On partage vos bonnes révolutions Selon une étude du Commissariat Général au Développement Durable, près de 53 % des Français pensent qu’ils pourraient faire davantage pour protéger l’environnement. La liste de petites choses à faire pour réduire ses déchets, recréer du lien social ou encore freiner sa consommation réserve de belles surprises. Début janvier, vous avez été nombreux à partager avec nous vos idées de génie pour sauver la planète. Nous en avons sélectionné 9, chiffre arbitraire en hommage à 2019. En ce début d'année, oubliez les grandes résolutions, place aux petites révolutions. Or nos modes de vie capitalistico-consuméristes entrent en conflit direct avec les ressources limitées de la Terre. Comment se restreindre lorsque tout est fait pour faciliter l’acte d’achat (carte bancaire sans contact, paiement différé…) ? «Si je sors pour prendre l'air, respirer l'air du temps, ai-je besoin d'argent ? » s’interroge Valentine, mère de 3 filles, effarée cette année devant la quantité d’alertes aux ventes privées à l’approche de Noël. Son idée de génie ? Sortir se promener en oubliant délibérément sa carte bleue, avec seulement quelques euros en poche. Si pendant la promenade un objet nous plaît, on aura le temps de revenir et de questionner son désir profond. L’avantage, moins de ressources exploitées et moins de comptes en banque à découvert à la fin du mois ! On se balade la poche légère J’ai pas besoinde vous !
Pour éviter de consommer pour 30 lorsque l’on est que 15, il suffit, d’ANTICIPER : préparer les menus et la liste de courses correspondante en amont. « Pour embarquer tous ses amis dans la démarche, on peut même organiser des équipes avec des responsabilités par repas et des visites sur les marchés de producteurs locaux », nous raconte Marc, récemment exilé en Aquitaine pour plus de nature. Cet annuaire des AMAP est consultable en ligne et permet d’emporter ses bonnes habitudes dans sa valise. Les colos entre potes commencent souvent par un plein gargantuesque à l’hypermarché du coin. Dans le caddie, produits transformés et suremballés qui finiront pour certains directement à la poubelle. Je t’emporte avec moi ! On devient chef de (é)colo
Pour modifier les comportements à plus grande échelle. « Parce que faire pipi sous la douche c'est bien, mais favoriser la construction d'un écoquartier où la gestion de l'eau est vraiment optimisée pour des centaines d'habitants c'est mieux ! » souligne Camille, écolo-optimiste. En France, vous avez l’embarras du choix : municipales, régionales, communautaires, législatives… Certaines associations comme Tous Élus, proposent des formations pour comprendre les enjeux des politiques. À vous de vous engager ensuite contre le gaspillage, pour une alimentation bio et locale dans les cantines scolaires, pour une gestion responsable des déchets locaux ou encore pour une redistribution des terres agricoles. On fait campagne
Tant pis, ça moussera plus ? Pour mieux contrôler sa consommation, Fabienne, bénévole chez Emmaüs, confie avoir remplacé le bouchon de ses bouteilles par des sprays. « Le spray diffuse le produit beaucoup mieux. Résultat, j’en mets beaucoup moins à chaque fois, et uniquement sur des corps gras ». Une méthode simple qui permet d’économiser de 30 à 50 % de produit, et que l’on peut glisser jusque dans le cellier ou dans la salle de bains : vinaigre balsamique, huile d’olive, gel douche… Après avoir secoué votre produit vaisselle, une énorme noix jaune apparaît sur votre éponge. Il ne vous en fallait pourtant qu’un peu pour nettoyer les trois assiettes sales de l’évier. On fait pschiiiit !
