700
g
Calendrier
Calendrier
le mouvement
le mouvement
Réseau amap
Réseau amap
23
66
du sel absorbé par
les Français
provient
des aliments transformés
80%
Cependant, il existe un lien avéré entre nourriture ultra-transformée et risque de cancer.
Heureusement depuis peu, quelques tendances positives émergent !
Nous ne mangeons
plus du tout de la
même manière.
Miam, le beau poulet doré, les lasagnes fumantes, le steak saignant, la soupe
onctueuse, les raviolis...farcis, manger est une joie pour les papilles mais moins pour la
planète. Notre alimentation pèse entre 20 à 30 % des émissions de gaz à effet de serre
dans le monde. Et plus d'un tiers de la surface terrestre émergée est dédié à la
production d’aliments. C'est une des premières causes de perte de biodiversité.
En changeant quelques-unes de nos habitudes et surtout en s'attaquant à beaucoup
de gaspillage et de pertes inutiles, on pourrait inverser la tendance.
L'objectif: une alimentation en quantité suffisante pour nourrir la planète,
bonne pour notre santé, accessible à tous et à l'impact le plus limité possible
sur l’environnement. C'est faisable si on y met les bouchées doubles !
Pour bien comprendre ce qu’il se passe,
il faut revenir un tout petit peu en arrière.
Car depuis 50 ans…
On mange
toujours plus
transformé
2
Les ingrédients sont fractionnés,
recombinés et surtout mélangés
à tout un tas d'additifs et autres
produits artificiels
Un flacon de ketchup
Heinz contient
:
Certains yaourts
aux fruits contiennent
jusqu'à
additifs
Mieux manger,
moins gaspiller,
moins polluer.
Et on mange
même ultra
transformé !
2
On mange
moins de viande
(ouf !)
4
1960
1970
1980
1990
2000
2010
2020
+4,4%
+100%
1950
1970
1980
1990
1996
1995
2000
2008
de
fruits transformés
consommés
(chips, purées,
frites, compotes, confitures,
conserves, surgelés,
déshydratés, jus)
entre 1995 et 2008
+100%
de matières grasses
(beurre, huiles végétales,
margarines) entre 1950 et 1996
par an
de
dépenses en
plats préparés
depuis 1960
Plus sucré
:
En 2017
un Français
consomme
en moyenne
35
kg
Contre environ
1 kilo en 1850.
de sucre
par an
22
12
des sucres
sont ajoutés
et cachés :
ces petits sournois
!
70%
morceaux
de sucre
8
+
+
+
+
+
+
=
=
tomates
seulement...
+
+
+
+
+
+
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
1950
1990
1996
2007
2016
91
kg
85
kg
55
kg
44
kg
50
kg
...pour atteindre un pic en 1990.
Depuis, elle baisse de manière
continue à cause des différents
scandales sanitaires et de son
coût qui ne cesse d’augmenter.
Moins frais
:
Plus gras
:
En France,
la consommation
de viande
a bondi
au lendemain de
la Seconde Guerre
mondiale...
Kilos de viande
consommées par an
et par personne.
Toutes viandes confondues
Et toujours
plus bio
Notre consommation
de produits bios augmente de
+16%
par an depuis 2016.
-25
%
300g de légumes
200g de fruits
250g de produits laitiers
232g de graines complètes
Et finalement, cerise sur le gâteau,
on gaspille toujours
plus !
5
10
millions de tonnes
d’aliments
consommables
partent chaque année à la
poubelle en France.
Producteur
Transformateur
Distributeur
Consommateur
32%
21%
14%
33%
La faute à qui ?
155
kg
Si on compte l'ensemble
de la filière, depuis le
producteur jusqu’au
consommateur, on arrive
d’aliments
gaspillés par
an et par personne !
Tandis que l’on accorde moins
de valeur à notre alimentation,
son impact environnemental augmente...
La conséquence absurde
:
Mais !
