de vidéos hébergées sur les réseaux sociaux
(Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, Tik tok, etc)
et sur les autres sites. = 4% des GES aussi.
18%
autres
C’est le streaming TV, les vidéos en live comme sur Skype,
les « cam girls », la télé- medecine, la vidéo surveillance, etc.
Météo
Glagla
Compteur
de pas
culpa-
bilisant
Infos
fraîches
Vidéos
LOL
SPAMS
et mails
persos
Super
top
promos
Comptes
au
rouge
Étalage
public
de vie
Discu
sans
fin
OÙ
suis-je ?
Taxi
fin de
soirée
Miam
to go
Mails
pros
à gogo
Séries
à
binger
Drague
facile
PROMO
FLASH
emails reçus
par jour par Français
en moyenne
d’emails en 2018 étaient échangés
par heure.
(hors-spam)
Pollution
numérique :
du clic
au déclic
C’est incroyable tout ce que l’on
peut faire grâce à INTERNET !
Aucun aspect de notre vie personnelle
ou professionnelle n’échappe à la toile.
Tel un open bar de la donnée, on a
accès à tout, en un clic, gratuitement ou
presque ! Tout est pour le mieux dans
le meilleur des mondes. Sauf que…
sauf que, nos écrans sont de fumée :
ils masquent la grande quantité
d’énergie et de ressources primaires
requises ainsi que la pollution engendrée
pour fabriquer nos précieux équipements
et faire tourner la big data. Comment ?
Pourquoi ? On vous explique tout pour
éviter la gueule de bois
virtuelle.
Internet,
c’est la vie ! Et beaucoup
de ressources aussi…
Comment expliquer cette
gloutonnerie énergétique ?
Si le numérique était un pays,
il aurait environ 2 à 3 fois l’empreinte
environnementale de la France
de l’énergie primaire consommée
par l’humanité (dont une bonne partie
d’hydrocarbures et de charbon).
de l’électricité
produite dans
le monde.
39
39
1/3
1/3
0,2%
0,2%
de l’eau
disponible.
Le numérique, c’est :
140 KG
140 KG
1,4 Mds
1,4 Mds
10 À 12 Mds
10 À 12 Mds
15 000 KM
15 000 KM
645 M
NS
645 M
NS
3,48 M
DS
3,48 M
DS
11%
11%
57%
57%
4,2%
4,2%
75%
75%
60%
60%
293 Mds
293 Mds
15%
15%
20%
20%
30%
30%
35%
35%
5,5%
5,5%
x3
x3
Dans un futur proche,
Internet pourrait devenir la première
source mondiale de pollution.
L’électricité, c’est le carburant d’internet. Mais elle est aussi son talon d’Achille : aujourd’hui
elle provient en majorité de ressources fossiles dont l’extraction et la combustion polluent sacrément.
Aujourd’hui, le
numérique émet
3,8% des gaz à
effet de serre du
monde
,
soit plus
que le transport
aérien civil.
D’ici 2025,
ce chiffre pourrait
doubler passant
à 8%
et dépassant
la part actuelle
des émissions
de voitures.
Envoyer un email
consommerait autant
qu’une ampoule
allumée 25 minutes.
La vidéo Gangnam Style,
visionnée 2,7 milliards
de fois sur la planète,
aurait induit une demande
d’électricité équivalente
à la consommation
annuelle d'une petite
centrale nucléaire.
Télécharger la version
électronique d’un
quotidien
consommerait
autant d’électricité que
de faire une lessive.
Aujourd’hui,
seulement
de la population mondiale navigue sur internet.
Mais l’arrivée de nouveaux internautes sur la toile
est exponentielle : en 2018, 1 million de nouveaux
utilisateurs a rejoint le web chaque jour !
Ainsi, selon le chercheur Gerhard Fettweis,
la consommation électrique du web atteindrait en
2030 la consommation d’énergie mondiale
de 2008 tous secteurs confondus.
Pourquoi ?
Parce que la moindre action sur internet
réclame son lot d’électricité - donc d’énergie -
ce qui crée un effet domino. 3 exemples :
On l’a compris, internet ne tourne pas tout seul par magie,
il implique une exploitation massive de ressources primaires et
d’énergie et ce, tout au long du cycle de vie de nos équipements
De la fabrication de nos terminaux...
Ordinateurs, smartphones, TV connectées,
tablettes, montres connectées, mais aussi câbles,
routeurs, box ADSL, serveurs, etc.
C’est la phase
qui demande le plus de ressources !
...à leur utilisation au quotidien
Le fonctionnement de nos équipements,
des réseaux qui les alimentent
et des Data centers 24H/24, 7j/7,
requiert beaucoup de ressources.