Parce qu’il n’y a pas que We love green pour écouter de la musique en mode écolo ! 73 % des Français n’ont jamais entendu parler d’écologie digitale alors même qu’un smartphone d’après un rapport du physicien Mark Mills consomme en an autant voire plus qu’un frigo. Que faire pour réduire son empreinte quand tout aujourd’hui passe par le réseau internet ? À mesure que la prise de conscience se fait, de nouvelles stratégies apparaissent : limiter ses recherches sur le web ou passer par des moteurs de recherches (Ecosia, Lilo), éviter les pièces jointes trop lourdes ou nettoyer les spams. Mais il y en a une à laquelle on ne pense pas souvent, mais qui est pourtant redoutable par sa simplicité ! Pourquoi continuer à écouter de la musique sur Youtube si on ne regarde pas la vidéo ? s'interroge Madeline, minimaliste digitale. C’est pratique, certes, mais ça consomme surtout 2x plus d’énergie que de streamer un fichier audio seul (streamer une chanson de 3'30" = 0,026kW, soit l’équivalent de 2 ampoules basse consommation allumées une heure. Sur YouTube avec de la vidéo = 4 ampoules!!) On boude Youtube
« Un jour, nous avons décidé d’appliquer les principes de l’Oulipo à notre poubelle : s’imposer une contrainte formelle pour devenir plus créatif ! Concrètement ? On a remplacé la poubelle de déchets ménagers par un bocal que l’on examine en famille chaque semaine. Cela nous force à analyser ce que l’on consomme et à trouver ensemble des alternatives pour éviter de générer des déchets non recyclables » raconte Christelle. Sur Instagram, ils ont baptisé leur challenge #oupoupo. Faire du zéro déchet un jeu, c’est le défi que s’est fixé la famille Larribeau installée depuis peu à la campagne. C’est complet ! On rend Raymond Queneau écolo
On pense posséder 34 objets électroniques et électriques alors qu’on en possède 99 en réalité, dont 6 qu’on n’utilise absolument JAMAIS ! Et chacun d’entre nous jette près de 16 kg de textiles dans le bac vert chaque année : Des jeans, des sèche-cheveux et des babioles qui pourraient garnir les bacs de ressourceries voisines pour faire le bonheur d’autres. Profitez de la très en vogue méthode Konmari, non pas pour faire le vide, mais pour rediriger vos objets inutilisés au bon endroit : Faire réparer son grille-pain dans une association plutôt que d’en acheter un neuf, recycler ses collants filés en tawashi, donner ses vieux t-shirts… Merci à Lionel, nouveau jeune papa et Jeanne, slow fashonista et dernière de famille nombreuse. Rien ne se perd, #riendeneuf, tout se transforme! On part à la recherche de ses trésors oubliés
On établit à 100 lux la luminosité minimale pour lire un texte. Or certains appartementsau rez-de-chaussée ou au premier étage n’excèdent pas en pleine journée les 50 lux. Premier réflexe ? Allumer la lumière, et consommer de l’électricité ! L’idée de génie de Michèle, infirmière pleine de bon sens ? Installer des miroirs en face ou en rebord de fenêtre pour guider la lumière naturelle vers l’intérieur de son appartement.Et grappiller par la même occasion quelques lux (et degrés pour se réchauffer) en plus, même sur une journée partiellement nuageuse. Et ça, ce n’est pas du lux ! On se transforme en roi Soleil ! Sous les sunlights des tropiques
En ville, il suffit d’une petite jardinière en terre cuite fleurie de mellifères (pissenlit, lavande, glycine) pour faire un refuge aux insectes de passage. « Traverser une ville pour un papillon, c’est quasiment mission impossible. En multipliant les potentiels relais, on permet aux insectes de migrer, de bouger, de se reproduire… » précise Mathieu de Flores, spécialiste des sciences participatives à l’OPIE. Et aux abeilles de polliniser ! On en profite pour faire cohabiter les plantes entre elles et on plante un petit pied de thym dans le même pot que le laurier. Plus on est de fous… On installe des pompes à essence pour les abeilles
On partage vos bonnes révolutions Selon une étude du Commissariat Général au Développement Durable, près de 53 % des Français pensent qu’ils pourraient faire davantage pour protéger l’environnement. La liste de petites choses à faire pour réduire ses déchets, recréer du lien social ou encore freiner sa consommation réserve de belles surprises. Début janvier, vous avez été nombreux à partager avec nous vos idées de génie pour sauver la planète. Nous en avons sélectionné 9, chiffre arbitraire en hommage à 2019.En ce début d'année, oubliez les grandes résolutions, place aux petites révolutions. J’ai pas besoinde vous ! On se balade la poche légère
Or nos modes de vie capitalistico-consuméristes entrent en conflit direct avec les ressources limitées de la Terre. Comment se restreindre lorsque tout est fait pour faciliter l’acte d’achat (carte bleue sans contact, paiement différé…) ? « Si je sors pour prendre l'air, respirer l'air du temps, ai-je besoin d'argent ? » s’interroge Valentine, mère de 3 filles, effarée cette année devant la quantité d’alertes aux ventes privées à l’approche de Noël. Son idée de génie ? Sortir se promener en oubliant délibérément sa carte bleue, avec seulement quelques euros en poche. Si pendant la promenade un objet nous plaît, on aura le temps de revenir et de questionner son désir profond. L’avantage, moins de ressources exploitées et moins de compte à découvert à la fin du mois !
