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Ça y est, c’est l’heure ! Le réveil est branché, les sandales rangées,
et le cartable de sortie.
Cela ne fait aucun doute, c’est la rentrée.
Reposé, bronzé, motivé, on est prêt à attaquer. Seulement voilà, si on est ravi
de retrouver nos collègues pour débriefer, la planète, elle, ne sera pas de la fête.
Pourquoi ? Parce que sans le savoir, nos habitudes impactent l'environnement.
Découvrez comment envoyer valser en une journée ce train-train quotidien
qui pèse lourd en CO
2
.
le font en voiture
(et le plus souvent,
seul
!)
choisissent
les transports
en commun
sont
à moto,
ou scooter
à vélo
sont
à pieds
Chaque jour, ils parcourent
en moyenne 30 kilomètres en 50 minutes
entre leur domicile et leur lieu de travail.
Mais selon le moyen de transport choisi,
parcourir 30 kilomètres n’a pas
le même impact pour la planète.
Selon l’ADEME,
on dégagera en équivalent CO
2
:
30
kM
Autant dire que nous sommes nombreux
à entretenir une relation intense avec
notre ordinateur professionnel.
Relation d’autant plus sérieuse que nous
passons en moyenne 200 jours par an
en sa compagnie.
(Oh joie
!)
d’eau
soit
de produits
chimiques
de combustibles
fossiles
Parmi les matériaux qui entrent dans sa composition,
certains sont précieux (or, platine) et d’autres
très rares (tantale, lanthane, néodyme, yttrium).
On trouve ainsi plus d’or dans 1 tonne de cartes
électroniques que dans 1 tonne de minerai
!
C’est dire si notre ordinateur est précieux...
c’est l’émission en équivalent CO
2
engendrée par la fabrication d’un ordinateur
portable, soit presque autant d’émissions
qu’un passager sur un vol Paris/San Francisco
!
... et polluant :
Ordinateur, imprimante, scanner, appareil connecté en tout genre
présentent en plus un gros défaut
: leur courte durée de vie.
Pour tout savoir sur l’obsolescence programmée
:
On serait tenté de croire qu’en mettant notre cher et tendre ordi en veille
il serait moins goulu. Seulement, en veille, un ordinateur utilise 20 % à 40 %
de l’équivalent de sa consommation en marche.
Éteignons-le donc, vous direz-vous. Mais là aussi, attention au piège
!
Un ordinateur éteint, mais qui reste branché, continue de consommer de l’énergie.
c’est la part des équipements
informatiques dans la consommation
d’électricité d’une entreprise
de bureau.
Notre boîte mail s’affole et nous rappelle à l’ordre.
Alors, avant de replonger (dans les vagues d’emails, pas de l’océan…),
si on s’interrogeait sur le poids de notre activité numérique
?
d’équivalent CO
2
C’est comme se rendre de Paris
à Tallinn en Estonie, en voiture
(et, souvenez vous, près de la moitié
de l’énergie nécessaire à la fabrication
d’un ordinateur)
d’électricité,
Mais aussi
soit
l’équivalent
de
ampoules basse
consommation
allumées
8h par jour
pendant
220 jours
!
d’eau (en empreinte eau)
et
soit
packs de 6 bouteilles
Notre vie numérique au bureau
se décompose en 3 activités principales
:
nos
mails
le stockage
de nos données
nos
recherches
en ligne
Dans ce flux infernal, il y en a quelques
uns d’importants, mais il y a surtout
ceux qu’on envoie à notre collègue
assis à 2 pas, à notre client qu’on n’ose
pas déranger pendant sa sieste,
ou à un prestataire pour bien lui
demander une énième confirmation
de la validation de l’accord...
Et c’est ainsi qu’en France,
dans une entreprise
de 100 personnes,
chaque collaborateur
traite en moyenne
emails
par jour
!
Attention problème de maths
Si chacun de ces 33 emails pèse 1 Mo
et est destiné à 2 personnes, alors
chaque collaborateur émet en 1 an
autant de CO
2
que s’il parcourait 1000km
avec sa voiture ! Et comme multiplier
par 10 le nombre de destinataires
multiplie par 4 l’impact de l’email,
on pèse rapidement lourd en CO
2
...
Vous avez mal à la tête ?
C’est pas grave, on continue...
