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f
e
r
mie
r
1
e
r
p
r
i
x
magasins de producteurs
magasins de producteurs
Ruche qui dit oui
!
Ruche qui dit oui
!
ICI
ICI
AMAP
AMAP
FORMATION EN PERMACULTURE
FORMATION EN PERMACULTURE
Sujet intime et personnel par excellence, l’alimentation cristallise
des aspirations et convictions aussi différentes que celles de
manger de bons produits de saison, de faire attention à sa santé,
de soutenir les agriculteurs, de préserver l’environnement…
D’après une étude
de l’Obsoco (Observatoire
Société et Consommation),
des Français
déclarent être
plus attentifs
à leur alimentation
depuis 3 ans.
Pour notre
alimentation,
Avant de déguster de bons
produits, il faut les acheter.
Cette première étape est déterminante
dans la qualité de notre alimentation.
Dans les faits
:
À chaque circuit correspond un mode de production
et une conception de l’alimentation différents.
Cela a un impact pour les hommes, pour les
producteurs, et pour l’environnement.
des aliments sont encore
vendus en grandes surfaces,
c’est-à-dire en circuit long.
82
%
allons au plus
court
!
Ok, mais qu’est ce qui
différencie les circuits
longs et courts
?
Dans les faits, voici ce que cela
implique pour 3 aliments que l’on
consomme très souvent
:
Circuit long
Circuit court
VS
« Un poulet qui fait
11, 12 semaines,
n’est pas à maturité,
il n’a pas un goût de
poulet
. »
« Ce qui va donner
du goût au yaourt
c’est avant tout ce
que l’on donne à
manger à nos
vaches ».
Hervé Hardy
,
éleveur de volaille
en raisonné.
Gilles Trystram
,
Directeur général
de AgroParisTech.
Maylanne
de Fromentel,
productrice
de yaourts bios.
Bon, maintenant
qu’on sait tout ça,
On prend l’habitude
de se renseigner sur
la provenance de ses aliments
On s’approvisionne
en circuits courts
Si l’on fait ses courses chez des commerçants indépendants,
c’est facile, on leur pose directement la question.
Si la réponse
est floue, c’est qu’il y a un loup, mais au moins on est fixé.
Si l’on fait ses courses en grande surface,
la toute première
étape, c’est de prendre le temps de lire les étiquettes.
On fait le test
:
•
seule l’adresse du distributeur est indiquée
et pas celle du
producteur
? Impossible de connaître le mode de production.
•
au rayon fruits et légumes,
seul le pays d’origine est indiqué
?
On demande aux employés s’ils en savent plus…
•
l’adresse du producteur est indiquée
?
On se renseigne à son sujet
:
on appelle s’il y a un numéro, on regarde s’il y a un site internet, etc.
Tout cela est fastidieux, et il est extrêmement compliqué
d’évaluer les modes de production de ce que l’on mange.
Au marché, dans une AMAP, à la Ruche qui Dit Oui
!, ou directement
chez le producteur
: pas de mystère en circuit court, on sait
exactement qui produit nos aliments et dans quelles conditions.
Les propriétés gustatives des aliments sont généralement
supérieures
pour un prix ne dépassant pas celui des produits
labellisés en supermarchés.
La
taille humaine des exploitations
et la pratique d’une
agriculture
bio ou raisonnée
garantissent une production de qualité
et respectueuse de l’environnement.
Et bonus, on peut papoter directement avec les producteurs
pour en savoir plus sur nos aliments, connaître les astuces
pour mieux les conserver, des recettes à tester, etc.
On mange de saison
C’est le b.a.-ba, mais face aux rayons débordant
de fruits exotiques, de tomates, d’avocats, d’agrumes,
de fraises toute l’année, on en perd notre latin.
Les fruits et légumes vendus hors saison viennent souvent
de très loin (gros impact écologique), et sont le plus
souvent produits sous serre chauffée, un leurre pour faire
croire aux fruits et légumes que c’est le printemps toute
l’année
!
Résultat, ils sont souvent moins bons
(tomates
au goût d’eau, fraises artificiellement boostées au sucre…)
et à haute teneur en pesticides.
On télécharge un chouette
calendrier des fruits
et légumes de saison
Le mode de production est garanti sans
pesticides, OGM, engrais de synthèse
et respectueux de l’environnement.