Je t’emporte avec moi ! On devient chef de (é)colo
Les colos entre potes commencent souvent par un plein gargantuesque à l’hypermarché du coin. Dans le caddie, produits transformés et suremballés qui finiront pour certains directement à la poubelle. Pour éviter de consommer pour 30 lorsque l’on est que 15, il suffit, d’ANTICIPER : préparer les menus et la liste de courses correspondante en amont. « Pour embarquer tous ses amis dans la démarche, on peut même organiser des équipes avec des responsabilités par repas et des visites sur les marchés de producteurs locaux », nous raconte Marc, récemment exilé en Aquitaine pour plus de nature. Cet annuaire des AMAP est consultable en ligne et permet d’emporter ses bonnes habitudes dans sa valise.
On fait campagne
« Parce que faire pipi sous la douche c'est bien, mais favoriser la construction d'un écoquartier où la gestion de l'eau est vraiment optimisée pour des centaines d'habitants c'est mieux ! » souligne Camille, écolo-optimiste. En France, vous avez l’embarras du choix : municipales, régionales, communautaires, législatives… Certaines associations comme Tous Élus, proposent des formations pour comprendre les enjeux des politiques. À vous de vous engager ensuite contre le gaspillage, pour une alimentation bio et locale dans les cantines scolaires, pour une gestion responsable des déchets locaux ou encore pour une redistribution des terres agricoles.
Pour modifier les comportements à plus grande échelle. « Parce que faire pipi sous la douche c'est bien, mais favoriser la construction d'un écoquartier où la gestion de l'eau est vraiment optimisée pour des centaines d'habitants c'est mieux ! » souligne Camille, écolo-optimiste. En France, vous avez l’embarras du choix : municipales, régionales, communautaires, législatives… Certaines associations comme Tous Élus, proposent des formations pour comprendre les enjeux des politiques. À vous de vous engager ensuite contre le gaspillage, pour une alimentation bio et locale dans les cantines scolaires, pour une gestion responsable des déchets locaux ou encore pour une redistribution des terres agricoles. On fait pschiiiit !