Régulièrement,
on s’attelle à passer un grand
coup de balai dans les données
stockées sur notre disque dur.
La plupart du temps,
parce qu’ « on ne sait jamais »,
on n’ose pas les supprimer
complètement,
et
on les
transvase de notre ordi
au cloud. Clic, ya plus !
Sauf que non, même si son nom
trompeur évoque la légèreté
d’un nuage, il n’en est rien.
Nos données sont stockées
dans des data centers, des sortes
de gros entrepôts regroupant
diverses installations informatiques
chargées de stocker et de distribuer
en permanence nos données
à travers le monde.
Et en effet, ça consomme beaucoup
d’énergie. 1 data center moyen (1000 m2,
1MW de puissance) consomme l’équivalent de
la consommation d'une ville française de
habitants
Meilleure playlist
pour un pot de départ
« Meilleure playlist
pour un pot de départ »
soit
la distance entre
Paris et Tuvalu
!
En prévision, on imprime les quelques dossiers à lire pour gagner du temps.
Seulement, voilà,
chaque salarié
du tertiaire consomme
en moyenne
On pensait que
le numérique allait
mettre fin au règne
du papier, preuve
qu’il n’en est rien…
Donc avant de cliquer
sur « Imprimer »,
on se rappelle que
:
et ils ne finissent pas
nécessairement dans
la bonne poubelle puisque
nous recyclons moins
au bureau qu’à la maison
avec seulement
5
min
contre
Ça y est, à table
! La matinée est terminée, il est temps d’aller se restaurer.
Quelle bonne nouvelle, oui… mais pas pour les poubelles qui redoutent chaque
jour ce moment de gavage intense.
Qu’est-ce que
ça représente exactement
?
En moyenne, un individu
gaspille à chaque repas,
lorsqu’il déjeune à son
restaurant d’entreprise,
Du gâchis qui a de quoi
couper l’appétit n’est-ce pas
?
Envie d’en savoir plus
sur le gaspillage alimentaire
?
Ce n’est pas rien
! Alors, entre fabrication et utilisation,
autant savoir ce qu’il nous en coûte. Enfin, surtout à la planète…
de matières
un ordinateur
une rentrée
pour tout changer
En cette rentrée,
25
millions de salariés
reprennent le chemin
du travail en France.
71
%
15
%
6
%
2
%
2
%
7
,62
kg
3
,06
kg
1
,75
KG
Près de
46
%
de la population
active française travaille
dans un bureau
!
1
FABRICATION
1,5
tonne
22
KG
240
KG
=
1,7
tonne
651
kg
2
UTILISATION
21
%
1 salarié français émet en 1 an,
à cause de son utilisation numérique
:
360
kg
3 460
kWh
80
5
000l
555
1
2
3
1
NOS MAILS
En 1 heure,
sont échangés
à travers le monde
d’emails
(hors spams)
12
milliards
91
Parmi eux,
il en envoie
33
2
EN LIGNE
LE STOCKAGE
10
000
3
NOS RECHERCHES
INTERNET
C’est une des
recherches Internet
que nous faisons en moyenne
chaque année
949
ce qui correspond, mine de rien,
à l’émission de
287
600
tonnes équivalent CO
2
soit l’énergie nécessaire
pour parcourir
million de kilomètres
en voiture.
1,5
Cela paraît énorme,
mais ce qui l’est encore plus,
c’est la distance effectuée
par une donnée numérique
dont la fameuse recherche
pour le pot de départ de notre
collègue préféré
:
de câbles parcourus
par requête
15
000
km
ramettes de papier
par mois
!
3
des documents
sont jetés seulement
5 minutes
après avoir été
imprimés
25
%
des papiers
recyclés
20
%
chez soi
41
%
entre
grammes de nourriture
150
&
200
C’est plus de
60
%
du contenu
de notre assiette
qui est jeté !
obsolescence programmée
>
c'est par ici
>
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On travaille dans un espace de coworking,
souvent plus proche de son travail
!
Avec les technologies du digital, ces modes
de travail plus flexibles sont désormais
possibles, et ils ont plein d'avantages
!
On partage son véhicule
avec son collègue ou son voisin.
On peut même proposer la mise
en place d’un
On adopte une conduite souple
et on roule à allure modérée.
On évite d’utiliser la climatisation
et on entretient son véhicule
régulièrement.