Alors…
Transformateur
Distributeur
Consommateur
Producteur
Impacts de la
consommation d’énergie
(fioul, électricité) dans les
exploitations et d’eau
pour l’irrigation, pollution
de l’eau et de l’air par les
engrais et pesticides,
déjections animales,
poussières et particules.
Agriculture =
20%
des émissions
de gaz à effet
de serre en France
70%
du marché
de l’emballage
en France
concerne
l’alimentation
Impacts des modes de
transport
(camion, avion),
souvent non optimisés, de
l’électricité et du stockage
réfrigéré en supermarché
Denrées
agricoles
et alimentaires =
30%
40%
du transport de
marchandises
en France
Impacts de
l’approvisionnement
(souvent en voiture), la
réfrigération et la cuisson
des aliments à la maison,
du gaspillage et du
traitement des déchets
Déchets alimentaires =
L’objectif 2025 des pouvoirs publics est de réduire de 50 %
le gaspillage sur l’ensemble de la chaîne alimentaire.
Tous les acteurs sont aujourd’hui impliqués : agriculteurs,
industriels, enseignes de distribution et nous,
consommateurs.
85%
des déchets jetés
par les ménages
de la consom-
mation
d’énergie
des grandes
surfaces
Impacts de la
transformation
des ingrédients
bruts
en aliments
industriels,
de l’emballage,
de la réfrigération
La réfrigération =
Bonne nouvelle,
on peut redonner
de la saveur à notre
alimentation
en changeant
quelques
comportements !
On adapte notre
régime alimentaire
On réduit (encore plus!) les protéines
animales (viande, fromage, lait…)
:
Le calcul est simple.
Il faut 100 calories
végétales
, issues des plantes donc,
pour
produire 10 calories animales.
Si l'on mange
directement des légumes ou des céréales, on
retire une étape intermédiaire et on réduit
ainsi de beaucoup l'impact de son
alimentation.
Au profit
des protéines
végétales !
Les légumineuses par
exemple (lentilles, fèves, pois
et haricots secs) n’ont que
des atouts :
elles sont
bonnes pour la santé, riches
en protéines, et leur culture
nécessite peu d’engrais !
On limite les
boissons sucrées
et sodas.
Elles font grimper notre
taux de cholestérol
et sont
volumineuses à transporter.
Tout comme l’eau minérale
en bouteille.
On privilégie
l’achat de fruits
et légumes
de saison.
On peut télécharger le
calendrier des récoltes et
l’accrocher dans sa cuisine.
On sélectionne nos modes
d’approvisionnements
On consomme
des produits
de l’agriculture
raisonnée
ou bio !
On minimise notre impact
énergétique en privilégiant
les agriculteurs aux pratiques
vertueuses
: cultures sans
pesticides, développement des
légumineuses, diversification
des cultures, plantation de
haies, amélioration de
l’alimentation animale, modes
d’élevage respectueux des
conditions animales.
On préfère les
circuits courts.
En adhérant à une Amap par
exemple.
Ces associations
favorisent l’agriculture
paysanne et biologique, en
créant un lien direct entre
paysans et consommateurs.
Un achat de 10 euros en
circuit court permet de
redistribuer 25 euros dans
l’économie locale,
alors que
la même somme dépensée
dans une grande surface
n’injecte que 14 euros dans
l’économie locale.
On limite les
produits emballés
et/ou on achète
en vrac.
Pour réduire ses poubelles
et préserver la nature,
on achète en vrac ou on
participe au mouvement
« Ça suffit le gâchis »,
de l’Ademe
On lutte contre
le gaspillage alimentaire
De multiples solutions existent, au quotidien,
pour limiter les impacts du gaspillage.
On mange le menu idéal !
Des chercheurs ont trouvé un menu qui peut répondre aux grands
défis de notre époque.
Il est soutenable écologiquement. Il peut nourrir
10 milliards de personnes en 2050. Il est bon pour la santé.
