Your browser does not support SVG. fermier 1 er prix magasins de producteurs magasins de producteurs Ruche qui dit oui! Ruche qui dit oui! ICI ICI AMAP AMAP FORMATION EN PERMACULTURE FORMATION EN PERMACULTURE Sujet intime et personnel par excellence, l’alimentation cristallise des aspirations et convictions aussi différentes que celles de manger de bons produits de saison, de faire attention à sa santé, de soutenir les agriculteurs, de préserver l’environnement… D’après une étudede l’Obsoco (Observatoire Société et Consommation), des Français déclarent être plus attentifs à leur alimentation depuis 3 ans. Pour notrealimentation, Avant de déguster de bons produits, il faut les acheter.Cette première étape est déterminantedans la qualité de notre alimentation.Dans les faits: À chaque circuit correspond un mode de production et une conception de l’alimentation différents.Cela a un impact pour les hommes, pour les producteurs, et pour l’environnement. des aliments sont encorevendus en grandes surfaces,c’est-à-dire en circuit long. 82 % allons au pluscourt! Ok, mais qu’est ce qui différencie les circuits longs et courts? Dans les faits, voici ce que cela implique pour 3 aliments que l’on consomme très souvent: Circuit long Circuit court VS « Un poulet qui fait 11, 12 semaines, n’est pas à maturité, il n’a pas un goût de poulet. » « Ce qui va donner du goût au yaourt c’est avant tout ce que l’on donne à manger à nos vaches ». Hervé Hardy,éleveur de volailleen raisonné. Gilles Trystram,Directeur général de AgroParisTech. Maylannede Fromentel,productricede yaourts bios. Bon, maintenantqu’on sait tout ça, On prend l’habitudede se renseigner surla provenance de ses aliments On s’approvisionne en circuits courts Si l’on fait ses courses chez des commerçants indépendants,c’est facile, on leur pose directement la question. Si la réponseest floue, c’est qu’il y a un loup, mais au moins on est fixé.Si l’on fait ses courses en grande surface, la toute premièreétape, c’est de prendre le temps de lire les étiquettes.On fait le test: seule l’adresse du distributeur est indiquée et pas celle du producteur? Impossible de connaître le mode de production.au rayon fruits et légumes, seul le pays d’origine est indiqué?On demande aux employés s’ils en savent plus…l’adresse du producteur est indiquée? On se renseigne à son sujet: on appelle s’il y a un numéro, on regarde s’il y a un site internet, etc.Tout cela est fastidieux, et il est extrêmement compliquéd’évaluer les modes de production de ce que l’on mange. Au marché, dans une AMAP, à la Ruche qui Dit Oui!, ou directement chez le producteur: pas de mystère en circuit court, on sait exactement qui produit nos aliments et dans quelles conditions.Les propriétés gustatives des aliments sont généralementsupérieures pour un prix ne dépassant pas celui des produitslabellisés en supermarchés.La taille humaine des exploitations et la pratique d’une agriculturebio ou raisonnée garantissent une production de qualitéet respectueuse de l’environnement.Et bonus, on peut papoter directement avec les producteurs pour en savoir plus sur nos aliments, connaître les astuces pour mieux les conserver, des recettes à tester, etc. On mange de saison C’est le b.a.-ba, mais face aux rayons débordantde fruits exotiques, de tomates, d’avocats, d’agrumes,de fraises toute l’année, on en perd notre latin.Les fruits et légumes vendus hors saison viennent souvent de très loin (gros impact écologique), et sont le plus souvent produits sous serre chauffée, un leurre pour faire croire aux fruits et légumes que c’est le printemps toute l’année! Résultat, ils sont souvent moins bons (tomates au goût d’eau, fraises artificiellement boostées au sucre…) et à haute teneur en pesticides. On télécharge un chouette calendrier des fruits et légumes de saison Le mode de production est garanti sans pesticides, OGM, engrais de synthèse et respectueux de l’environnement. Mais le produit peut venir de partout dans le monde. Que dire de l’impact environnemental d’un produit transporté sur des centaines voire des milliers de kilomètres? Bien sûr, il y a des labels,mais que garantissent-ils? On se lance dans la culturede fruits et légumes Là, il y a plusieurs options en fonction de l’endroitoù l’on vit et de sa main verte:Option easy: on a un bout de jardin (et un peu de temps), on cultive son propre potager. À deux pas de la cuisine, c’est le circuit le plus court possible. Plus besoin de transporter de lourds sacs de courses. Et quel plaisir de croquer dans des fruits et légumes plus que frais!Option collaborative: si on vit en ville, il y a peu de chance pour que l’on installe un verger sur notre balcon. On peut se tourner vers les jardins partagés. Nombreuses sont les villes à redonner des couleurs à leurs friches en offrant l’opportunité aux habitants d’y cultiver fruits, légumes et aromates.Option nulos : on n’y connaît vraiment rien en culture mais on aimerait bien s’y mettre. Si un membre de sa famille est un peu calé en la matière, on le sollicite pour un petit stage intensif.Si on n'est pas doué, mais ambitieux et/ou que l'on recherche une immersion totale dans la nature, on peut opter pour une formation plus poussée: Lancé en 2018, il garantit une agriculture « respectueuse de l’humain et de son environnement » à travers l’usage limité des intrants chimiques,le contrôle des sols, la préservationde l’eau et de l’énergie. La différence avec le bio? Les fruits et légumes ontle droit de pousser sur des substrats nutritifs qui sont interdits en agriculture bio, laquelle n'admet que les culturesen pleine terre. Les fertilisants minéraux et les produits de biocontrôle sont autorisés. Il garantit surtout les qualités gustatives supérieures des aliments. Sans aller jusqu’à l’exigence du label Bio, il respecte un cahier des charges strict dans le respect de pratiques traditionnelles. Plus contraignante que son cousin AB, la mention Nature et Progrès exige que tous les produits (transformés ou non) soient garantis issus de l’agriculture biologique. Interdit de mélanger le bio et le non bio sur la ferme. Les OGM ? Organismes non grata, chez Nature et Progrès on n’en veut pas une trace, même minime. Nouveau venu, il va plus loin que le label AB. Son cahier des charges est plus contraignant (les fermes sont 0% OGM et 100% bio) et il ne s’applique qu’aux produits français. Le logo Fruits et Légumes de France contribueà informer et rassurer le consommateur sur la provenance des fruits et légumes de France. Mais il ne donne pas d’indication sur le mode de production ou la prise en compte des critères environnementaux. Les labels AOP et IGP garantissent qu’un produit est originaire de la région ou du lieu dont il porte le nom, que sa qualité ou ses caractères sont dus au milieu géographique, et qu’il est produit, transformé et élaboré dans une aire géographique délimitée. Vous en connaissez plein : la châtaigne d’Ardèche, la noix du Périgord, la lentille verte du Puy, les pommes de terre de l’île de Ré… Une infographie réalisée en partenariat avec :Sources:Et si on mangeait local ? Patrick Philipon, Yuna Chiffoleau, Frédéric Wallet, 2017ADEME l Conseil Economique, Social et EnvironnementalMinistère de l’agriculture et de l’alimentation 70 % 10 % des Français se tournent vers les circuits courts. Vente Ouvert Ce sont les marchés,les Amaps, les fermes, La Ruche qui dit Oui! etc. Ce sont les grandes surfaces, supermarchés, hypermarchés, etc. Production Les exploitations sont à taille humaine. La production est soit raisonnée, soit bio mais toujours respectueusede la nature et des animaux.Les produits chimiquessont limités voire bannis. Elle est essentiellement conventionnelle intensive (plantations sous-serre, élevage industriel, etc.). Gourmande en produits chimiques qui appauvrissent les sols, polluent les nappes phréatiques, mettent en danger la biodiversité. Transparence On connaîtle producteur,la provenance,le mode de production,la compositiondes aliments. On ne connaît ni le producteur ni les conditions de production de ce que l’on mange. Provenance Dans les circuits courts de proximité, les aliments sont produits de 0 à 250 km du lieu de vente. Une partie des produits vient de France mais une autre fait aussi beaucoup de voyageavant d’atterrir dans notre panier (en moyenne 3000 km). Qualité Fraîchement récoltés, les produits changent avec les saisons. Des produits standardisés, calibrés, identiques, disponibles toute l’année sans respect des saisons. Circuit long Circuit court Circuit long Circuit court Prix À qualité égale, les prix sont les mêmes qu’en grande distribution. Des premiers prix bon marché mais au détriment du respect de l'environnement, des animaux, des hommes. Rémunérationdu producteur Comme il n’y a pas ou peu d’intermédiaires, le prix de la vente couvre tous les frais du producteur. Des produits achetés au prix le plus bas possible auprès des producteurs. Circuit long Circuit court Circuit long Circuit court Lien social Les producteurs sont au contact des consommateurs avec qui ils échangent sur leur métier pour comprendre leurs attentes. Surreprésentationde la Golden (30 %des pommeraies françaises), dela Gala et dela Pink Lady. Reçoit en moyenne 22,8 traitements fongicides. Contient également des pesticides. Vendue jusqu’à1 an après avoirété cueillie grâce aux agents conservateurs. Une plus grandediversité de pommeset d’anciennes variétés remises au goût du jour. « Les pommes sont vendues de septembreau moment de la cueillette à avril. » Roland Godefroy, producteur de pommes bios. Utilisation de produits naturels: zinc, soufre,ou pièges à insectes. Les producteurs sont déconnectés des consommateurset réciproquement. Circuit long Circuit court La pomme Elle est le fruit le plus cultivé de France, et nous en sommes de grands amateurs avec 14 kgde pommes croquéespar an/habitant. Circuit long Circuit court Lait provenant dedifférentes exploitations.Conditions d’élevagedes vaches inconnues.Contient du lait…et parfois, desingrédients bonus:conservateurs,exhausteurs desaveurs, ou correcteursd’acidité, agentsde texture, etc.Prix d’achat du laitimposé aux producteurspar les fabricants de yaourtstrop bas pour couvrir leurs frais. Le yaourt nature Dessert leplus consommépar les Françaisavec les fruits,ils en mangent en moyenne30 kg par an, soit 240 pots. Circuit long Circuit court Accès à l’extérieur : 8 poulets /m 2 . Races plus nobles, ou espèces locales. Abattage à 13 semaines minimum. élevé en France à proximité du lieu de vente. Traitements antibiotiques bannis en bio, en ultime recours en raisonné. Les céréales sont la plupart du temps produites sur place sans traitement chimique. Poids : environ 2,3 kg. Yaourt fabriquélà où les vaches sont élevées ou à proximité.Nourriture des vaches produite en majorité sur place.Ne contient ni additifs ni conservateurs.Prix fixé par le producteur qui lui permet de rentrer dans ses frais de production. Pas d’accès à l’extérieur : 25 poulets /m 2 . Races sélectionnées pour leur croissance rapide. Abattage à 5 semaines en moyenne. Antibiotiques autorisés. Nourri aux céréales riches en protéines pour accélérer la croissance, comme le soja. 44 % des poulets entiers et 80 % des poulets en morceaux sont importés (pays européens, Brésil, Thaïlande). Poids moyen : 1,8 kg. Le poulet Après le porc, c’est la viande la plus consommée en France, avec1 million de tonnes de poulet dans nos assiettes chaque année. Ouvert « En réalité, on achète à la fois en circuit court et en supermarché. On fait cohabiter plusieurs systèmes alimentaires en même temps. »
Your browser does not support SVG. Pour notrealimentation, allons au pluscourt! D’après une étude de l’Obsoco (Observatoire Société et Consommation), des Français déclarent être plus attentifs à leur alimentation depuis 3 ans. 82 % Sujet intime et personnel par excellence, l’alimentation cristallise des aspirations et convictions aussi différentes que celles de manger de bons produits de saison, de faire attention à sa santé, de soutenir les agriculteurs, de préserver l’environnement… Avant de déguster de bons produits, il faut les acheter.Cette première étape est déterminante dans la qualité de notre alimentation.Dans les faits: 70 % des aliments sont encorevendus en grandes surfaces,c’est-à-dire en circuit long. Gilles Trystram,Directeur général de AgroParisTech. « En réalité, on achète à la fois en circuit court et en supermarché. On fait cohabiter plusieurs systèmes alimentaires en même temps. » 10 % des Français se tournent vers les circuits courts. À chaque circuit correspond un mode de production et uneconception de l’alimentation différents. Cela a un impact pour les hommes, pour les producteurs, et pour l’environnement. Ok, mais qu’est ce qui différencie les circuits longs et courts? Circuit long Circuit court VS Vente Ce sont les marchés,les Amaps, les fermes, La Ruche qui dit Oui! etc. Ce sont les grandes surfaces, supermarchés, hypermarchés, etc. Ouvert Production Les exploitations sont à taille humaine. La production est soit raisonnée, soit bio mais toujours respectueusede la nature et des animaux.Les produits chimiquessont limités voire bannis. Elle est essentiellement conventionnelle intensive (plantations sous-serre, élevage industriel, etc.). Gourmande en produits chimiques qui appauvrissent les sols, polluent les nappes phréatiques, mettent en danger la biodiversité. Transparence On connaîtle producteur,la provenance,le mode de production,la compositiondes aliments. On ne connaît ni le producteur ni les conditions de production de ce que l’on mange. Provenance Dans les circuits courts de proximité, les aliments sont produits de 0 à 250 km du lieu de vente. Une partie des produits vient de France mais une autre fait aussi beaucoup de voyageavant d’atterrir dans notre panier (en moyenne 3000 km). Qualité Fraîchement récoltés, les produits changent avec les saisons. Des produits standardisés, calibrés, identiques, disponibles toute l’année sans respect des saisons. Prix À qualité égale, les prix sont les mêmes qu’en grande distribution. Des premiers prix bon marché mais au détriment du respect de l'environnement, des animaux, des hommes. Rémunérationdu producteur Comme il n’y a pas ou peu d’intermédiaires, le prix de la vente couvre tous les frais du producteur. Des produits achetés au prix le plus bas possible auprès des producteurs. Lien social Les producteurs sont au contact des consom-mateurs avec qui ils échangent sur leur métier pour comprendre leurs attentes. Les produc-teurs sont déconnectés des consom-mateurset réciproque-ment. Dans les faits, voici ce que cela implique pour 3 aliments que l’on consomme très souvent: La pomme Elle est le fruit le plus cultivé de France, et nous en sommes de grands amateurs avec 14 kg de pommes croquées par an/habitant. Surreprésenta- tion de la Golden (30 % des pommeraies françaises), dela Gala et dela Pink Lady. Reçoit en moyenne 22,8 traitements fongicides. Contient également des pesticides.Vendue jusqu’à1 an après avoirété cueillie grâce aux agents conservateurs. Une plus grande diversité de pommes et d’anciennes variétés remises au goût du jour.« Les pommes sont vendues de septembre au moment de la cueillette à avril. » Roland Godefroy, producteur de pommes bios.Utilisation de produits naturels: zinc, soufre,ou pièges à insectes. Le poulet Après le porc, c’est la viande la plus consommée en France, avec 1 million de tonnes de poulet dans nos assiettes chaque année. fermier 1 er prix Accès à l’extérieur : 8 poulets /m 2 . Races plus nobles, ou espèces locales. Abattage à 13 semaines minimum. élevé en France à proximité du lieu de vente. Traitements antibiotiques bannis en bio, en ultime recours en raisonné. Les céréales sont la plupart du temps produites sur place sans traitement chimique. Poids : environ 2,3 kg. « Un poulet qui fait 11, 12 semaines, n’est pas à maturité, il n’a pas un goût de poulet. » Hervé Hardy,éleveur de volailleen raisonné. Pas d’accès à l’extérieur : 25 poulets /m 2 . Races sélectionnées pour leur croissance rapide. Abattage à 5 semaines en moyenne. Antibiotiques autorisés. Nourri aux céréales riches en protéines pour accélérer la croissance, comme le soja. 44 % des poulets entiers et 80 % des poulets en morceaux sont importés (pays européens, Brésil, Thaïlande). Poids moyen : 1,8 kg. Le yaourt nature Lait provenant de différentes exploitations.Conditions d’élevagedes vaches inconnues.Contient du lait…et parfois, desingrédients bonus: conservateurs,exhausteurs de saveurs, ou correcteursd’acidité, agentsde texture, etc.Prix d’achat du lait imposé aux producteurspar les fabricants de yaourtstrop bas pour couvrir leurs frais. Yaourt fabriquélà où les vaches sont élevées ou à proximité.Nourriture des vaches produite en majorité sur place.Ne contient ni additifs ni conservateurs.Prix fixé par le producteur qui lui permet de rentrer dans ses frais de production. Dessert le plus consommépar les Français avec les fruits,ils en mangent en moyenne30 kg par an, soit 240 pots. « Ce qui va donner du goût au yaourt c’est avant tout ce que l’on donne à manger à nos vaches ». Maylannede Fromentel,productricede yaourts bios. À chaque circuit correspond un mode de production et uneconception de l’alimentation différents. Cela a un impact pour les hommes, pour les producteurs, et pour l’environnement.
Your browser does not support SVG. Bon, maintenantqu’on sait tout ça, On prend l’habitude de se renseigner sur la provenance de ses aliments Si l’on fait ses courses chez des commerçants indépendants, c’est facile, on leur pose directement la question. Si la réponse est floue, c’est qu’il y a un loup, mais au moins on est fixé.Si l’on fait ses courses en grande surface, la toute première étape, c’est de prendre le temps de lire les étiquettes. On fait le test: seule l’adresse du distributeur est indiquée et pas celle du producteur? Impossible de connaître le mode de production.au rayon fruits et légumes, seul le pays d’origine est indiqué? On demande aux employés s’ils en savent plus…l’adresse du producteur est indiquée? On se renseigne à son sujet: on appelle s’il y a un numéro, on regarde s’il y a un site internet, etc.Tout cela est fastidieux, et il est extrêmement compliqué d’évaluer les modes de production de ce que l’on mange. Le mode de production est garanti sans pesticides, OGM, engrais de synthèse et respectueux de l’environnement. Mais le produit peut venir de partout dans le monde. Que dire de l’impact environnemental d’un produit transporté sur des centaines voire des milliers de kilomètres? Bien sûr, il y a des labels,mais que garantissent-ils? Lancé en 2018, il garantit une agriculture « respectueuse de l’humain et de son environnement » à travers l’usage limité des intrants chimiques, le contrôle des sols, la préservation de l’eau et de l’énergie. La différence avec le bio? Les fruits et légumes ont le droit de pousser sur des substrats nutritifs qui sont interdits en agriculture bio, laquelle n'admet que les cultures en pleine terre. Les fertilisants minéraux et les produits de biocontrôle sont autorisés. Nouveau venu, il va plus loin que le label AB. Son cahier des charges est plus contraignant (les fermes sont 0% OGM et 100% bio) et il ne s’applique qu’aux produits français. Il garantit surtout les qualités gustatives supérieures des aliments. Sans aller jusqu’à l’exigence du label Bio, il respecte un cahier des charges strict dans le respect de pratiques traditionnelles. Plus contraignante que son cousin AB, la mention Nature et Progrès exige que tous les produits (transformés ou non) soient garantis issus de l’agriculture biologique. Interdit de mélanger le bio et le non bio sur la ferme. Les OGM ? Organismes non grata, chez Nature et Progrès on n’en veut pas une trace, même minime. Le logo Fruits et Légumes de France contribue à informer et rassurer le consommateur sur la provenance des fruits et légumes de France. Mais il ne donne pas d’indication sur le mode de production ou la prise en compte des critères environnementaux. Les labels AOP et IGP garantissent qu’un produit est originaire de la région ou du lieu dont il porte le nom, que sa qualité ou ses caractères sont dus au milieu géographique, et qu’il est produit, transformé et élaboré dans une aire géographique délimitée. Vous en connaissez plein : la châtaigne d’Ardèche, la noix du Périgord, la lentille verte du Puy, les pommes de terre de l’île de Ré… On s’approvisionne en circuits courts Au marché, dans une AMAP, à la Ruche qui Dit Oui!, ou directement chez le producteur: pas de mystère en circuit court, on sait exactement qui produitnos aliments et dans quelles conditions.Les propriétés gustatives des aliments sont généralement supérieures pour un prix ne dépassant pas celui des produits labellisés en supermarchés.La taille humaine des exploitations et la pratique d’une agriculture bio ou raisonnée garantissent une production de qualité et respectueuse de l’environnement.Et bonus, on peut papoter directement avec les producteurs pour en savoir plus sur nos aliments, connaître les astuces pour mieux les conserver, des recettes à tester, etc. Ouvert On mange de saison C’est le b.a.-ba, mais face aux rayons débordant de fruits exotiques, de tomates, d’avocats, d’agrumes, de fraises toute l’année, on en perd notre latin.Les fruits et légumes vendus hors saison viennent souvent de très loin (gros impact écologique), et sont le plus souvent produits sous serre chauffée, un leurre pour faire croire aux fruits et légumes que c’est le printemps toute l’année! Résultat, ils sont souvent moins bons (tomates au goût d’eau, fraises artificiellement boostées au sucre…) et à haute teneur en pesticides. On télécharge un chouette calendrier des fruits et légumes de saison On se lance dans la culturede fruits et légumes Là, il y a plusieurs options en fonction de l’endroit où l’on vit et de sa main verte:Option easy: on a un bout de jardin (et un peu de temps), on cultive son propre potager. À deux pas de la cuisine, c’est le circuit le plus court possible. Plus besoin de transporter de lourds sacs de courses. Et quel plaisir de croquer dans des fruits et légumes plus que frais!Option collaborative: si on vit en ville, il y a peu de chance pour que l’on installe un verger sur notre balcon. On peut se tourner vers les jardins partagés. Nombreuses sont les villes à redonner des couleurs à leurs friches en offrant l’opportunité aux habitants d’y cultiver fruits, légumes et aromates.Option nulos : on n’y connaît vraiment rien en culture mais on aimerait bien s’y mettre. Si un membre de sa famille est un peu calé en la matière, on le sollicite pour un petit stage intensif.Si on n'est pas doué, mais ambitieux et/ou que l'on recherche une immersion totale dans la nature, on peut opter pour une formation plus poussée: Une infographie réalisée en partenariat avec :Sources:Et si on mangeait local ? Patrick Philipon, Yuna Chiffoleau, Frédéric Wallet, 2017ADEME l Conseil Economique, Social et EnvironnementalMinistère de l’agriculture et de l’alimentation magasins de producteurs Ruche qui dit oui! AMAP ICI FORMATION EN PERMACULTURE