On propose à son employeur
de faire du télétravail
pour ne pas à avoir à subir la galère
et l'angoisse que les transports
peuvent susciter !
En plus, l’entreprise mettant
en place cette manière de travailler
est très souvent gagnante à bien
des égards : les employés sont
plus motivés et plus productifs.
Il n'y a plus de retards ni de temps
perdus dans les transports,
et il y a une diminution des frais
de bureaux (électricité, eau, etc.)
Pas de panique !
Différentes solutions existent
:
Depuis le 1
er
janvier 2016,
il est possible pour des salariés
qui viennent au travail à vélo
de demander une indemnité
kilométrique.
Ces 200 euros peuvent être exonérés
de cotisations sociales et de CSG.
Cette proposition incite à la pratique du vélo,
et financièrement c'est du «win-win»
comme on dit en entreprise !
On privilégie ses pieds, son vélo,
sa ligne de bus ou de métro
pour se rendre à son travail
si la distance du trajet
le permet.
Quand on sait que les trajets domicile-travail et les déplacements professionnels sont le 1
er
poste d’émission
de gaz à effet de serre des activités de bureaux avec 12 millions de tonnes par an,
Et on s’équipe durablement,
grâce aux labels environnementaux qui indiquent
les matériels performants et économes en énergie
:
Et pour notre imprimante,
on préfère les appareils multifonctions qui consomment
jusqu’à 50 % de moins que les 3 appareils distincts
Cela ne veut pas dire que notre matériel est immortel
!
Lorsque celui-ci rend l’âme, on recycle
:
En déchèterie,
ils sont pris en charge par un éco-organisme qui les dépollue :
En montant un partenariat entreprise avec
Ou en le ramenant chez notre revendeur
qui s’engage à le reprendre et à en assurer
la revalorisation ou le recyclage au titre
de l’écotaxe payée à l’achat.
permet
d’améliorer de
son bilan
environnemental !
Pourtant, passer
sa durée de vie de
à
Comme 88 % des Français qui changent
de téléphone portable alors que le précédent
fonctionne encore,
on trouve souvent que
notre ordinateur se fait vieux.
Réduire notre empreinte liée au numérique
passe donc également par un sérieux tour d’horizon de notre matériel
! Donc...
de notre action
de navigation
et seulement
de l’énergie dépensée
provient de l’appareil
aux infrastructures réseaux
à nos équipements (ordinateurs, tablettes, etc.)
sont dues aux data centers
Parmi les émissions de gaz à effet de serre
générées par le numérique,
Google Chrome est aujourd’hui
le plus utilisé en France
(63 % des salariés)
alors qu’il est le plus
gourmand en énergie
(27 kWh pour 1
000 pages vues),
loin devant Firefox.
On se crée une liste de favoris
afin de réduire le nombre de nos requêtes
faisant appel à un moteur de recherche.
(Surtout pour ceux qui consultent Wikipédia 36
fois par jour, autant qu’il soit accessible en 1 clic
!)
On change notre navigateur
pour privilégier les moins énergivores
:
On nettoie régulièrement sa boîte email
et on ne garde vraiment que l’essentiel
On vide le cache de son navigateur,
notamment les cookies
et l’historique de navigation
Bref, on trie, on jette, on fait le vide
!
L’impact de nos emails dépend principalement
de leur poids, de leur temps de stockage
sur un serveur et du nombre de destinataires.
Alors pour le limiter
:
On cible les destinataires
et on limite le nombre d’emails envoyés.
Désormais, si la compta nous interroge
sur les derniers devis reçus,
on saute sur l’occasion pour aller
leur répondre autour d’un café.
On optimise la taille des pièces jointes
en privilégiant l’envoi de fichiers compressés.
Comme nous l’avons vu, chacune de nos actions en ligne consomme une quantité
non-négligeable d’énergie. On peut la réduire
!
On paramètre notre
imprimante
pour faire
du recto verso et de la
qualité « brouillon »
dès que c’est possible
On choisit un papier
qui minimise
son impact sur l’environnement
en s’aidant des logos.
Les logos environnementaux
sur les produits
:
On optimise notre mise en page
avec des tailles de marge
et d’interligne réduites et on sélectionne les éléments
utiles en supprimant tout le superflu des pages web avec
On utilise
des typos peu
gourmandes
en encre
Cette fois-ci, on fait les choses bien et avant d’imprimer
:
que nos habituelles
Times New Roman
ou Calibri
d’encre
en moins
qui demande
en moyenne
On encourage les restaurateurs
à faire des prix au poids
et non à l’unité
pour aider à lutter contre le gaspillage.