Manger en moyenne
deux fois
plus de noix,
de fruits, de légumes
et de légumineuses.
Réduire de 50%
notre consommation
de
sucres ajoutés.
Réduire de 50%
notre
consommation de
viande rouge
pour
arriver à cet ordre
de grandeur : un steak
de 100g de viande
rouge par semaine.
1 steak par semaine
uniquement ?
Oui !
Par rapport à la
consommation
moyenne en France,
cela revient à
:
29g de poulet et
autres volailles
13g
d’œufs
14g de viande rouge
(bœuf, porc ou agneau)
On cuisine les
bonnes quantités.
On fait un inventaire
de ses placards avant
de faire nos courses.
On accommode les restes.
On fait la différence entre la
date limite de consommation
(DLC), qui indique une limite
impérative, et la date de
durabilité minimale (DDM)
indiquée par la mention « à
consommer de préférence avant
» : elle permet de ne pas jeter
inutilement les produits même
une fois la date dépassée.
Ces start-up créent un lien entre
commerçants et consommateurs pour
distribuer à bas prix les invendus.
À la cantine,
on ne surcharge
pas son plateau.
Au restaurant,
on opte pour
des plats végétariens
, des plats
du jour
et des produits
de saison.
Si on ne finit pas son assiette,
on demande un
« gourmet bag »
pour
emporter ses restes à la maison.
Les restaurateurs seront même
obligés de le faire en 2021.
Espérons que les contenants
recyclables ou compostables
seront plus nombreux
que ceux à usage unique
!
Ces produits sont
reconnaissables à
ces logos officiels
:
Agriculture
biologique
(logo
européen)
Agriculture
biologique
(logo
Français)
HVE, pêche
durable
À la maison
Et à l’extérieur
?
Les grandes
enseignes
font désormais
la chasse au
gaspi.
On repère les
stickers
« les Gueules
cassées » au
supermarché
pour profiter
de fruits et
légumes
« moches » à
prix réduit.
Dès la première
année en
France, plus de
10
000 tonnes
ont été sauvées
du gaspillage
dans 5
000
points
de vente.
Avec son
téléphone ?
GRAAPZ
Mummyz
35 058
kg
de fruits
et légumes
sauvés
630000
kg
repas
sauvés
3millions
de repas
sauvés
juste en 2018
C'est l'équivalent
de la consommation
de 600 personnes
pendant un an.
À eux deux,
c'est presque la
consommation
annuelle de 5
000
personnes !
Zéro Gâchis
Meal Canteen,
une application
qui propose de
commander
la veille ce que
l'on veut
manger le
lendemain
à la cantine.
Disponible
partout en
France ? Cela
a été mis en
place pour des
gendarmes, des
collèges et des
lycées, ou
encore les
restaurants
municipaux de
Saint-Étienne et
de la métropole
de Lyon.
Attention,
c'est précis,
il propose
de manger
chaque jour
:
50g de sucres
ajoutés…
Sources
:
The lancet
|
Alimagri
|
Nature.com
|
Insee
|
60 millions de Consommateurs
|
credoc.fr
|
Agence bio
|
British Medical Journal
ADEME
|
Eat
|
la London school of economics
|
graapz.com
|
toogoodtogo.fr
Autant aux producteurs qu’aux consommateurs.
Mais aussi à tous les acteurs de notre chaîne alimentaire :
les transformateurs et les distributeurs.
On mange
toujours
plus vite
1
Et pour aller plus vite,
nous mangeons aussi
moins souvent à la maison
des repas
est pris hors
du domicile
1
/7
Mais bon, certaines choses
ne changent toujours pas.
Le temps passé en cuisine
est toujours réparti
de façon inégale
:
minutes par jour
pour les hommes
minutes par jour
pour les femmes
Nous prenons
moins de temps
pour cuisiner
:
entre 1986 & 2010
Le saviez-vous ?