Après avoir secoué votre produit vaisselle, une énorme noix jaune apparaît sur votre éponge. Il ne vous en fallait pourtant qu’un peu pour nettoyer les trois assiettes sales de l’évier. Tant pis, ça moussera plus ? Pour mieux contrôler sa consommation, Fabienne, bénévole chez Emmaüs, confie avoir remplacé le bouchon de ses bouteilles par des sprays. « Le spray diffuse le produit beaucoup mieux. Résultat, j’en mets beaucoup moins à chaque fois, et uniquement sur des corps gras ». Une méthode simple qui permet d’économiser de 30 à 50 % de produit, et que l’on peut glisser jusque dans le cellier ou dans la salle de bains : vinaigre balsamique, huile d’olive, gel douche…
On boude Youtube
Parce qu’il n’y a pas que We love green pour écouter de la musique en mode écolo ! 73 % des Français n’ont jamais entendu parler d’écologie digitale alors même qu’un smartphone d’après un rapport du physicien Mark Mills consomme en an autant voire plus qu’un frigo. Que faire pour réduire son empreinte quand tout aujourd’hui passe par le réseau internet ? À mesure que la prise de conscience se fait, de nouvelles stratégies apparaissent : limiter ses recherches sur le web ou passer par des moteurs de recherches (Ecosia, Lilo), éviter les pièces jointes trop lourdes ou nettoyer les spams. Mais il y en a une à laquelle on ne pense pas souvent, mais qui est pourtant redoutable par sa simplicité ! Pourquoi continuer à écouter de la musique sur Youtube si on ne regarde pas la vidéo ?s'interroge Madeline, minimaliste digitale.C’est pratique, certes, mais ça consomme surtout 2x plus d’énergie que de streamer un fichier audio seul (streamer une chanson de 3'30" = 0,026kW, soit l’équivalent de 2 ampoules basse consommation allumées une heure. Sur YouTube avec de la vidéo = 4 ampoules!!) On boude Youtube
C’est complet ! On rend Raymond Queneau écolo
Faire du zéro déchet un jeu, c’est le défi que s’est fixé la famille Larribeau installée depuis peu à la campagne. « Un jour, nous avons décidé d’appliquer les principes de l’Oulipo à notre poubelle : s’imposer une contrainte formelle pour devenir plus créatif ! Concrètement ? On a remplacé la poubelle de déchets ménagers par un bocal que l’on examine en famille chaque semaine. Cela nous force à analyser ce que l’on consomme et à trouver ensemble des alternatives pour éviter de générer des déchets non recyclables » raconte Christelle. Sur Instagram, ils ont baptisé leur challenge #oupoupo.
On part à la recherche de ses trésors oubliés
On pense posséder 34 objets électroniques et électriques alors qu’on en possède 99 en réalité, dont 6 qu’on n’utilise absolument JAMAIS ! Et chacun d’entre nous jette près de 16 kg de textiles dans le bac vert chaque année : Des jeans, des sèche-cheveux et des babioles qui pourraient garnir les bacs de ressourceries voisines pour faire le bonheur d’autres. Profitez de la très en vogue méthode Konmari, non pas pour faire le vide, mais pour rediriger vos objets inutilisés au bon endroit : Faire réparer son grille-pain dans une association plutôt que d’en acheter un neuf, recycler ses collants filés en tawashi, donner ses vieux t-shirts… Merci à Lionel, nouveau jeune papa et Jeanne, slow fashonista et dernière de famille nombreuse. Rien ne se perd, #riendeneuf, tout se transforme!
Sous les sunlights des tropiques On se transforme en roi Soleil !
On établit à 100 lux la luminosité minimale pour lire un texte. Or certains appartements u rez-de-chaussée ou au premier étage n’excèdent pas en pleine journée les 50 lux. Premier réflexe ? Allumer la lumière, et consommer de l’électricité ! L’idée de génie de Michèle, infirmière pleine de bon sens ? Installer des miroirs en face ou en rebord de fenêtre pour guider la lumière naturelle vers l’intérieur de son appartement. Et grappiller par la même occasion quelques lux (et degrés pour se réchauffer) en plus, même sur une journée partiellement nuageuse. Et ça, ce n’est pas du lux !
On installe des pompes à essence pour les abeilles
En ville, il suffit d’une petite jardinière en terre cuite fleurie de mellifères (pissenlit, lavande, glycine) pour faire un refuge aux insectes de passage. « Traverser une ville pour un papillon, c’est quasiment mission impossible. En multipliant les potentiels relais, on permet aux insectes de migrer, de bouger, de se reproduire… » précise Mathieu de Flores, spécialiste des sciences participatives à l’OPIE. Et aux abeilles de polliniser ! On en profite pour faire cohabiter les plantes entre elles et on plante un petit pied de thym dans le même pot que le laurier. Plus on est de fous… On installe des pompes à essence pour les abeilles