On organise des campagnes
d’information au restaurant
de l’entreprise pour sensibiliser
le personnel et les employés.
On demande un doggy bag
pour
rapporter les restes du repas à
la maison. On propose au chef
de vendre aux salariés ce qui n’a
pas été consommé à midi.
Si le restaurant d’entreprise composte les déchets,
on sépare les déchets organiques
des emballages en fin de repas
pour faciliter le tri.
On ne prend pas plus de pain
que nécessaire,
car il finit
souvent à la poubelle.
On ajuste ses portions à sa faim
et on demande à la cantine de nous
proposer plusieurs tailles d’assiette.
On demande
à son entreprise
de s’équiper
d’un réfrigérateur
et d’un micro-ondes
pour déguster le bon repas
préparé avec amour la veille.
On se gargarise de faire
d’une pierre deux coups
:
moins de gaspillage chez soi,
et dans son entreprise.
C’est parti
: fini le gâchis
!
Nos transports, notre ordinateur, nos usages numériques, nos choix à la cantine…
Nos manies au bureau ont donc finalement beaucoup plus de conséquences que ce
que l’on pouvait imaginer.
Méditons à tout cela dans l’ascenseur avant d’arriver à la cantine, et profitons de
l’après-midi pour revoir certaines de nos habitudes !
comme
Il se peut que la distance
nous oblige à utiliser
notre voiture
Cela peut atteindre jusqu'à
200
€
par an et par cycliste.
Le salarié est indemnisé de
par kilomètre.
25
centimes
+50
%
2 ANS
4 ans
ON RALLONGE
LA DURÉE DE VIE
DE NOTRE MATÉRIEL
Lorsque l’on
visite un
site web,
80
%
20
%
25
%
28
%
47
%
63
%
Pour des recherches
web optimisées,
Pour stocker
sans peser
DES EMAILS
PLUS LÉGERS
24 %
green print
>
c'est par ici
>
Eco-systèmes
>
emmaüs
>
réseau envie
>
Plan de mobilité
>
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une rentrée
pour tout changer
Ça y est, c’est l’heure !
Le réveil est branché, les sandales rangées,
et le cartable de sortie.
Cela ne fait aucun
doute, c’est la rentrée. Reposé, bronzé,
motivé, on est prêt à attaquer. Seulement
voilà, si on est ravi de retrouver nos collègues
pour débriefer, la planète, elle, ne sera pas
de la fête. Pourquoi ? Parce que sans le savoir,
nos habitudes impactent l'environnement.
Découvrez comment envoyer valser
en une journée ce train-train quotidien
qui pèse lourd en CO
2
.
En cette rentrée,
25
millions de salariés
reprennent le chemin
du travail en France.
71
%
le font en voiture
(et le plus souvent, seul
!)
15
%
choisissent
les transports
en commun,
6
%
sont
à pieds,
2
%
à moto,
ou scooter
2
%
sont
à vélo.
Chaque jour, ils parcourent en moyenne
30 kilomètres en 50 minutes entre leur
domicile et leur lieu de travail.
Mais selon le moyen de transport choisi,
parcourir 30 kilomètres n’a pas
le même impact pour la planète.
Selon l’ADEME,
on dégagera en équivalent CO
2
:
7
,62
kg
3
,06
kg
1
,75
KG
30
kM
(Oh joie
!)
Près de
46
%
de la population
active française travaille
dans un bureau
!
Autant dire que nous sommes nombreux
à entretenir une relation intense avec notre
ordinateur professionnel.
Relation d’autant plus sérieuse que nous
passons en moyenne 200 jours par an
en sa compagnie.
Ce n’est pas rien
!
Alors, entre fabrication et utilisation,
autant savoir ce qu’il nous en coûte.
Enfin, surtout à la planète…
1
FABRICATION
1,7
tonne
de matières
un ordinateur
d’eau
soit
240
KG
de combustibles
fossiles
22
KG
de produits
chimiques
1,5
tonne
Parmi les matériaux qui entrent dans sa
composition, certains sont précieux
(or, platine) et d’autres très rares (tantale,
lanthane, néodyme, yttrium). On trouve
ainsi plus d’or dans 1 tonne de cartes
électroniques que dans 1 tonne de minerai
!