On mange
toujours
plus vite
1
Nous prenons
moins de temps
pour cuisiner
:
-25
%
entre 1986 & 2010
Et pour aller
plus vite, nous
mangeons aussi
moins souvent à la maison
des repas
est pris hors
du domicile
1
/7
Mais bon, certaines
choses ne changent
toujours pas. Le temps
passé en cuisine
est toujours réparti
de façon inégale
:
minutes par jour
pour les hommes
minutes par jour
pour les femmes
23
66
Et finalement, cerise
sur le gâteau, on gaspille
toujours plus !
5
10
millions de
tonnes d’aliments
consommables
partent chaque
année à la
poubelle en
France.
Producteur
Transformateur
Distributeur
Consommateur
32%
21%
14%
33%
La faute à qui ?
155
Si on compte
l'ensemble de la
filière, depuis le
producteur jusqu’au
consommateur, on
arrive à
d’aliments
gaspillés par
an et par
personne !
kg
Autant aux producteurs qu’aux
consommateurs. Mais aussi à tous les
acteurs de notre chaîne alimentaire :
les transformateurs et les distributeurs.
La conséquence absurde
:
Tandis que l’on accorde
moins de valeur à notre
alimentation, son impact
environnemental
augmente...
Transformateur
Distributeur
Consommateur
Producteur
Impacts de la
consommation
d’énergie
(fioul,
électricité) dans les
exploitations et d’eau
pour l’irrigation,
pollution de l’eau et
de l’air par les
engrais et pesticides,
déjections animales,
poussières et
particules.
Agriculture =
20%
des émissions
de gaz à effet
de serre en France
70%
du marché
de l’emballage
en France
concerne
l’alimentation
Impacts des modes
de transport
(camion, avion),
souvent non
optimisés, de
l’électricité et du
stockage réfrigéré
en supermarché
Denrées agricoles
et alimentaires =
30%
40%
du transport de
marchandises
en France
Impacts de
l’approvisionnement
(souvent en voiture),
la réfrigération et la
cuisson des aliments
à la maison, du
gaspillage et du
traitement des
déchets
Déchets
alimentaires =
85%
des déchets jetés
par les ménages
Impacts de la
transformation des
ingrédients bruts
en aliments
industriels,
de l’emballage,
de la réfrigération
La réfrigération =
de la consomma
-
tion d’énergie des
grandes surfaces
Mais !
L’objectif 2025 des pouvoirs
publics est de réduire de 50 % le
gaspillage sur l’ensemble de la
chaîne alimentaire.
Tous les acteurs
sont aujourd’hui impliqués :
agriculteurs, industriels, enseignes
de distribution et nous,
Bonne nouvelle, on peut
redonner de la saveur à
notre alimentation en
changeant quelques
comportements !
80%
du sel absorbé
par les Français
provient
des aliments
transformés
Miam, le beau poulet doré, les
lasagnes fumantes, le steak saignant,
la soupe onctueuse, les raviolis...
farcis, manger est une joie pour les
papilles mais moins pour la planète.
Notre alimentation pèse entre 20 à
30 % des émissions de gaz à effet de
serre dans le monde. Et plus d'un
tiers de la surface terrestre émergée
est dédié à la production d’aliments.
C'est une des premières causes de
perte de biodiversité.
En changeant quelques-unes de nos
habitudes et surtout en s'attaquant à
beaucoup de gaspillage et de pertes
inutiles, on pourrait inverser la
tendance.
Nous ne mangeons
plus du tout de la
même manière.
Mieux manger,
moins gaspiller,
moins polluer.
Pour bien comprendre ce qu’il se
passe, il faut revenir un tout petit peu
en arrière.
Car depuis 50 ans…
L'objectif:
une alimentation
en quantité
suffisante pour
nourrir la planète,
bonne pour notre
santé, accessible à
tous et à l'impact le
plus limité possible
sur l’environnement.
C'est faisable si on
y met les bouchées
doubles !