Mais le produit peut venir de partout
dans le monde. Que dire de l’impact
environnemental d’un produit
transporté sur des centaines voire
des milliers de kilomètres
?
Bien sûr, il y a des labels,
mais que garantissent-ils
?
On se lance dans la culture
de fruits et légumes
Là, il y a plusieurs options en fonction de l’endroit
où l’on vit et de sa main verte
:
Option easy
: on a un bout de jardin (et un peu de temps),
on cultive son propre potager. À deux pas de la cuisine,
c’est le circuit le plus court possible. Plus besoin
de transporter de lourds sacs de courses. Et quel plaisir
de croquer dans des fruits et légumes plus que frais
!
Option collaborative
: si on vit en ville, il y a peu
de chance pour que l’on installe un verger sur notre
balcon. On peut se tourner vers les jardins partagés.
Nombreuses sont les villes à redonner des couleurs
à leurs friches en offrant l’opportunité aux habitants
d’y cultiver fruits, légumes et aromates.
Option nulos
: on n’y connaît vraiment rien en culture mais
on aimerait bien s’y mettre. Si un membre de sa famille est
un peu calé en la matière, on le sollicite pour un petit
stage intensif.
Si on n'est pas doué, mais ambitieux et/ou que l'on
recherche une immersion totale dans la nature,
on peut opter pour une formation plus poussée
:
Lancé en 2018, il garantit une
agriculture « respectueuse de l’humain
et de son environnement » à travers
l’usage limité des intrants chimiques,
le contrôle des sols, la préservation
de l’eau et de l’énergie. La différence
avec le bio
? Les fruits et légumes ont
le droit de pousser sur des substrats
nutritifs qui sont interdits en agriculture
bio, laquelle n'admet que les cultures
en pleine terre. Les fertilisants minéraux
et les produits de biocontrôle sont
autorisés.
Il garantit surtout les qualités gustatives
supérieures des aliments. Sans aller jusqu’à
l’exigence du label Bio, il respecte un cahier
des charges strict dans le respect de pratiques
traditionnelles.
Plus contraignante que son cousin AB,
la mention Nature et Progrès exige que tous
les produits (transformés ou non) soient
garantis issus de l’agriculture biologique.
Interdit de mélanger le bio et le non bio sur
la ferme. Les OGM ? Organismes non grata,
chez Nature et Progrès on n’en veut pas une
trace, même minime.
Nouveau venu, il va plus loin que
le label AB. Son cahier des charges
est plus contraignant (les fermes
sont 0% OGM et 100% bio) et il ne
s’applique qu’aux produits français.
Le logo Fruits et Légumes de France contribue
à informer et rassurer le consommateur sur
la provenance des fruits et légumes de France.
Mais il ne donne pas d’indication sur le mode
de production ou la prise en compte des critères
environnementaux.
Les labels AOP et IGP garantissent qu’un produit est
originaire de la région ou du lieu dont il porte le nom,
que sa qualité ou ses caractères sont dus au milieu
géographique, et qu’il est produit, transformé et
élaboré dans une aire géographique délimitée.
Vous en connaissez plein : la châtaigne d’Ardèche,
la noix du Périgord, la lentille verte du Puy,
les pommes de terre de l’île de Ré…
Une infographie réalisée en partenariat avec :
Sources
:
Et si on mangeait local ? Patrick Philipon, Yuna Chiffoleau, Frédéric Wallet, 2017
ADEME l Conseil Economique, Social et Environnemental
Ministère de l’agriculture et de l’alimentation
70
%
10
%
des Français se
tournent vers les
circuits courts.
Vente
Ouvert
Ce sont les marchés,
les Amaps, les fermes,
La Ruche qui dit Oui
! etc.
Ce sont les grandes
surfaces, supermarchés,
hypermarchés, etc.
Production
Les exploitations sont à taille
humaine.
La production est
soit raisonnée, soit bio mais
toujours respectueuse
de la nature et des animaux.
Les produits chimiques
sont limités voire bannis.
Elle est essentiellement
conventionnelle intensive
(plantations sous-serre, élevage
industriel, etc.). Gourmande en
produits chimiques qui
appauvrissent les sols, polluent
les nappes phréatiques, mettent
en danger la biodiversité.
Transparence
On connaît
le producteur,
la provenance,
le mode de production,
la composition
des aliments.
On ne connaît
ni le producteur
ni les conditions
de production de
ce que l’on mange.
