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Au pays de Le Nôtre,
célèbre jardinier
de Versailles, les
jardins sont rois !
1
M
d’hectare
de terre est
cultivée
(autant que
la région Île
de France).
Et c'est ainsi qu'une
surface équivalente à
Naturellement, au sein d’un jardin
pousse, rampe, grouille une formidable
biodiversité.
Des centaines d’espèces
(plantes, vers, oiseaux et mammifères)
et des milliards de micro-organismes
(bactéries, champignons) y interagissent.
Tour à tour dans la peau de la proie
ou du prédateur,
ils créent ensemble
ce havre de paix dans lequel on prend
tant de plaisir à se ressourcer.
Mais parfois, certains d'entre eux, peu coopératifs,
se retrouvent en surnombre et déséquilibrent l’écosystème.
C’est pour les bannir de ses récoltes que l’Homme a un jour
inventé une arme redoutable
:
Chaque organisme considéré comme un ennemi des plantes
doit aujourd’hui affronter un adversaire chimique :
En tête des
pesticides les
plus utilisés
dans les jardins,
on trouve :
En attendant, la France prend quelques mesures
pour limiter l'usage des pesticides.
UN DANGER
IMMÉDIAT
UN
D
ANGER
À LONG TERME
Dans son ouvrage
“Histoire naturelle”,
Pline l'Ancien recommande
l'usage de
l'arsenic dans les
champs en tant qu'insecticide.
I
ER
SIÈCLE
(A
P
. J.-C.)
En Europe, les progrès
de la chimie minérale
conduisent à l'apparition
de fongicides à base
de sulfate cuivre
(dont la fameuse bouillie
bordelaise), des insecticides
et d’insecticides comme
le pythère ou l'arséniate
de plomb.
XIXE
SIÈCLE
Les agriculteurs
de la Grèce antique
ont recours au
soufre
pour protéger leurs
cultures.
1 000 ANS
A
V
. J.-C.
Les vertus
insecticides
du tabac et des
racines de Derris
sont démontrées.
XVI
E
SIÈCLE
Des produits comme le DDD
et le DDT sont répandus
en masse.
Jusqu'en 1985
l'utilisation des pesticides
va doubler tous les dix ans,
les rendant incontournables
dans la majorité des
exploitations agricoles pour
leur
capacité à augmenter
les rendements des terres.
APRÈS 1945
qui contient du sulfate de cuivre
additioné de chaux, à diluer et
pulvériser. Elle agit contre les
champignons. Ce produit toléré en
agriculture biologique est aujourd'hui
un peu controversé, car souvent trop
utilisé et à trop fortes doses. Il ne faut
pas oublier que le sulfate de cuivre
est toxique, et peut causer de graves
brûlures sur certains feuillages !
LA BOUILLIE
BORDELAISE
Le problème, c'est que la guerre contre les "nuisibles"
met en danger la nature dans son ensemble, et la santé
de ceux qui sont exposés à ces produits toxiques.
LE PROBLÈME
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NÉM
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ANCE
TONNES
de pesticides sont
répandues par les
jardiniers amateurs
chaque année.
En France, on retrouve
des résidus de pesticides
dans au moins :
:
Les pesticides s’infiltrent
dans les sols jusqu’aux
nappes d’eau souterraines
ou ruissellent vers les rivières.
Dans les régions où l’agriculture
intensive est pratiquée,
les pesticides contaminent
l’eau desservie à près
de 2 millions
de consommateurs.
POUR
L
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La loi interdit à l'État, aux collectivités
locales et aux établissements publics
d'utiliser des pesticides chimiques dans
les espaces verts publics.
La vente
en libre-service aux particuliers
a également disparu. Désormais,
on ne peut en acheter qu’après
un conseil personnalisé donné
par un vendeur certifié.
DEPUIS LE 1
ER
J
ANVIER 2017
Les jardiniers amateurs
n'auront plus le droit
d'utiliser de pesticides
sauf ceux dont
l'usage est autorisé
en agriculture bio.
AU 1
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J
ANVIER
2019
Les produits
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ARTIR
DU 1
ER
JANVIER
2018
est l’herbicide
chimique le plus
vendu sur la planète.
C’est un désherbant
« total
» qui ne fait
pas le tri entre bonnes
et mauvaises herbes.
Et c’est le composant actif
du Roundup, l’un
des produits phares
du géant Monsanto.
LE GLYPHOSATE
Une victoire pour les bactéries, champignons, pucerons, limaces et autres
festoyeurs? Oui, mais pas pour tout de suite...
Et si on commençait déjà à adopter quelques bons réflexes ?
En cas de contact
avec la peau ou les
yeux,
ces produits
peuvent provoquer
allergies, brûlures,
irritations, maux de tête,
vomissements, diarrhées
ou tremblements.
POUR
L
’HOMME
En plus d’écarter
ou d’éliminer les
organismes jugés nuisibles,
ils font des victimes
collatérales qui n’avaient
rien demandé
: oiseaux,
abeilles et autres insectes.
POUR
L
A
F
AUNE
Certains herbicides
ne font pas dans
la dentelle
:
ils éliminent
tous les végétaux qui
ont la mauvaise idée
de pousser sur
la zone traitée !