Plus sucré
:
En 2017
un Français
consomme
en moyenne
35
kg
Contre environ
1 kilo en 1850.
de sucre par an
1960
1970
1980
1990
2000
2010
2020
+4,4%
+100%
1950
1970
1980
1990
1996
1995
2000
2008
de
fruits transformés
consommés
(chips,
purées, frites,
compotes, confitures,
conserves, surgelés,
déshydratés, jus)
entre 1995 et 2008
+100%
de matières grasses
(beurre, huiles
végétales, margarines)
entre 1950 et 1996
par an
de dépenses
en
plats préparés
depuis 1960
Moins frais
:
Plus gras
:
Les ingrédients sont fractionnés,
recombinés et surtout mélangés
à tout un tas d'additifs et autres
produits artificiels
Un flacon de ketchup
Heinz contient
:
Et on mange
même ultra
transformé !
2
700
g
22
morceaux
de sucre
8
+
tomates
seulement...
Certains
yaourts
aux fruits
contiennent
jusqu'à
additifs
12
+
+
+
+
+
=
+
+
+
+
+
+
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
des sucres sont ajoutés
et cachés :
ces petits sournois
!
70%
Cependant, il existe un lien avéré
entre nourriture ultra-transformée
et risque de cancer. Heureusement
depuis peu, quelques tendances
positives émergent !
On mange
moins de viande
(ouf !)
4
1950
1990
1996
2007
2016
91
kg
85
kg
55
kg
44
kg
50
kg
Et toujours
plus bio
Notre consommation de produits
bios augmente de
+16%
par an depuis 2016.
Kilos de viande
consommées
par an
et par
personne.
Toutes viandes
confondues
En France,
la consommation
de viande
a bondi
au lendemain
de la Seconde
Guerre
mondiale...
...pour atteindre un
pic en 1990.
Depuis,
elle baisse de manière
continue à cause des
différents scandales
sanitaires et de son
coût qui ne cesse
d’augmenter.
On mange
toujours plus
transformé
2
Calendrier
amap
le mouvement
300g de légumes
200g de fruits
250g de produits laitiers
232g de graines complètes
Alors…
On adapte notre régime
alimentaire
On réduit (encore plus!) les protéines
animales (viande, fromage, lait…)
:
Le calcul est simple.
Il faut 100
calories végétales
, issues des plantes
donc,
pour produire 10 calories
animales.
Si l'on mange directement
des légumes ou des céréales, on retire
une étape intermédiaire et on réduit
ainsi de beaucoup l'impact de son
alimentation.
Au profit
des protéines
végétales !
Les légumineuses
par exemple
(lentilles, fèves,
pois et haricots
secs) n’ont que
des atouts :
elles
sont bonnes pour
la santé, riches
en protéines,
et leur culture
nécessite peu
d’engrais !
On limite les
boissons sucrées
et sodas.
Elles font
grimper notre
taux de
cholestérol
et sont
volumineuses
à transporter.
Tout comme l’eau
minérale en
bouteille.
On privilégie l’achat de fruits
et légumes de saison.
On peut
télécharger le calendrier des récoltes
et l’accrocher dans sa cuisine.
On sélectionne nos modes
d’approvisionnements
On consomme
des produits
de l’agriculture
raisonnée
ou bio !
On minimise
notre impact
énergétique
en privilégiant
les agriculteurs
aux pratiques
vertueuses
:
cultures sans
pesticides,
développement
des légumineuses,
diversification des
cultures,
plantation de
haies, amélioration
de l’alimentation
animale, modes
d’élevage
respectueux
des conditions
animales
On préfère les
circuits courts.
En adhérant
à une Amap
par exemple.
Ces associations
favorisent
l’agriculture
paysanne et
biologique, en
créant un lien
direct entre
paysans et
consommateurs.
Un achat de 10
euros en circuit
court permet
de redistribuer
25 euros dans
l’économie
locale,
alors que
la même somme
dépensée dans
une grande
surface n’injecte
que 14 euros dans
l’économie locale.