Provenance
Dans les circuits
courts de proximité,
les aliments sont
produits de 0 à 250 km
du lieu de vente.
Une partie des produits
vient de France
mais
une autre fait aussi
beaucoup de voyage
avant d’atterrir dans notre
panier (en moyenne
3
000 km).
Qualité
Fraîchement récoltés,
les produits changent
avec les saisons.
Des produits
standardisés, calibrés,
identiques, disponibles
toute l’année sans
respect des saisons.
Circuit long
Circuit court
Circuit long
Circuit court
Prix
À qualité égale, les prix
sont les mêmes
qu’en
grande distribution.
Des premiers prix
bon marché
mais
au détriment du respect
de l'environnement, des
animaux, des hommes.
Rémunération
du producteur
Comme il n’y a pas ou
peu d’intermédiaires,
le
prix de la vente couvre
tous les frais du
producteur.
Des produits achetés au
prix le plus bas possible
auprès des producteurs.
Circuit long
Circuit court
Circuit long
Circuit court
Lien social
Les producteurs sont au
contact des consommateurs
avec qui ils échangent sur
leur métier pour comprendre
leurs attentes.
Surreprésentation
de la Golden
(30 %
des pommeraies
françaises), de
la Gala et de
la Pink Lady.
Reçoit en moyenne
22,8 traitements
fongicides.
Contient
également des pesticides.
Vendue jusqu’à
1 an après avoir
été cueillie
grâce aux
agents conservateurs.
Une plus grande
diversité de pommes
et d’anciennes variétés
remises au goût du jour.
« Les pommes sont
vendues de septembre
au moment de la
cueillette à avril. »
Roland Godefroy,
producteur de
pommes bios.
Utilisation de produits
naturels
:
zinc, soufre,
ou pièges à insectes.
Les producteurs sont
déconnectés
des
consommateurs
et réciproquement.
Circuit long
Circuit court
La pomme
Elle est le fruit le plus
cultivé de France,
et nous
en sommes de grands
amateurs avec 14 kg
de pommes croquées
par an/habitant.
Circuit long
Circuit court
Lait provenant de
différentes exploitations.
Conditions d’élevage
des vaches inconnues.
Contient du lait…
et parfois, des
ingrédients bonus
:
conservateurs,
exhausteurs de
saveurs, ou correcteurs
d’acidité, agents
de texture, etc.
Prix d’achat du lait
imposé aux producteurs
par les fabricants de yaourts
trop bas pour couvrir leurs frais.
Le yaourt
nature
Dessert le
plus consommé
par les Français
avec les fruits,
ils en mangent en moyenne
30 kg par an, soit 240 pots.
Circuit long
Circuit court
Accès à l’extérieur :
8 poulets /m
2
.
Races plus nobles,
ou espèces locales.
Abattage à 13
semaines
minimum.
élevé en France
à proximité du lieu
de vente.
Traitements
antibiotiques bannis
en bio,
en ultime
recours en raisonné.
Les céréales sont
la plupart du temps
produites sur place
sans traitement
chimique.
Poids
:
environ 2,3 kg.
Yaourt fabriqué
là où les vaches sont
élevées
ou à proximité.
Nourriture des vaches
produite en majorité
sur place.
Ne contient
ni additifs ni
conservateurs.
Prix fixé par
le producteur
qui lui
permet de rentrer dans
ses frais de production.
Pas d’accès
à l’extérieur :
25 poulets /m
2
.
Races
sélectionnées
pour leur
croissance
rapide.
Abattage
à 5 semaines
en moyenne.
Antibiotiques
autorisés.
Nourri aux céréales
riches en protéines
pour accélérer
la croissance,
comme le soja.
44 % des poulets entiers
et 80 % des poulets en morceaux
sont importés
(pays européens,
Brésil, Thaïlande).
Poids moyen
:
1,8 kg.
Le poulet
Après le porc,
c’est la viande la
plus consommée
en France,
avec
1 million de tonnes
de poulet dans
nos assiettes
chaque année.
Ouvert
« En réalité, on achète
à la fois en circuit court
et en supermarché. On
fait cohabiter plusieurs
systèmes alimentaires
en même temps. »
Your browser does not support SVG.
Pour notre
alimentation,
allons au plus
court
!