POUR
L
A FLORE
la Commission
européenne
décide
de relancer
la procédure
autorisant
l’utilisation
du glyphosate
pendant 10 ans.
Un comité
scientifique
a maintenant
6 mois pour
se prononcer.
MAI
2017
Nouveau
rebondissement,
les experts
de l’Agence
européenne
des produits
chimiques (ECHA)
estiment qu’il
n’y a pas
de preuves
suffisantes
pour mettre
en évidence
le risque
cancérogène
du glyphosate.
MARS
2017
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es.
DÉBUT
2017
La vente
de glyphosate
devait être
interdite
dans l’Union
Européenne,
mais la substance
obtient un sursis
de 18 mois.
ÉTÉ
2016
Une nouvelle
expertise
de l’OMS
et de la FAO
blanchit
l’herbicide,
mais seulement
dans le cadre
d’une exposition
via l’alimentation
MAI
2016
Le glyphosate
a été classé
comme
« cancérogène
probable »
pour l’homme
en cas de forte
exposition
par le Centre
international
de recherche
sur le cancer
de l’OMS.
MARS
2015
ET LE GLYPHOSATE QU'ON
UTILISE DANS NOS JARDINS ?
Il est l'objet d'un vif débat ces dernières années
Au 1
er
janvier 2019,
nous n’aurons plus du tout le droit d’utiliser
de pesticides dans nos jardins, et c’est une
excellente nouvelle, mais qui peut demander
de repenser l’entretien de son jardin.
10 M
de
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des Français, le contact avec
les plantes, les végétaux et les jardins
est capital pour leur équilibre au quotidien.
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%
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y consacrent plus
de deux heures par
semaine.
37
%
Une brève histoire des pesticides
LE PESTICIDE
pesticides :
le mauvais plant !
Pratiques et efficaces, il a fallu peu de temps aux pesticides pour passer
du champ à nos jardins,
aux parcs publics, voiries, voies ferrées ou aires
de loisirs où là aussi, on traque la petite bête. Sauf que les dommages
collatéraux ne sont pas négligeables
: contamination des sols et élimination
d’autres organismes vivants que ceux ciblés. On est bien loin du « jardin
extraordinaire
» que nous chante Charles Trenet. Mais pour le recréer,
il suffit, comme le dit la chanson, d’un peu d’imagination
!
Dans les années 50, nos campagnes subissent une spectaculaire transformation pour augmenter
la productivité agricole
: mécanisation, plantation de cultures aux rendements plus élevés,
développement des surfaces cultivées,
ET recours massif aux pesticides.
Des armes redoutables pour lutter contre tous ceux qui deviennent
une nuisance pour ce nouveau mode de culture intensif :
insectes, rongeurs, champignons, “mauvaises herbes”.
entretiennent
un potager
où ils font pousser
fruits et légumes.
A
U
JOURD’HUI
La plupart des pesticides sont
chimiques, c'est à dire qu'ils résultent
de l'assemblage de plusieurs produits.
Plus de 300 substances actives entrent
ainsi dans la composition de près
de 10
000 produits différents utilisés dans
les champs et les jardins français.
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Une pousse en totale concordance avec le sol, le climat
et l’exposition au soleil donnera le meilleur d’elle-même
et sera donc moins fragile. Lorsqu’il s’agit de semer,
le choix de la date est également déterminant.
Tous les insectes ne sont pas nuisibles,
et certains se délectent des indésirables sans toucher
au reste
! L’appétit de la coccinelle pour le puceron
est connu, mais sachez que le chrysophe ne fait qu’une
bouchée des chenilles et des asticots. Les araignées,
les libellules et les oiseaux font aussi d’excellents alliés.
Pour les attirer, on peut aménager une haie fleurie,
un abri ou une mare. Ou répandre son propre compost
fabriqué à partir de déchets organiques.
C’est plus efficace que de traiter toutes les plantes
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Pour savoir quoi planter
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le site Jardiner Autrement
Le guide des
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le jardinier
L'appli Vigijardin
pour identifier
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des bâches, des filets, des voiles ou des pièges.
C’est moins subtil, c’est sûr, mais c’est efficace.
Recouvrir le sol avec de la paille ou des feuilles mortes
a plusieurs effets bénéfiques
: le sol est mieux aéré
et se dessèche moins en été, les plantes indésirables
poussent plus difficilement et la biodiversité a plus à manger.
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bonnes des mauvaises herbes
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Guide
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Compost
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Dans les année 50, nos campagnes
subissent une spectaculaire
transformation pour augmenter
la productivité agricole : mécanisation,
plantation de cultures aux rendements
plus élevés, développement des
surfaces cultivées, ET recours massif
aux pesticides. Des armes redoutables
pour lutter contre tout ceux qui
deviennent une nuisance pour
ce nouveau mode de culture intensif :
insectes, rongeurs, champignons,
“mauvaises herbes”.
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de pesticides dans nos jardins,
et c’est une excellente nouvelle,
mais qui peut demander de repenser
l’entretien de son jardin.
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SES PESTICIDES
DE SYNTHÈSE
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