On lutte contre
le gaspillage alimentaire
De multiples solutions existent,
au quotidien, pour limiter les impacts
du gaspillage.
On mange le menu idéal !
Des chercheurs ont trouvé un menu
qui peut répondre aux grands défis
de notre époque.
Il est soutenable
écologiquement. Il peut nourrir 10
milliards de personnes en 2050.
Il est bon pour la santé.
Manger en moyenne deux fois
plus de noix, de fruits, de légumes
et de légumineuses.
Réduire de 50%
notre
consommation de
sucres ajoutés.
Réduire de 50%
notre
consommation de
viande rouge
pour arriver à cet ordre de grandeur
: un steak de 100g de viande rouge
par semaine.
1 steak par semaine
uniquement ?
Oui !
Par rapport à la consommation
moyenne en France, cela revient à
:
29g de
poulet
et autres
volailles
13g
d’œufs
14g de
viande
rouge
(bœuf, porc
ou agneau)
On cuisine les
bonnes quantités.
On fait un
inventaire
de ses
placards avant de
faire nos courses.
On accommode
les restes.
On fait la
différence entre
la date limite de
consommation
(DLC), qui
indique une
limite impérative,
et la date de
durabilité
minimale (DDM)
indiquée par la
mention « à
consommer de
préférence avant »
: elle permet de ne
pas jeter
inutilement les
produits même
une fois la date
dépassée.
À la cantine,
on ne surcharge
pas son plateau.
Au restaurant,
on opte pour
des plats
végétariens
,
des plats
du jour
et des produits
de saison.
Si on ne finit
pas son
assiette, on
demande un
« gourmet bag »
pour emporter
ses restes à la
maison. Les
restaurateurs
seront même
obligés de le
faire en 2021.
Espérons que les
contenants
recyclables ou
compostables
seront plus
nombreux que
ceux à usage
unique
!
Ces produits sont
reconnaissables à
ces logos officiels
:
Agriculture
biologique
(logo
européen)
Agriculture
biologique
(logo
Français)
HVE, pêche
durable
À la maison
Et à l’extérieur
?
Meal Canteen,
une application qui
propose de
commander la veille ce
que l'on veut manger le lendemain
à la cantine.
Disponible partout en
France ? Cela a été mis en place pour
des gendarmes, des collèges et des
lycées, ou encore les restaurants
municipaux de Saint-Étienne
et de la métropole de Lyon.
Attention,
c'est précis,
il propose
de manger
chaque jour
:
50g de
sucres
ajoutés
…
Sources
:
The lancet
|
Alimagri
|
Nature.com
|
Insee
|
60 millions de Consommateurs
|
credoc.fr
|
Agence bio
|
British Medical
Journal
|
ADEME
|
Eat
|
la London school
of economics
|
graapz.com
|
toogoodtogo.fr
On limite les produits emballés
et/ou on achète en vrac.
Pour réduire ses poubelles et
préserver la nature,
on achète en
vrac ou on participe au mouvement
« Ça suffit le gâchis », de l’Ademe
Les grandes enseignes font
désormais la chasse au gaspi.
On repère les stickers « les Gueules
cassées » au supermarché pour
profiter de fruits et légumes « moches
» à prix réduit. Dès la première année
en France, plus de 10
000 tonnes ont
été sauvées du gaspillage dans
5
000 points de vente.
Le saviez-vous ?
Ces start-up créent un
lien entre commerçants
et consommateurs pour
distribuer à bas prix les
invendus.
Avec son
téléphone ?
GRAAPZ
Mummyz
35 058
kg
de fruits
et légumes
sauvés
630000
kg
repas
sauvés
3millions
de repas sauvés
juste en 2018
C'est l'équivalent
de la consommation de 600
personnes pendant un an
À eux deux,
c'est presque la
consommation annuelle
de 5
000 personnes !
Zéro Gâchis
200g de fruits