Regardons cela de plus près...
énergie
eau
GES
est imputable
leur utilisation
au quotidien
sert à faire
fonctionner
nos réseaux
fait tourner
les data centers
14%
14%
16%
16%
26%
26%
44%
44%
sont liés
à l’électricité
produite
pour les faire
fonctionner
au quotidien.
sont imputables
aux réseaux sociaux
aux
data centers
de l’eau part
dans l’utilisation
de nos équipements,
notamment pour
refroidir les data
centers
21%
21%
79%
79%
USAGE
fabrication
de l’eau est
consommée dans
la phase de fabrication
des équipements
(écrans plus grands et
de meilleure résolution,
miniaturisation des
composants, tout cela
est gourmand en eau)
Le tout émet
des gaz à effet de serre
Alors, quels sont les usages qui polluent le plus,
et comment limiter son impact numérique ?
On vous dit tout pour éviter le gros fail.
Dans le rapport Clicking clean, Greenpeace
évalue les performances énergétiques des géants
de l’industrie numérique.
Les bons
élèves
Les bons
élèves
Youtube
fonctionne
avec 56% d’énergie
renouvelable. En effet
la plateforme appartient
à
Google
avec qui
Facebook
et
Apple
s’engagent le plus sur
la voie des énergies
renouvelables pour
faire fonctionner leurs
serveurs.
Les
pires
Les
pires
Attention, ça fait mal,
Netflix, Amazon prime,
HBO et Hulu.
Netflix
qui occupe à lui seul
13% de la bande passante
internet, est alimenté
à 30% au charbon.
du trafic mondial de data.
Le téléchargement d’un jeu
comme Call of Duty est
revient à regarder 14 heures
de vidéos en 4K sur Netflix.
Ça fait réfléchir…
En effet le gaming
représente presque
Les jeux vidéo,
c’est pas si LOL
Ce que partage
l’internaute
Des petits GIF, en passant par les selfies,
le lien de la vidéo YouTube du moment,
ou encore le simple like « triste » sur le statut
du pote qui a perdu son portable la veille,
et même les stories insta du collègue…
tout pèse. Mais le plus lourd, ce sont
les vidéos et les photos. Découvrez ci-dessous
combien de contenus sont envoyés
chaque jour dans le monde sur :
01.
Ce qui « vient » à l’utilisateur,
pas « vraiment » de son plein gré
Les publicités proposées sous l’œil non-averti
de l’internaute, qui utilisent de la bande passante
et les algorithmes pour capter les préférences
utilisateurs, est-ce « carbone-pesant » ?
03.
Toutes nos
petites activités
sur les réseaux
sociaux
#2
Tout ce
qui circule dans
notre boîte mail
#3
Et les réseaux sociaux dans tout ça ? Ils représentent
quand même plus de 5% du trafic mondial sur internet !
Nos chers RS ne sont pas exempts d’empreinte carbone.
Qu’est-ce qui pèse dans le « game carbonique » ?
02.
Ce qui est enregistré
« discrètement »
Les métadonnées ! Elles ne sont
pas innocentes niveau carbone :
la géolocalisation de l’internaute,
ses horaires et durées de connexion,
son activité, tout ce qui est enregistré
(plus ou moins) à notre insu, et bien
il faut les enregistrer et les stocker !
Aucune étude à ce jour ne donne
d’indications précises sur le volume
de cette partie engloutie de
l’iceberg internet.
Il faut
savoir
que
des stories les plus regardées sur
Instagram proviennent de marques.
Les réseaux sociaux, ce sont aussi
les discussions instantanées ! Et elles
supplantent de plus en plus les bons vieux
SMS. Et ça pèse lourd si on s’échange des
vidéos en 4G ou si l’on fait des FaceTime
toute la journée.
Sans oublier que si les usages numériques
croissent… le nombre d’internautes aussi !
En janvier 2019, on comptait
d’utilisateurs actifs des réseaux
sociaux sur la planète.
Si on se penche sur le mastodonte
2 400 000 000
On sait qu’un
utilisateur de
ce réseau pèse
269 g de CO₂
par an !
En juillet
dernier, Facebook
annonçait
2,4 milliards
d’utilisateurs actifs
dans le monde.
Cela donne plus de 645
millions de kg de CO₂ par an,
ce qui équivaut à 645 000
vols Paris- New-York.
0,269
L’envoi d’un mail,
comment ça marche ?