C’est dire si notre ordinateur est précieux...
c’est l’émission en équivalent CO
2
engendrée
par la fabrication d’un ordinateur portable,
soit presque autant d’émissions qu’un
passager sur un vol Paris/San Francisco
!
651
kg
... et polluant :
Ordinateur, imprimante, scanner, appareil
connecté en tout genre présentent en plus
un gros défaut
: leur courte durée de vie.
Pour tout savoir sur l’obsolescence
programmée
:
OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE
2
UTILISATION
c’est la part des équipements
informatiques dans la consommation
d’électricité d’une entreprise de bureau.
21
%
On serait tenté de croire qu’en mettant notre
cher et tendre ordi en veille il serait moins
goulu. Seulement, en veille, un ordinateur
utilise 20 % à 40 % de l’équivalent de sa
consommation en marche.
Éteignons-le donc, vous direz-vous.
Mais là aussi, attention au piège
!
Un ordinateur éteint, mais qui reste branché,
continue de consommer de l’énergie.
Notre boîte mail s’affole et nous rappelle
à l’ordre. Alors, avant de replonger
(dans les vagues d’emails, pas de l’océan…),
si on s’interrogeait sur le poids de notre
activité numérique
?
1 salarié français émet
en 1 an, à cause de son
utilisation numérique
:
d’équivalent CO
2
C’est comme se rendre de Paris à Tallinn en
Estonie, en voiture (et, souvenez vous, près
de la moitié de l’énergie nécessaire
à la fabrication d’un ordinateur)
360
kg
3 460
kWh
d’électricité,
Mais aussi
80
soit l’équivalent de
ampoules basse consommation
allumées 8 heures par jour
pendant 220 jours
!
5
000l
d’eau
(en empreinte eau)
et
555
soit
packs de 6 bouteilles
Notre vie numérique au bureau
se décompose en 3 activités
nos
mails
le stockage
de nos
données
nos
recherches
en ligne
1
NOS MAILS
En 1 heure,
sont échangés
à travers le monde
12
milliards
Dans ce flux infernal, il y en a quelques uns
d’importants, mais il y a surtout ceux qu’on
envoie à notre collègue assis à 2 pas, à notre
client qu’on n’ose pas déranger pendant
sa sieste, ou à un prestataire pour bien lui
demander une énième confirmation
de la validation de l’accord...
d’emails (hors spams)
Your browser does not support SVG.
On ne prend pas
plus de pain que
nécessaire,
car il finit
souvent à la poubelle.
Si le restaurant d’entreprise composte
les déchets, Pour faciliter le tri,
on sépare en fin de repas :
Les emballages
et les déchets organiques
C’est parti
: fini le gâchis
!
On demande
à son entreprise
de s’équiper d’un
réfrigérateur
et d’un micro-ondes pour déguster le bon
repas préparé avec amour la veille.
On ajuste ses portions à sa faim
et on demande à la cantine de nous
proposer plusieurs tailles d’assiette.
On se gargarise de faire d’une pierre
deux coups
: moins de gaspillage chez soi,
et dans son entreprise.
du contenu
de notre assiette
qui est jeté !
Du gâchis qui a de quoi
couper l’appétit n’est-ce pas
?
Envie d’en savoir plus
sur le gaspillage alimentaire
?
Nos transports, notre ordinateur, nos usages
numériques, nos choix à la cantine…
Nos manies au bureau ont donc finalement
beaucoup plus de conséquences que
ce que l’on pouvait imaginer.
Méditons à tout cela dans l’ascenseur
avant d’arriver à la cantine, et profitons
e l’après-midi pour revoir certaines
de nos habitudes !
C’est par ici
C’est plus de
60
%
Qu’est-ce que
ça représente exactement
?
En moyenne, un individu gaspille
à chaque repas, lorsqu’il déjeune
à son restaurant d’entreprise,
entre
150
&
200
grammes de nourriture
Ça y est, à table
!
La matinée est terminée,
il est temps d’aller se restaurer.
Quelle bonne nouvelle, oui…
mais pas pour les poubelles
qui redoutent chaque jour
ce moment de gavage intense.
seulement
5 minutes
après avoir été
imprimés.