D’après une étude
de l’Obsoco (Observatoire
Société et Consommation),
des Français
déclarent
être plus
attentifs à leur
alimentation
depuis 3 ans.
82
%
Sujet intime et personnel
par excellence, l’alimentation
cristallise des aspirations
et convictions aussi différentes
que celles de manger de bons
produits de saison, de faire
attention à sa santé, de soutenir
les agriculteurs, de préserver
l’environnement…
Avant de déguster de bons
produits, il faut les acheter.
Cette première étape est
déterminante dans la qualité de
notre alimentation.
Dans les faits
:
70
%
des aliments sont encore
vendus en grandes surfaces,
c’est-à-dire en circuit long.
Gilles Trystram
,
Directeur général
de AgroParisTech.
« En réalité, on achète
à la fois en circuit court
et en supermarché. On
fait cohabiter plusieurs
systèmes alimentaires
en même temps. »
10
%
des Français
se tournent
vers les
circuits
courts.
À chaque circuit correspond
un mode de production et une
conception de l’alimentation
différents.
Cela a un impact pour
les hommes, pour les producteurs,
et pour l’environnement.
Ok, mais qu’est
ce qui différencie
les circuits longs
et courts
?
Circuit
long
Circuit
court
VS
Vente
Ce sont
les marchés,
les Amaps,
les fermes,
La Ruche qui
dit Oui
! etc.
Ce sont les
grandes
surfaces,
supermarchés,
hypermarchés,
etc.
Ouvert
Production
Les
exploitations
sont à taille
humaine.
La
production est
soit raisonnée,
soit bio mais
toujours
respectueuse
de la nature
et des animaux.
Les produits
chimiques
sont limités
voire bannis.
Elle est
essentiellement
conventionnelle
intensive
(plantations
sous-serre,
élevage industriel,
etc.). Gourmande
en produits
chimiques qui
appauvrissent les
sols, polluent les
nappes
phréatiques,
mettent en danger
la biodiversité.
Transparence
On connaît
le producteur,
la provenance,
le mode de
production,
la composition
des aliments.
On ne connaît
ni le producteur
ni les conditions
de production
de ce que l’on
mange.
Provenance
Dans les circuits
courts de
proximité,
les aliments
sont produits
de 0 à 250 km
du lieu de
vente.
Une partie des
produits vient
de France
mais
une autre fait
aussi beaucoup
de voyage
avant d’atterrir
dans notre panier
(en moyenne
3
000 km).
Qualité
Fraîchement
récoltés,
les produits
changent
avec les
saisons.
Des produits
standardisés,
calibrés,
identiques,
disponibles
toute l’année
sans respect
des saisons.
Prix
À qualité
égale, les
prix sont
les mêmes
qu’en grande
distribution.
Des premiers
prix bon marché
mais au
détriment
du respect de
l'environnement,
des animaux,
des hommes.
Rémunération
du producteur
Comme il n’y
a pas ou peu
d’intermédiaires,
le prix de la
vente couvre
tous les frais
du producteur.
Des produits
achetés au
prix
le plus bas
possible
auprès
des producteurs.
Lien social
Les producteurs
sont au contact
des consom-
mateurs
avec qui
ils échangent sur
leur métier pour
comprendre
leurs attentes.
Les produc-
teurs sont
déconnectés
des consom-
mateurs
et réciproque-
ment.
Dans les faits,
voici ce que cela
implique pour 3
aliments que l’on
consomme très
souvent
:
La pomme
Elle est le fruit le plus cultivé de
France,
et nous en sommes de
grands amateurs avec 14 kg de
pommes croquées par an/habitant.
Surreprésenta-
tion de la
Golden
(30 %
des pommeraies
françaises), de
la Gala et de
la Pink Lady.
Reçoit en
moyenne
22,8 traitements
fongicides.
Contient
également des
pesticides.
Vendue jusqu’à
1 an après avoir
été cueillie
grâce aux agents
conservateurs.
Une plus grande
diversité de
pommes
et
d’anciennes
variétés remises
au goût du jour.
« Les pommes
sont vendues
de septembre
au moment
de la cueillette
à avril. »
Roland
Godefroy,
producteur de
pommes bios.
Utilisation
de produits
naturels
:
zinc, soufre,
ou pièges
à insectes.
Le poulet
Après le porc, c’est la viande la
plus consommée en France,
avec
1 million de tonnes de poulet dans
nos assiettes chaque année.
f
e
r
mie
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1
e
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x
Accès à
l’extérieur :
8 poulets /m
2
.
Races plus
nobles,
ou
espèces locales.
Abattage à 13
semaines
minimum.
élevé en France
à proximité du
lieu de vente.
Traitements
antibiotiques
bannis en bio,
en ultime
recours en
raisonné.
Les céréales
sont la plupart
du temps
produites sur
place
sans
traitement
chimique.
Poids
:
environ 2,3 kg.
« Un poulet
qui fait 11, 12
semaines, n’est
pas à maturité,
il n’a pas un goût
de poulet
. »
Hervé Hardy
,
éleveur de
volaille
en raisonné.
Pas d’accès à
l’extérieur :
25
poulets /m
2
.
Races
sélectionnées
pour leur
croissance
rapide.
Abattage à 5
semaines
en
moyenne.
Antibiotiques
autorisés.
Nourri aux
céréales riches
en protéines
pour accélérer la
croissance,
comme le soja.
44 % des
poulets entiers
et 80 % des
poulets en
morceaux sont
importés
(pays
européens,
Brésil,
Thaïlande).
Poids moyen
:
1,8 kg.
Le yaourt
nature
Lait provenant
de différentes
exploitations.
Conditions
d’élevage
des vaches
inconnues.
Contient du lait…
et parfois, des
ingrédients
bonus
:
conservateurs,
exhausteurs
de saveurs,
ou correcteurs
d’acidité, agents
de texture, etc.
Prix d’achat
du lait imposé
aux producteurs
par les fabricants
de yaourts
trop bas pour
couvrir leurs
frais.
Yaourt fabriqué
là où les vaches
sont élevées
ou
à proximité.
Nourriture des
vaches produite
en majorité
sur place.
Ne contient
ni additifs ni
conservateurs.
Prix fixé par
le producteur
qui lui permet
de rentrer dans
ses frais de
production.
Dessert le plus consommé
par les Français
avec les fruits,
ils en mangent en moyenne
30 kg par an, soit 240 pots.
« Ce qui va donner
du goût au yaourt
c’est avant tout ce
que l’on donne à
manger à nos
vaches ».
Maylanne
de Fromentel,
productrice
de yaourts bios.
À chaque circuit correspond
un mode de production et une
conception de l’alimentation
différents.
Cela a un impact pour
les hommes, pour les producteurs,
et pour l’environnement.
Your browser does not support SVG.
Bon, maintenant
qu’on sait tout ça,
On prend
l’habitude de
se renseigner sur
la provenance
de ses aliments
Si l’on fait ses courses chez des
commerçants indépendants, c’est
facile, on leur pose directement la
question.
Si la réponse est floue,
c’est qu’il y a un loup, mais au moins
on est fixé.
Si l’on fait ses courses en grande
surface,
la toute première étape,
c’est de prendre le temps de lire les
étiquettes. On fait le test
:
•
seule l’adresse du distributeur
est indiquée
et pas celle du
producteur
? Impossible de
connaître le mode de production.
•
au rayon fruits et légumes,
seul
le pays d’origine est indiqué
?
On demande aux employés s’ils
en savent plus…
•
l’adresse du producteur est
indiquée
?
On se renseigne à son
sujet
: on appelle s’il y a un numéro,
on regarde s’il y a un site internet,
etc.
Tout cela est fastidieux, et il est
extrêmement compliqué d’évaluer
les modes de production de ce que
l’on mange.
Le mode de production est garanti
sans pesticides, OGM, engrais de
synthèse et respectueux de
l’environnement. Mais le produit
peut venir de partout dans le
monde. Que dire de l’impact
environnemental d’un produit
transporté sur des centaines voire
des milliers de kilomètres
?
Bien sûr, il y a des labels,
mais que garantissent-ils
?
Lancé en 2018, il garantit une
agriculture « respectueuse de
l’humain et de son environnement »
à travers l’usage limité des intrants
chimiques, le contrôle des sols, la
préservation de l’eau et de
l’énergie. La différence avec le bio
?
Les fruits et légumes ont le droit de
pousser sur des substrats nutritifs
qui sont interdits en agriculture bio,
laquelle n'admet que les cultures en
pleine terre. Les fertilisants
minéraux et les produits de
biocontrôle sont autorisés.
Nouveau venu, il va plus loin que le
label AB. Son cahier des charges
est plus contraignant (les fermes
sont 0% OGM et 100% bio) et il ne
s’applique qu’aux produits français.
Il garantit surtout les qualités
gustatives supérieures des
aliments. Sans aller jusqu’à
l’exigence du label Bio, il respecte
un cahier des charges strict dans
le respect de pratiques
traditionnelles.
Plus contraignante que son cousin
AB, la mention Nature et Progrès
exige que tous les produits
(transformés ou non) soient garantis
issus de l’agriculture biologique.
Interdit de mélanger le bio et le non
bio sur la ferme. Les OGM ?
Organismes non grata, chez Nature
et Progrès on n’en veut pas une
trace, même minime.
Le logo Fruits et Légumes de
France contribue à informer et
rassurer le consommateur sur la
provenance des fruits et légumes
de France. Mais il ne donne pas
d’indication sur le mode de
production ou la prise en compte
des critères environnementaux.
Les labels AOP et IGP garantissent
qu’un produit est originaire de la
région ou du lieu dont il porte le
nom, que sa qualité ou ses
caractères sont dus au milieu
géographique, et qu’il est produit,
transformé et élaboré dans une aire
géographique délimitée.
Vous en connaissez plein : la
châtaigne d’Ardèche, la noix du
Périgord, la lentille verte du Puy,
les pommes de terre de l’île de Ré…
On s’approvisionne
en circuits courts
Au marché, dans une AMAP,
à la Ruche qui Dit Oui
!, ou
directement chez le producteur
:
pas de mystère en circuit court,
on sait exactement qui produit
nos aliments et dans quelles
conditions.
Les propriétés gustatives des
aliments sont généralement
supérieures
pour un prix ne
dépassant pas celui des produits
labellisés en supermarchés.
La
taille humaine des
exploitations
et la pratique d’une
agriculture bio ou raisonnée
garantissent une production
de qualité et respectueuse
de l’environnement.
Et bonus, on peut papoter
directement avec les producteurs
pour en savoir plus sur nos
aliments, connaître les astuces
pour mieux les conserver, des
recettes à tester, etc.
Ouvert
On mange
de saison
C’est le b.a.-ba, mais face
aux rayons débordant de fruits
exotiques, de tomates, d’avocats,
d’agrumes, de fraises toute
l’année, on en perd notre latin.
Les fruits et légumes vendus hors
saison viennent souvent de très
loin (gros impact écologique),
et sont le plus souvent produits
sous serre chauffée, un leurre pour
faire croire aux fruits et légumes
que c’est le printemps toute
l’année
!
Résultat, ils sont souvent
moins bons
(tomates au goût
d’eau, fraises artificiellement
boostées
au sucre…)
et à haute teneur
en pesticides.
On télécharge un
chouette calendrier
des fruits et légumes
de saison
On se lance
dans la culture
de fruits et
légumes
Là, il y a plusieurs options
en fonction de l’endroit où
l’on vit et de sa main verte
:
Option easy
: on a un bout
de jardin (et un peu de temps),
on cultive son propre potager.
À deux pas de la cuisine, c’est le
circuit le plus court possible. Plus
besoin de transporter de lourds
sacs de courses. Et quel plaisir
de croquer dans des fruits et
légumes plus que frais
!
Option collaborative
: si on vit
en ville, il y a peu de chance pour
que l’on installe un verger sur
notre balcon. On peut se tourner
vers les jardins partagés.
Nombreuses sont les villes à
redonner des couleurs à leurs
friches en offrant l’opportunité
aux habitants d’y cultiver fruits,
légumes et aromates.
Option nulos
: on n’y connaît
vraiment rien en culture mais
on aimerait bien s’y mettre. Si un
membre de sa famille est un peu
calé en la matière, on le sollicite
pour un petit stage intensif.
Si on n'est pas doué, mais
ambitieux et/ou que l'on
recherche une immersion totale
dans la nature, on peut opter pour
une formation plus poussée
:
Une infographie réalisée
en partenariat avec :
Sources
:
Et si on mangeait local ?
Patrick Philipon, Yuna Chiffoleau,
Frédéric Wallet, 2017
ADEME l Conseil Economique,
Social et Environnemental
Ministère de l’agriculture
et de l’alimentation
magasins de producteurs
Ruche qui dit oui
!
AMAP
ICI
FORMATION EN PERMACULTURE