Vous envoyez un mail
avec une pièce jointe
Il réceptionne,
traite, stocke
votre message
et le retransmet
au réseau
Votre message
transite par des points
éloignés du globe
Il réceptionne,
traite, stocke
votre message
et le retransmet
au réseau
Votre correspondant
reçoit votre message
Data Center du
fournisseur
d’accès
Data Center du
fournisseur
d’accès
L’empreinte carbone d’un email, tout simple, représenterait une émission de
4 g de CO₂ (vs 0,014 g pour un SMS lambda). Et plus il y a de pièces jointes,
de destinataires, plus ça pèse : avec une pièce jointe volumineuse, un email
produirait jusqu'à 50 g de CO₂.
Envoyer une photo de vacances de 1 Mo
à dix amis équivaudrait ainsi à parcourir 500 mètres en voiture.
Bon dit comme ça, ça n’a l’air pas trop trop grave.
Oui, mais, quand on sait
tout ce qui suit...
D’après
l’ADEME,
un mail parcourt
pour rejoindre les serveurs
du fournisseur d’e-mails puis
le destinataire du message.
d’emails envoyés par jour dans le monde
et que
cela devrait grimper à 347 milliards dans 3 ans
d’emails envoyés
par jour en France
...et bien, faire le calcul du poids de
sa boîte mail devient vite vertigineux.
Et le plus triste dans tout ça, c’est que
des emails reçus sont des spams.
Ils ne servent donc à rien, et polluent
un max.
des mails ne seraient
pas ouverts
de CO₂ produit pour une personne
qui ne
supprimerait
jamais ses emails en 5 ans
S’envoyer l’intégralité de la saison 3 de la Casa de papel en
un week-end, regarder le replay de Koh Lanta en « pijou » au fond
de son lit, traquer un bon tuto Youtube pour monter son meuble Ikea, tout
cela ne contribuait déjà pas à notre bien-être, mais ce que nous avons appris
enfonce le clou : l
es vidéos en streaming c’est ce qui consomme le plus
d’énergie et pollue le plus !
Regarder
des vidéos
#1
Voici le Top 4 de nos petites
habitudes numériques
qui ont le plus d’impact
USAGE
fabrication
des gaz à effet
de serre sont
imputables à
la fabrication de
nos équipements
USAGE
fabrication
de l’énergie
primaire sert
à fabriquer
nos terminaux
EN SAVOIR PLUS
EN SAVOIR PLUS
350 m
NS
8 M
DS
de photos
sont partagées
de vidéos sont
vues sur Facebook
95 m
NS
de photos et vidéos sont
postées sur Instagram
250 M
NS
de vidéos
envoyées
1,6 m
DS
de photos
envoyées
3 m
DS
de snaps
postés
G
O
O
G
L
E
20%
autres
60%
de vidéos en ligne
27%
21%
34%
18%
Les vidéos utilisent
80%
des données du web, dont
hébergées sur Netflix, Amazon Prime et Cie.
= 7% des gaz à effet de serre dus au numérique.
34%
de vidéos à la Demande
hébergées sur Youporn, Pornhub, etc. = 5% des gaz à effet
de serre dus au numérique. C’est la fessée qui fait mal.
27%
de vidéos porno
hébergées sur les plateformes de streaming dominées
à 95% sur Youtube. Le reste est sur Dailymotion, Youku
et Tudou. = 4% des GES dus au numérique.
21%
de vidéos tout public
de vidéos hébergées sur les réseaux sociaux
(Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, Tik tok, etc)
et sur les autres sites. = 4% des GES aussi.
18%
autres
C’est le streaming TV, les vidéos en live comme sur Skype,
les « cam girls », la télé- medecine, la vidéo surveillance, etc.
Les data centers ?
Ce sont de sortes de grosses usines dans lesquelles transitent
et sont stockées toutes les données que nous produisons et
sollicitons. Cela va du petit mail au collègue à l’album photo
Summer 2019 stocké sur le cloud en passant par nos soirées
de binge watching. Tous les gros acteurs du numérique ont leur
propre data center (Apple, Google, Facebook). Ils tournent à plein
régime 24h/24, 7j/7. Leur règle N°1 : elles ne doivent jamais planter
sinon, pouf, Internet est cassé. L’énergie consommée est immense
pour garantir un fonctionnement sans faille. Les serveurs émettent
une grande chaleur qu’il faut réduire grâce à un système de
climatisation hyper efficace, ce qui consomme également
une énergie folle. C’est le serpent qui se mord la queue et la
facture énergétique finale est très salée. Le refroidissement constitue à
lui seul 40% la facture électrique des data centers. Tant est si bien
qu’un Data center consomme autant d’électricité qu’une ville de
30 000 habitants.