Et ils ne finissent pas
nécessairement dans
la bonne poubelle
puisque nous recyclons
moins au bureau qu’à
la maison avec seulement
41
%
chez soi
contre
20
%
des papiers
recyclés
5
min
25
%
des documents
sont jetés
Donc avant de cliquer
sur « Imprimer »,
on se rappelle que
:
Seulement, voilà,
chaque salarié
du tertiaire
consomme
en moyenne
3
ramettes
de papier
par mois
!
On pensait que
le numérique allait
mettre fin au règne
du papier, preuve
qu’il n’en est rien…
15
000
km
de câbles parcourus
par requête
Cela paraît énorme,
mais ce qui l’est encore plus,
c’est la distance effectuée
par une donnée numérique
dont la fameuse recherche
pour le pot de départ
de notre collègue préféré
:
soit
la distance entre
Paris et Tuvalu
!
soit l’énergie nécessaire
pour parcourir
1,5
million de kilomètres
en voiture.
ce qui correspond, mine de rien,
à l’émission de
287
600
tonnes équivalent CO
2
C’est une des
949
recherches Internet
que nous faisons en moyenne
chaque année
« Meilleure playlist
pour un pot de départ »
2
INTERNET
NOS RECHERCHES
Et en effet, ça consomme
beaucoup d’énergie.
1 data center moyen consomme
l’équivalent d'une ville française de
habitants
Nos données sont stockées
dans des data centers, des sortes
de gros entrepôts regroupant diverses
installations informatiques chargées
de stocker et de distribuer en
permanence nos données à travers
le monde.
Régulièrement,
on s’attelle à passer
un grand coup de balai
dans les données
stockées sur notre disque
dur. La plupart du temps,
parce qu’ « on ne sait
jamais », on n’ose pas
les supprimer
complètement,
et
on
les transvase de notre
ordi au cloud. Clic, ya plus !
Sauf que non,
même si son nom
trompeur évoque la légèreté
d’un nuage, il n’en est rien.
2
EN LIGNE
LE STOCKAGE
Parmi eux,
il en envoie
33
Attention problème de maths
Si chacun de ces 33 emails pèse 1 Mo
et est destiné à 2 personnes, alors chaque
collaborateur émet en 1 an autan de CO
2
que s’il parcourait 1
000 km avec sa voiture
!
Et comme multiplier par 10 le nombre de
destinataires multiplie par 4 l’impact
de l’email, on pèse rapidement lourd
en CO
2
...
Vous avez mal à la tête ?
C’est pas grave, on continue...
Et c’est ainsi qu’en France,
dans une entreprise
de 100 personnes,
chaque collaborateur
traite en moyenne
emails
par jour
!
91
Your browser does not support SVG.
On encourage les restaurateurs
à faire des prix au poids
et non à l’unité
pour aider à lutter contre le gaspillage.
On organise des campagnes d’information
au restaurant
de l’entreprise pour
sensibiliser le personnel et les employés.
On demande un doggy bag
pour rapporter
les restes du repas à la maison.
On propose au chef de vendre aux salariés
ce qui n’a pas été consommé à midi.
Cette fois-ci,
on fait les choses bien et avant d’imprimer
:
On utilise des typos peu
gourmandes en encre
comme
On optimise notre mise en page
avec des tailles de marge
et d’interligne réduites
et on sélectionne les éléments
utiles en supprimant tout
le superflu des pages web avec
que nos habituelles
Times New Roman
ou Calibri
24
%
d’encre
en moins
qui demande
en moyenne
Green Print
On paramètre notre imprimante
pour faire
du recto verso et de la qualité « brouillon »
dès que c’est possible
On choisit un papier
qui minimise son impact
sur l’environnement en s’aidant des logos.
Les logos environnementaux sur les produits
:
C’EST PAR ICI
DES EMAILS
PLUS LÉGERS
Comme nous l’avons vu, chacune
de nos actions en ligne consomme
une quantité non-négligeable d’énergie.
On peut la réduire
!
L’impact de nos emails dépend
principalement de leur poids, de leur temps
de stockage sur un serveur et du nombre
de destinataires. Alors pour le limiter
:
On cible les destinataires
et on limite le nombre
d’emails envoyés :
Désormais, si la compta
nous interroge sur
les derniers devis
reçus, on saute sur
l’occasion pour aller
leur répondre autour
d’un café.
On optimise la taille des pièces jointes
en privilégiant l’envoi de fichiers compressés.
Pour stocker
sans peser
On nettoie régulièrement sa boîte email
et on ne garde vraiment que l’essentiel
On vide le cache de son navigateur,
notamment les cookies
et l’historique de navigation
Bref, on trie, on jette, on fait le vide
!
Pour des recherches
web optimisées,
On se crée une liste de favoris
afin de réduire le nombre de nos requêtes
faisant appel à un moteur de recherche.
(Surtout pour ceux qui consultent Wikipédia
36 fois par jour, autant qu’il soit accessible
en 1 clic
!)
On change notre navigateur
pour privilégier les moins énergivores
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Google Chrome
est aujourd’hui
le plus utilisé
en France
(63 % des salariés)
alors qu’il est le plus
gourmand en énergie
(27 kWh pour 1
000
pages vues),
loin devant Firefox.
63
%
Parmi les émissions de gaz à effet
de serre générées par le numérique,
25
%
28
%
47
%
aux infrastructures réseaux
à nos équipements
(ordinateurs,
tablettes, etc.)
sont dues aux data centers
Lorsque l’on
visite un site web,
80
%
de l’énergie
dépensée provient
de l’appareil
de notre action
de navigation
et seulement
20
%
Réduire notre empreinte liée
au numérique passe donc également
par un sérieux tour d’horizon
de notre matériel
! Donc...
ON RALLONGE LA DURÉE
DE VIE DE NOTRE MATÉRIEL
Comme 88 % des Français qui changent
de téléphone portable alors que le précédent
fonctionne encore,
on trouve souvent
que notre ordinateur se fait vieux.
Pourtant,
passer sa durée de vie de
2 ANS
4 ans
à
permet
d’améliorer de
son bilan
environnemental !
+50
%
Cela ne veut pas dire que notre matériel
est immortel
! Lorsque celui-ci
rend l’âme, on recycle
:
En déchèterie,
ils sont pris en charge par
un éco-organisme qui les dépollue :
En montant un partenariat
entreprise avec :
Ou en le ramenant chez notre revendeur
qui s’engage à le reprendre et à en assurer
la revalorisation ou le recyclage au titre
de l’écotaxe payée à l’achat.
Eco-systèmes
EMMAÜS
RESEAU ENVIE
Et on s’équipe durablement,
grâce aux labels environnementaux
qui indiquent les matériels performants
et économes en énergie
:
Et pour notre imprimante,
on préfère les appareils multifonctions
qui consomment jusqu’à 50 % de moins
que les 3 appareils distincts
Quand on sait que les trajets domicile-travail
et les déplacements professionnels sont
le 1
er
poste d’émission de gaz à effet de serre
des activités de bureaux avec 12 millions
de tonnes par an,
on privilégie ses pieds,
son vélo, sa ligne de bus
ou de métro pour se rendre
à son travail si la distance
du trajet le permet.
Depuis le 1
er
janvier 2016,
il est possible pour des salariés qui viennent
au travail à vélo de demander une indemnité
kilométrique.
Le salarié est indemnisé de
25
centimes / KM
Cela peut atteindre jusqu'à
200
€
par an et par cycliste.
Ces 200 euros peuvent être exonérés
de cotisations sociales et de CSG.
Cette proposition incite à la pratique du vélo,
et financièrement c'est du «win-win»
comme on dit en entreprise !
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On travaille dans un espace de coworking,
souvent plus proche de son travail !
Avec les technologies du digital, ces modes
de travail plus flexibles sont désormais
possibles, et ils ont plein d'avantages !
On propose à son employeur
de faire du télétravail
pour ne pas
à avoir à subir la galère et l'angoisse
que les transports peuvent susciter !
En plus, l’entreprise mettant en place cette
manière de travailler est très souvent
gagnante à bien des égards : les employés
sont plus motivés et plus productifs.
Il n'y a plus de retards ni de temps perdus
dans les transports, et il y a une diminution
des frais de bureaux (électricité, eau, etc.).
On partage son véhicule
avec son collègue ou son voisin.
On peut même proposer
la miseen place d’un
On adopte une conduite souple
et on roule à allure modérée.
On évite d’utiliser la climatisation
Plan de mobilité
Il se peut que la distance
nous oblige à utiliser
notre voiture
Pas de panique !
Différentes solutions existent
: