de vidéos hébergées sur les réseaux sociaux
(Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, Tik tok, etc)
et sur les autres sites. = 4% des GES aussi.
18%
autres
C’est le streaming TV, les vidéos en live comme sur Skype,
les « cam girls », la télé- medecine, la vidéo surveillance, etc.
Météo
Glagla
Compteur
de pas
culpa-
bilisant
Infos
fraîches
Vidéos
LOL
SPAMS
et mails
persos
Super
top
promos
Comptes
au
rouge
Étalage
public
de vie
Discu
sans
fin
OÙ
suis-je ?
Taxi
fin de
soirée
Miam
to go
Mails
pros
à gogo
Séries
à
binger
Drague
facile
PROMO
FLASH
emails reçus
par jour par Français
en moyenne
d’emails en 2018 étaient échangés
par heure.
(hors-spam)
Pollution
numérique :
du clic
au déclic
C’est incroyable tout ce que l’on
peut faire grâce à INTERNET !
Aucun aspect de notre vie personnelle
ou professionnelle n’échappe à la toile.
Tel un open bar de la donnée, on a
accès à tout, en un clic, gratuitement ou
presque ! Tout est pour le mieux dans
le meilleur des mondes. Sauf que…
sauf que, nos écrans sont de fumée :
ils masquent la grande quantité
d’énergie et de ressources primaires
requises ainsi que la pollution engendrée
pour fabriquer nos précieux équipements
et faire tourner la big data. Comment ?
Pourquoi ? On vous explique tout pour
éviter la gueule de bois
virtuelle.
Internet,
c’est la vie ! Et beaucoup
de ressources aussi…
Comment expliquer cette
gloutonnerie énergétique ?
Si le numérique était un pays,
il aurait environ 2 à 3 fois l’empreinte
environnementale de la France
de l’énergie primaire consommée
par l’humanité (dont une bonne partie
d’hydrocarbures et de charbon).
de l’électricité
produite dans
le monde.
39
39
1/3
1/3
0,2%
0,2%
de l’eau
disponible.
Le numérique, c’est :
140 KG
140 KG
1,4 Mds
1,4 Mds
10 À 12 Mds
10 À 12 Mds
15 000 KM
15 000 KM
645 M
NS
645 M
NS
3,48 M
DS
3,48 M
DS
11%
11%
57%
57%
4,2%
4,2%
75%
75%
60%
60%
293 Mds
293 Mds
15%
15%
20%
20%
30%
30%
35%
35%
5,5%
5,5%
x3
x3
Dans un futur proche,
Internet pourrait devenir la première
source mondiale de pollution.
L’électricité, c’est le carburant d’internet. Mais elle est aussi son talon d’Achille : aujourd’hui
elle provient en majorité de ressources fossiles dont l’extraction et la combustion polluent sacrément.
Aujourd’hui, le
numérique émet
3,8% des gaz à
effet de serre du
monde
,
soit plus
que le transport
aérien civil.
D’ici 2025,
ce chiffre pourrait
doubler passant
à 8%
et dépassant
la part actuelle
des émissions
de voitures.
Envoyer un email
consommerait autant
qu’une ampoule
allumée 25 minutes.
La vidéo Gangnam Style,
visionnée 2,7 milliards
de fois sur la planète,
aurait induit une demande
d’électricité équivalente
à la consommation
annuelle d'une petite
centrale nucléaire.
Télécharger la version
électronique d’un
quotidien
consommerait
autant d’électricité que
de faire une lessive.
Aujourd’hui,
seulement
de la population mondiale navigue sur internet.
Mais l’arrivée de nouveaux internautes sur la toile
est exponentielle : en 2018, 1 million de nouveaux
utilisateurs a rejoint le web chaque jour !
Ainsi, selon le chercheur Gerhard Fettweis,
la consommation électrique du web atteindrait en
2030 la consommation d’énergie mondiale
de 2008 tous secteurs confondus.
Pourquoi ?
Parce que la moindre action sur internet
réclame son lot d’électricité - donc d’énergie -
ce qui crée un effet domino. 3 exemples :
On l’a compris, internet ne tourne pas tout seul par magie,
il implique une exploitation massive de ressources primaires et
d’énergie et ce, tout au long du cycle de vie de nos équipements
De la fabrication de nos terminaux...
Ordinateurs, smartphones, TV connectées,
tablettes, montres connectées, mais aussi câbles,
routeurs, box ADSL, serveurs, etc.
C’est la phase
qui demande le plus de ressources !
...à leur utilisation au quotidien
Le fonctionnement de nos équipements,
des réseaux qui les alimentent
et des Data centers 24H/24, 7j/7,
requiert beaucoup de ressources.
Regardons cela de plus près...
énergie
eau
GES
est imputable
leur utilisation
au quotidien
sert à faire
fonctionner
nos réseaux
fait tourner
les data centers
14%
14%
16%
16%
26%
26%
44%
44%
sont liés
à l’électricité
produite
pour les faire
fonctionner
au quotidien.
sont imputables
aux réseaux sociaux
aux
data centers
de l’eau part
dans l’utilisation
de nos équipements,
notamment pour
refroidir les data
centers
21%
21%
79%
79%
USAGE
fabrication
de l’eau est
consommée dans
la phase de fabrication
des équipements
(écrans plus grands et
de meilleure résolution,
miniaturisation des
composants, tout cela
est gourmand en eau)
Le tout émet
des gaz à effet de serre
Alors, quels sont les usages qui polluent le plus,
et comment limiter son impact numérique ?
On vous dit tout pour éviter le gros fail.
Dans le rapport Clicking clean, Greenpeace
évalue les performances énergétiques des géants
de l’industrie numérique.
Les bons
élèves
Les bons
élèves
Youtube
fonctionne
avec 56% d’énergie
renouvelable. En effet
la plateforme appartient
à
Google
avec qui
Facebook
et
Apple
s’engagent le plus sur
la voie des énergies
renouvelables pour
faire fonctionner leurs
serveurs.
Les
pires
Les
pires
Attention, ça fait mal,
Netflix, Amazon prime,
HBO et Hulu.
Netflix
qui occupe à lui seul
13% de la bande passante
internet, est alimenté
à 30% au charbon.
du trafic mondial de data.
Le téléchargement d’un jeu
comme Call of Duty est
revient à regarder 14 heures
de vidéos en 4K sur Netflix.
Ça fait réfléchir…
En effet le gaming
représente presque
Les jeux vidéo,
c’est pas si LOL
Ce que partage
l’internaute
Des petits GIF, en passant par les selfies,
le lien de la vidéo YouTube du moment,
ou encore le simple like « triste » sur le statut
du pote qui a perdu son portable la veille,
et même les stories insta du collègue…
tout pèse. Mais le plus lourd, ce sont
les vidéos et les photos. Découvrez ci-dessous
combien de contenus sont envoyés
chaque jour dans le monde sur :
01.
Ce qui « vient » à l’utilisateur,
pas « vraiment » de son plein gré
Les publicités proposées sous l’œil non-averti
de l’internaute, qui utilisent de la bande passante
et les algorithmes pour capter les préférences
utilisateurs, est-ce « carbone-pesant » ?
03.
Toutes nos
petites activités
sur les réseaux
sociaux
#2
Tout ce
qui circule dans
notre boîte mail
#3
Et les réseaux sociaux dans tout ça ? Ils représentent
quand même plus de 5% du trafic mondial sur internet !
Nos chers RS ne sont pas exempts d’empreinte carbone.
Qu’est-ce qui pèse dans le « game carbonique » ?
02.
Ce qui est enregistré
« discrètement »
Les métadonnées ! Elles ne sont
pas innocentes niveau carbone :
la géolocalisation de l’internaute,
ses horaires et durées de connexion,
son activité, tout ce qui est enregistré
(plus ou moins) à notre insu, et bien
il faut les enregistrer et les stocker !
Aucune étude à ce jour ne donne
d’indications précises sur le volume
de cette partie engloutie de
l’iceberg internet.
Il faut
savoir
que
des stories les plus regardées sur
Instagram proviennent de marques.
Les réseaux sociaux, ce sont aussi
les discussions instantanées ! Et elles
supplantent de plus en plus les bons vieux
SMS. Et ça pèse lourd si on s’échange des
vidéos en 4G ou si l’on fait des FaceTime
toute la journée.
Sans oublier que si les usages numériques
croissent… le nombre d’internautes aussi !
En janvier 2019, on comptait
d’utilisateurs actifs des réseaux
sociaux sur la planète.
Si on se penche sur le mastodonte
2 400 000 000
On sait qu’un
utilisateur de
ce réseau pèse
269 g de CO₂
par an !
En juillet
dernier, Facebook
annonçait
2,4 milliards
d’utilisateurs actifs
dans le monde.
Cela donne plus de 645
millions de kg de CO₂ par an,
ce qui équivaut à 645 000
vols Paris- New-York.
0,269
L’envoi d’un mail,
comment ça marche ?
Vous envoyez un mail
avec une pièce jointe
Il réceptionne,
traite, stocke
votre message
et le retransmet
au réseau
Votre message
transite par des points
éloignés du globe
Il réceptionne,
traite, stocke
votre message
et le retransmet
au réseau
Votre correspondant
reçoit votre message
Data Center du
fournisseur
d’accès
Data Center du
fournisseur
d’accès
L’empreinte carbone d’un email, tout simple, représenterait une émission de
4 g de CO₂ (vs 0,014 g pour un SMS lambda). Et plus il y a de pièces jointes,
de destinataires, plus ça pèse : avec une pièce jointe volumineuse, un email
produirait jusqu'à 50 g de CO₂.
Envoyer une photo de vacances de 1 Mo
à dix amis équivaudrait ainsi à parcourir 500 mètres en voiture.
Bon dit comme ça, ça n’a l’air pas trop trop grave.
Oui, mais, quand on sait
tout ce qui suit...
D’après
l’ADEME,
un mail parcourt
pour rejoindre les serveurs
du fournisseur d’e-mails puis
le destinataire du message.
d’emails envoyés par jour dans le monde
et que
cela devrait grimper à 347 milliards dans 3 ans
d’emails envoyés
par jour en France
...et bien, faire le calcul du poids de
sa boîte mail devient vite vertigineux.
Et le plus triste dans tout ça, c’est que
des emails reçus sont des spams.
Ils ne servent donc à rien, et polluent
un max.
des mails ne seraient
pas ouverts
de CO₂ produit pour une personne
qui ne
supprimerait
jamais ses emails en 5 ans
S’envoyer l’intégralité de la saison 3 de la Casa de papel en
un week-end, regarder le replay de Koh Lanta en « pijou » au fond
de son lit, traquer un bon tuto Youtube pour monter son meuble Ikea, tout
cela ne contribuait déjà pas à notre bien-être, mais ce que nous avons appris
enfonce le clou : l
es vidéos en streaming c’est ce qui consomme le plus
d’énergie et pollue le plus !
Regarder
des vidéos
#1
Voici le Top 4 de nos petites
habitudes numériques
qui ont le plus d’impact
USAGE
fabrication
des gaz à effet
de serre sont
imputables à
la fabrication de
nos équipements
USAGE
fabrication
de l’énergie
primaire sert
à fabriquer
nos terminaux
EN SAVOIR PLUS
EN SAVOIR PLUS
350 m
NS
8 M
DS
de photos
sont partagées
de vidéos sont
vues sur Facebook
95 m
NS
de photos et vidéos sont
postées sur Instagram
250 M
NS
de vidéos
envoyées
1,6 m
DS
de photos
envoyées
3 m
DS
de snaps
postés
G
O
O
G
L
E
20%
autres
60%
de vidéos en ligne
27%
21%
34%
18%
Les vidéos utilisent
80%
des données du web, dont
hébergées sur Netflix, Amazon Prime et Cie.
= 7% des gaz à effet de serre dus au numérique.
34%
de vidéos à la Demande
hébergées sur Youporn, Pornhub, etc. = 5% des gaz à effet
de serre dus au numérique. C’est la fessée qui fait mal.
27%
de vidéos porno
hébergées sur les plateformes de streaming dominées
à 95% sur Youtube. Le reste est sur Dailymotion, Youku
et Tudou. = 4% des GES dus au numérique.
21%
de vidéos tout public
de vidéos hébergées sur les réseaux sociaux
(Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, Tik tok, etc)
et sur les autres sites. = 4% des GES aussi.
18%
autres
C’est le streaming TV, les vidéos en live comme sur Skype,
les « cam girls », la télé- medecine, la vidéo surveillance, etc.
Les data centers ?
Ce sont de sortes de grosses usines dans lesquelles transitent
et sont stockées toutes les données que nous produisons et
sollicitons. Cela va du petit mail au collègue à l’album photo
Summer 2019 stocké sur le cloud en passant par nos soirées
de binge watching. Tous les gros acteurs du numérique ont leur
propre data center (Apple, Google, Facebook). Ils tournent à plein
régime 24h/24, 7j/7. Leur règle N°1 : elles ne doivent jamais planter
sinon, pouf, Internet est cassé. L’énergie consommée est immense
pour garantir un fonctionnement sans faille. Les serveurs émettent
une grande chaleur qu’il faut réduire grâce à un système de
climatisation hyper efficace, ce qui consomme également
une énergie folle. C’est le serpent qui se mord la queue et la
facture énergétique finale est très salée. Le refroidissement constitue à
lui seul 40% la facture électrique des data centers. Tant est si bien
qu’un Data center consomme autant d’électricité qu’une ville de
30 000 habitants.
Comment
Comment sauver le monde ?
comment est votre blanquette ?
comment devenir riche ?
Comment chercher sur internet ?
5 À 25 FOIS
5 À 25 FOIS
35
35
Nos recherches
sur les moteurs
#4
Rappelons-le, les requêtes sur les moteurs de recherches
s’appuient sur des équipements bel et bien réels.
Plus on passe de temps à rechercher et plus on
consulte de pages, plus l’addition carbone est lourde.
Les requêtes web,
comment ça marche ?
120 000 GW
120 000 GW
Data Center
du moteur
de recherche
Vous faites
appel à un moteur
de recherche
Il vous transmet
sa page d’accueil
Vous rédigez votre
requête par mot-clé
Il vous envoie des
résultats trouvés
Vous cliquez sur celui
qui vous intéresse
Vous prenez
connaissance
de la page
Data Center
du moteur
de recherche
Data Center
de l’hébergeur
du site sélectionné
Une recherche d’une minute sur Internet depuis un PC fixe consommerait
100 watts (soit 1,66 Wh). Quand on sait que rien que sur Google, 3,3 milliards
de requêtes auraient été effectuées par jour en moyenne en 2018… cela fait
une montagne de watts :
1 année de
recherches internet
équivaudrait ainsi à
soit, la consommation
annuelle d’électricité d’un
pays comme la Norvège
Quel dilemme, au moment où nous écrivons ces lignes
(et ou vous les lisez), nous sommes en train d’épuiser
des ressources et de polluer. Parce qu’Internet est
un fantastique moyen d’information et d’échange,
on a tous intérêt à en prendre soin pour qu’il soit
durablement accessible à tous.
Comme un internaute averti en vaut deux, on vous
explique comment adopter la sobriété numérique :
On y va mollo sur
notre consommation
vidéo :
On en regarde moins,
on réserve notre temps
pour les séries ou les films
qui valent vraiment le coup.
Quand on regarde une vidéo, on peut :
– réduire sa résolution
– la regarder en WI-FI plutôt qu’en 4G
On arrête de scroller les vidéos sans fin
sur
les réseaux sociaux passée une certaine heure.
On désactive la lecture automatique
sur Netflix, Amazon
Prime et Cie. Bonus : on gagne des heures de sommeil.
On fait d’une pierre deux coups :
on préserve la planète et son
intimité
sur les réseaux sociaux
Le selfie « doux visage au réveil de lendemain de soirée », est-il vraiment utile ?
Si l’on partage des photos ou des vidéos, on fait un premier tri pour éviter d’envoyer
des doublons. Sinon pour envoyer les 427 photos de son voyage en Grèce, on utilise
une clef USB, et oui ! En plus ça évitera de les stocker dans le cloud.
Dans les options des réseaux sociaux, on peut :
Enlever
l’autoplay
des vidéos
Réduire
la qualité
des photos
et vidéos
Mettre en
place un
économiseur
de données
De temps à autre,
on passe un coup
de balai dans le stockage photos/vidéos
de ses applis afin d’éviter de les stocker
dans le cloud.
À propos de toutes ces applications qu’on ouvre une à une
dans les transports en commun pour faire passer le temps,
applications tournent en permanence, qu’on les utilise ou non !
Allez hop, on met le téléphone en mode économie d’énergie,
en plus ça fera gagner des heures (voire des jours ?) d’autonomie
de batterie, et ça allongera la durée de vie de votre smartphone.
il faut savoir qu’en
moyenne sur votre
mobile
On adopte
quelques comportements
vertueux pour les emails
On vide sa boîte email :
On réduit le nombre de destinataires :
– Effacer les emails envoyés
– Supprimer tous les spams et on installe un anti-spams
– Se désinscrire des newsletters qu’on ne lit pas,
avec des outils comme Cleanfox
– Cibler les destinataires et limiter les envois en nombre. En effet, réduire
de 10% l’envoi des courriers incluant systématiquement son responsable et
un de ses collègues équivaut à environ 1 tonne de
CO₂
économisée par an
pour une entreprise de 100 salariés.
– Nettoyer les listes de diffusion (suppression des doublons, adresses erronées
des publipostages…). Soustraire un destinataire à un mail revient à économiser
en moyenne 6 g de
CO₂
.
On allège les messages envoyés :
– Optimiser la taille des pièces jointes
– Trouver des alternatives aux fichiers les plus lourds
(clés USB, liens hypertexte…). Les sites de transferts de fichiers
lourds (FTP…) ne sont pas la solution la plus écologique.
– Supprimer les pièces jointes du message auquel on répond.
On fait
de bonnes recherches
L’ADEME nous conseille à ce sujet :
– D’aller directement sur le site internet comme cela, on divise
par 4 les émissions de gaz à effet de serre : mettre en favori les sites
internet, ou taper directement l’adresse URL
– D’aller au plus court, et faire une recherche précise avec des mots-clés
précis
– D’utiliser les flèches au niveau de la barre d’adresse (« précédente »/
« suivante »), cela économise le rechargement des pages
– De bloquer les animations flash sur les pages consultées,
gourmandes en énergie.
– De choisir un navigateur plus économe : Chrome serait un des plus
gourmands (27 Wh pour 1 000 pages vues) devant Internet Explorer et
Firefox.
– D'opter pour des moteurs de recherche qui reversent une partie de leurs revenus
pour des projets sociaux ou environnementaux : Ecosia, Ecogine, Ecosearch, Lilo.
– On fonctionne autant qu’on peut en Wi-Fi plutôt
qu’en 4G ! Et on coupe la 4G dès qu’on a fini notre
tâche, ça évite les transferts de données constants
et donc l’encombrement de la bande passante.
De manière
générale :
Le réseau mobile
consommerait
plus que
le Wi-fi
Mais si l’on souhaite avoir
un véritable impact, il y a
5 gestes clefs
tout simples
et encore plus efficaces :
On bichonne
nos équipements
1.
C’est la fabrication de nos équipements
numériques qui concentre le plus d’impacts,
la solution numéro 1 consiste à utiliser le plus
longtemps possible les équipements existants.
Et lorsqu’ils nous lâchent définitivement,
on peut les apporter chez un reconditionneur
et même acheter d’occasion/reconditionné.
– On pense à couper sa localisation, cela évite
des transferts de données concernant votre
positionnement géographique.
– Et, pour les plus vaillant.es, le Saint Graal de l’éco-
geste numérique : opter pour un vieux téléphone
(et non un smartphone), ou ne plus en avoir (hihi).
On évite
de se suréquiper
2.
Dans la même logique, on limite la multiplication
des objets connectés : un smartphone pro + perso,
une batterie portative, une ou deux tablettes, un ordinateur,
une TV connectée, une montre connectée, et bientôt
le frigo et le grille-pain connecté tant qu’on y est.
Tous ces objets requièrent des quantités astronomiques
de ressources et de matières premières dont
certaines sont rares pour être fabriqués.
On laisse dormir
sa box ADSL et
le boîtier TV le soir
3.
Allumés 24h/24, une box ADSL et le boîtier TV associé
consomment en moyenne 200 kWh par an, soit
la consommation électrique annuelle de 7 ordinateurs
portables 15 pouces utilisés 8 h par jour ! En éteignant
sa box le soir, on peut facilement économiser 65 à 130 kWh,
soit 8 à 16 euros et 650 à 1 300 litres d’eau.
On limite
l’usage du cloud
au strict nécessaire
4.
Le stockage en ligne de ses e-mails, photos, vidéos, musiques,
et autres documents impose des allers-retours incessants
entre le terminal de l’utilisateur et les serveurs. Or, transporter
une donnée sur l’internet consomme 2 fois plus d’énergie
que de la stocker pendant 1 an. On favorise au maximum
le stockage et l’usage local de ses données.
Regarder une émission en streaming HD via sa box ADSL
émet autant de gaz à effet de serre que de fabriquer,
transporter et lire un DVD. On opte donc pour la TNT
pour regarder son programme préféré.
On arrête de regarder
la télévision via Internet
5.
Sources :
ADEME
|
Green IT
|
The Shift Project
|
Sandvine
|
Greenpeace
|
CNRS
CESE
|
Green Code Lab
|
Le blog du modérateur
|
We are social
|
Cleanfox
Avec la participation de :
Frédéric Bordage - Green It, Maxime Efoui-Hess - The Shift Project, Agnès Popelin - CESE.
NETFLIX
NETFLIX
android DZ
android DZ
RECOMMERCE
RECOMMERCE
BACKMARKET
BACKMARKET
Météo
Glagla
Compteur
de pas
culpa-
bilisant
Infos
fraîches
Vidéos
LOL
SPAMS
et mails
persos
Super
top
promos
Comptes
au
rouge
Étalage
public
de vie
Discu
sans
fin
OÙ
suis-je ?
Taxi
fin de
soirée
Miam
to go
Mails
pros
à gogo
Séries
à
binger
Drague
facile
Internet,
c’est la vie !
Et beaucoup
de ressources
aussi…
Dans un futur
proche,
Internet
pourrait devenir
la première
source mondiale
de pollution.
Comment
expliquer cette
gloutonnerie
énergétique ?
Regardons cela
de plus près...
Le tout émet
des gaz à effet
de serre
Si le numérique
était un pays,
il aurait environ
2 à 3 fois
l’empreinte
environnementale
de la France
Le numérique,
c’est :
Pollution
numérique :
du clic
au déclic
de l’énergie primaire
consommée par
l’humanité (dont
une bonne partie
d’hydrocarbures et
de charbon).
L’électricité, c’est le carburant
d’internet. Mais elle est aussi
son talon d’Achille : aujourd’hui
elle provient en majorité de
ressources fossiles dont
l’extraction et la combustion
polluent sacrément.
On l’a compris, internet ne
tourne pas tout seul par magie,
il implique une exploitation
massive de ressources primaires
et d’énergie et ce, tout au long du
cycle de vie de nos équipements :
Aujourd’hui, le numérique émet
3,8% des gaz à effet de serre du
monde
,
soit plus que le transport
aérien civil.
D’ici 2025, ce chiffre pourrait
doubler passant à 8%
et
dépassant la part actuelle
des émissions de voitures.
Envoyer un email
consommerait
autant qu’une ampoule allumée
25 minutes.
Télécharger la version
électronique d’un quotidien
consommerait autant d’électricité
que de faire une lessive.
La vidéo Gangnam Style,
visionnée 2,7 milliards de fois
sur la planète, aurait induit
une demande d’électricité
équivalente à la consommation
annuelle d'une petite
centrale nucléaire.
de l’électricité produite dans le monde.
de l’eau
disponible
4,2%
4,2%
57%
57%
x3
x3
5,5%
5,5%
0,2%
0,2%
Aujourd’hui,
seulement
de la
population
mondiale
navigue
sur internet.
Mais l’arrivée de nouveaux
internautes sur la toile est
exponentielle : en 2018, 1 million
de nouveaux utilisateurs a rejoint
le web chaque jour !
Ainsi, selon le chercheur Gerhard
Fettweis, la consommation
électrique du web atteindrait en
2030 la consommation d’énergie
mondiale de 2008 tous secteurs
confondus.
De la fabrication
de nos terminaux...
Ordinateurs, smartphones,
TV connectées, tablettes, montres
connectées, mais aussi câbles,
routeurs, box ADSL, serveurs,
etc.
C’est la phase qui demande
le plus de ressources !
Alors, quels sont
les usages qui polluent
le plus, et comment limiter
son impact numérique ?
On vous dit tout pour éviter
le gros fail.
Dans le rapport Clicking
clean, Greenpeace
évalue les performances
énergétiques des géants
de l’industrie numérique.
Les jeux vidéo,
c’est pas si LOL
Voici le Top 4
de nos petites
habitudes
numériques
qui ont le plus
d’impact
...à leur utilisation
au quotidien
Le fonctionnement de nos
équipements, des réseaux qui
les alimentent et des Data centers
24H/24, 7j/7, requiert
beaucoup de ressources.
énergie
fabrication
USAGE
fabrication
USAGE
fabrication
USAGE
35%
35%
de l’énergie primaire sert
à fabriquer nos terminaux
79%
79%
de l’eau est consommée
dans la phase de fabrication
des équipements
(écrans plus
grands et de meilleure résolution,
miniaturisation des composants,
tout cela est gourmand en eau)
44%
44%
des gaz à effet de serre sont
imputables à la fabrication
de nos équipements
est imputable
leur utilisation
au quotidien
sert à faire
fonctionner
nos réseaux
fait tourner
les data centers
30%
30%
20%
20%
de l’eau part dans
l’utilisation de
nos équipements,
notamment pour
refroidir les data
centers
21%
21%
15%
15%
sont liés à
l’électricité
produite pour les
faire fonctionner
au quotidien.
sont imputables
aux réseaux
sociaux
aux
data centers
26%
26%
16%
16%
14%
14%
EAU
GES
Regarder
des vidéos
#1
S’envoyer l’intégralité de
la saison 3 de la Casa de papel
en un week-end, regarder le
replay de Koh Lanta en « pijou »
au fond de son lit, traquer un
bon tuto Youtube pour monter
son meuble Ikea, tout cela ne
contribuait déjà pas à notre
bien-être, mais ce que nous
avons appris enfonce le clou :
l
es vidéos en streaming c’est ce
qui consomme le plus d’énergie
et pollue le plus !
Les bons élèves
Les bons élèves
Youtube
fonctionne avec 56%
d’énergie renouvelable. En effet
la plateforme appartient à
Google
avec qui
Facebook
et
Apple
s’engagent le plus sur la voie
des énergies renouvelables pour
faire fonctionner leurs serveurs.
Les pires
Les pires
Attention, ça fait mal,
Netflix,
Amazon prime, HBO et Hulu.
Netflix qui occupe à lui seul 13%
de la bande passante internet,
est alimenté à 30% au charbon.
En effet le gaming
représente presque
du trafic
mondial de data.
Le téléchargement
d’un jeu comme
Call of Duty est
revient à regarder
14 h de vidéos en
4K sur Netflix.
Ça fait réfléchir…
11%
11%
EN SAVOIR
Les data centers ?
Ce sont de sortes de grosses
usines dans lesquelles transitent et
sont stockées toutes les données
que nous produisons et sollicitons.
Cela va du petit mail au collègue
à l’album photo Summer 2019
stocké sur le cloud en passant par
nos soirées de binge watching.
Tous les gros acteurs du numérique
ont leur propre data center (Apple,
Google, Facebook). Ils tournent à
plein régime 24h/24, 7j/7. Leur règle
N°1 : elles ne doivent jamais planter
sinon, pouf, Internet est cassé.
L’énergie consommée est immense
pour garantir un fonctionnement
sans faille. Les serveurs émettent
une grande chaleur qu’il faut réduire
grâce à un système de climatisation
hyper efficace, ce qui consomme
également une énergie folle.
C’est le serpent qui se mord la queue
et la facture énergétique finale
est très salée. Le refroidissement
constitue à lui seul 40% la facture
électrique des data centers. Tant est
si bien qu’un Data center consomme
autant d’électricité qu’une ville de
30 000 habitants.
20%
autres
Les vidéos utilisent
des données
du web, dont
80%
de vidéos
en ligne
60%
27%
21%
34%
18%
34%
de vidéos
à la demande
hébergées sur Netflix,
Amazon Prime et Cie.
= 7% des gaz à effet de
serre dus au numérique.
27%
de
vidéos porno
hébergées sur Youporn,
Pornhub, etc. = 5% des
gaz à effet de serre dus
au numérique. C’est la
fessée qui fait mal.
21%
de
vidéos tout public
hébergées sur
les plateformes de
streaming dominées
à 95% sur Youtube.
Le reste est sur
Dailymotion, Youku
et Tudou. = 4%
des GES dus au
numérique.
18%
autres
de vidéos hébergées
sur les réseaux sociaux
(Facebook, Instagram,
Snapchat, Twitter,
Tik tok, etc) et sur
les autres sites. =
4% des GES aussi.
C’est le streaming TV,
les vidéos en live
comme sur Skype,
les « cam girls »,
la télé-medecine,
la vidéo surveillance,
etc.
G
O
O
G
L
E
PROMO
FLASH
Il faut savoir que
des stories les
plus regardées
sur Instagram
proviennent de
marques.
Tout ce
qui circule
dans notre
boîte mail
#3
#2
Et les réseaux sociaux dans
tout ça ? Ils représentent quand
même plus de 5% du trafic
mondial sur internet ! Nos chers
RS ne sont pas exempts d’empreinte
carbone.
Qu’est-ce qui pèse
dans le « game carbonique » ?
Toutes
nos petites
activités sur les
réseaux sociaux
Ce que partage
l’internaute
Des petits GIF, en passant par les
selfies, le lien de la vidéo YouTube
du moment, ou encore le simple like
« triste » sur le statut du pote qui a
perdu son portable la veille, et même
les stories insta du collègue… tout
pèse. Mais le plus lourd, ce sont les
vidéos et les photos.
Découvrez ci-dessous combien
de contenus sont envoyés
chaque jour dans le monde sur :
01.
Ce qui est enregistré
« discrètement »
Les métadonnées ! Elles ne sont
pas innocentes niveau carbone :
la géolocalisation de l’internaute,
ses horaires et durées de
connexion, son activité, tout ce
qui est enregistré (plus ou moins)
à notre insu, et bien il faut
les enregistrer et les stocker !
Aucune étude à ce jour ne donne
d’indications précises sur
le volume de cette partie
engloutie de l’iceberg internet.
02.
Ce qui « vient »
à l’utilisateur,
pas « vraiment »
de son plein gré
Si on se penche sur
le mastodonte Facebook
Les publicités proposées sous
l’œil non-averti de l’internaute,
qui utilisent de la bande passante
et les algorithmes pour
capter les préfé-
rences utilisateurs,
est-ce « carbone-
pesant » ?
03.
1/3
1/3
Les réseaux sociaux, ce sont aussi
les discussions instantanées !
Et elles supplantent de plus en
plus les bons vieux SMS. Et ça
pèse lourd si on s’échange
des vidéos en 4G ou si l’on fait
des FaceTime toute la journée.
Sans oublier que si les usages
numériques croissent… le
nombre d’internautes aussi !
En janvier 2019, on comptait
d’utilisateurs actifs des réseaux
sociaux sur la planète.
3,48 Mds
3,48 Mds
645 M
NS
645 M
NS
On sait qu’un
utilisateur de
ce réseau pèse
269 g de CO₂
par an !
En juillet dernier,
Facebook
annonçait
2,4
milliards d’utili-
sateurs actifs
dans le monde.
0,269
2 400 000 000
Cela donne plus de 645 millions
de kg de CO₂ par an,
ce qui
équivaut à 645 000 vols Paris-
New-York.
Vous envoyez un mail
avec une pièce jointe
L’envoi d’un mail,
comment ça marche ?
Data Center
du fournisseur
d’accès du
correspondant
Il réceptionne, traite,
stocke votre message
et le retransmet au
réseau
15 000 KM
15 000 KM
D’après l’ADEME,
un mail
parcourt en moyenne
pour rejoindre les serveurs
du fournisseur d’e-mails puis
le destinataire du message.
L’empreinte carbone d’un email,
tout simple, représenterait
une émission de 4 g de CO₂
(vs 0,014 g pour un SMS lambda).
Et plus il y a de pièces jointes,
de destinataires, plus ça pèse :
avec une pièce jointe volumineuse,
un email produirait jusqu'à 50 g
de CO₂.
Envoyer une photo de
vacances de 1 Mo à dix amis
équivaudrait ainsi à parcourir
500 mètres en voiture.
Bon dit
comme ça, ça n’a l’air pas trop
trop grave.
Oui, mais, quand on
sait tout ce qui suit...
...et bien, faire le calcul
du poids de sa boîte mail
devient vite vertigineux.
Et le plus triste dans tout ça,
c’est que
d’emails sont envoyés par jour
dans le monde
et cela devrait
grimper à 347 milliards dans 3 ans
de CO₂ produit pour
une personne
qui ne
supprimerait
jamais
ses emails en 5 ans
d’emails sont envoyés
par jour rien
qu’en France
1,4 Mds
1,4 Mds
d’emails en 2018 étaient
échangés par heure.
(hors-spam)
10 À 12 Mds
10 À 12 Mds
39
39
emails reçus par jour
par Français en moyenne
des emails reçus sont
des spams.
Ils ne servent donc
à rien, et polluent un max.
des mails ne seraient
pas ouverts
75%
75%
140 KG
140 KG
60%
60%
293
Mds
293
Mds
Il réceptionne, traite,
stocke votre message et
le retransmet au réseau
Votre correspondant
reçoit votre message
Data Center
du fournisseur
d’accès de
l’expéditeur
Votre message
transite par
des points
éloignés du globe
8 M
DS
de vidéos sont
vues sur Facebook
350 m
NS
de photos
sont partagées
95 m
NS
de photos et
vidéos sont postées
sur Instagram
1,6 m
DS
de photos
envoyées
250 m
NS
de vidéos
envoyées
3 m
DS
de snaps
postés
Comment
Comment sauver le monde ?
comment est votre blanquette ?
comment devenir riche ?
Comment chercher sur internet ?
Nos
recherches
sur les
moteurs
#4
Rappelons-le, les requêtes
sur les moteurs de recherches
s’appuient sur des équipements
bel et bien réels. Plus on passe
de temps à rechercher et plus on
consulte de pages, plus l’addition
carbone est lourde.
Une recherche d’une minute
sur Internet depuis un PC
fixe consommerait 100 watts
(soit 1,66 Wh). Quand on sait
que rien que sur Google,
3,3 milliards de requêtes auraient
été effectuées par jour en
moyenne en 2018… cela fait
une montagne de watts :
1 année de recherches
internet équivaudrait ainsi à
soit, la consommation
annuelle d’électricité
d’un pays comme
la Norvège
Les requêtes web,
comment ça marche ?
Vous faites
appel à un
moteur de
recherche
Il vous transmet
sa page d’accueil
Data Center
de l’hébergeur
du site
sélectionné
120 000
GW
120 000
GW
Quel dilemme, au moment où
nous écrivons ces lignes (et ou
vous les lisez), nous sommes en
train d’épuiser des ressources et
de polluer. Parce qu’Internet est
un fantastique moyen
d’information et d’échange, on a
tous intérêt à en prendre soin
pour qu’il soit durablement
accessible à tous.
Comme un internaute averti
en vaut deux, on vous explique
comment adopter la sobriété
numérique :
Le selfie « doux visage au réveil
de lendemain de soirée », est-il
vraiment utile ? Si l’on partage
des photos ou des vidéos,
on fait un premier tri pour éviter
d’envoyer des doublons. Sinon
pour envoyer les 427 photos de
son voyage en Grèce, on utilise
une clef USB, et oui ! En plus ça
évitera de les stocker dans le
cloud.
Dans les options des réseaux
sociaux, on peut :
– Enlever l’autoplay des vidéos
– Réduire la qualité
des photos et vidéos
– Mettre en place
un économiseur de données
On en regarde moins,
on réserve notre temps
pour les séries ou les films
qui valent vraiment le coup.
On arrête de scroller
les vidéos sans fin
sur
les réseaux sociaux passée
une certaine heure.
De temps à autre,
on passe un coup
de balai dans
le stockage photos/
vidéos de ses applis afin
d’éviter de les stocker
dans le cloud.
On adopte
quelques
comportements
vertueux pour
les emails
On fait
de bonnes
recherches
De manière
générale :
À propos de toutes
ces applications qu’on
ouvre une à une dans
les transports en commun
pour faire passer le temps,
il faut savoir qu’en
moyenne
sur
votre mobile
applications tournent en
permanence
, qu’on les utilise
ou non ! Allez hop,
on met
le téléphone en mode économie
d’énergie
, en plus ça fera gagner
des heures (voire des jours ?)
d’autonomie de batterie, et ça
allongera la durée de vie de
votre smartphone.
On désactive la lecture
automatique
sur Netflix,
Amazon Prime et Cie.
Bonus : on gagne
des heures de sommeil.
Quand on regarde
une vidéo, on peut
:
– Réduire sa résolution
– La regarder en WI-FI
plutôt qu’en 4G
On y va mollo
sur
notre
consommation
vidéo :
On fait
d’une pierre
deux coups :
on préserve
la planète et son
intimité
sur les
réseaux sociaux
On vide sa boîte email :
On réduit le nombre
de destinataires :
On allège
les messages envoyés :
35
35
– Effacer les emails envoyés
– Supprimer tous les spams
et on installe un anti-spams
– Se désinscrire des newsletters
qu’on ne lit pas, avec des outils
comme Cleanfox
– Cibler les destinataires et
limiter les envois en nombre.
En effet, réduire de 10%
l’envoi des courriers incluant
systématiquement son
responsable et un de ses
collègues équivaut à environ
1 tonne de
CO₂
économisée
par an pour une entreprise
de 100 salariés.
– Nettoyer les listes
de diffusion (suppression
des doublons, adresses
erronées des publipostages…).
Soustraire un destinataire à
un mail revient à économiser
en moyenne 6 g de
CO₂
.
– Optimiser la taille
des pièces jointes
– Trouver des alternatives
aux fichiers les plus lourds
(clés USB, liens hypertexte…).
Les sites de transferts de
fichiers lourds (FTP…)
ne sont pas la solution
la plus écologique.
– Supprimer les pièces jointes
du message auquel on répond.
– D’aller directement sur le site
internet comme cela, on divise
par 4 les émissions de gaz à
effet de serre : mettre en favori
les sites internet, ou taper
directement l’adresse URL
– D’aller au plus court, et faire
une recherche précise avec
des mots-clés précis
– D’utiliser les flèches au
niveau de la barre
d’adresse (« précédente »/
« suivante »), cela économise
le rechargement des pages
– De bloquer les animations
flash sur les pages consultées,
gourmandes en énergie.
– De choisir un navigateur
plus économe : Chrome serait
un des plus gourmands (27 Wh
pour 1 000 pages vues) devant
Internet Explorer et Firefox.
– D'opter pour des moteurs de
recherche qui reversent une
partie de leurs revenus pour
des projets sociaux ou
environnementaux : Ecosia,
Ecogine, Ecosearch, Lilo.
– On fonctionne autant
qu’on peut en Wi-Fi plutôt
qu’en 4G !
Et on coupe
la 4G dès qu’on a fini notre
tâche, ça évite les transferts
de données constants et
donc l’encombrement de
la bande passante.
– On pense à couper sa
localisation
, cela évite
des transferts de données
concernant votre position-
nement géographique.
–
Et, pour les plus vaillant.es,
le Saint Graal de l’éco-geste
numérique,
on opte pour
un vieux téléphone (et non
un smartphone), ou ne plus
en avoir (hihi).
L’ADEME nous conseille
à ce sujet :
Le réseau
mobile
consommerait
plus que le Wi-fi
5 À 25 X
5 À 25 X
Vous rédigez
votre requête
par mot-clé
Il vous envoie des
résultats trouvés
Vous cliquez
sur celui qui
vous intéresse
Vous prenez
connaissance
de la page
Data Center
du moteur
de recherche
Data Center
du moteur
de recherche
android DZ
NETFLIX
Mais si l’on
souhaite avoir un
véritable impact,
il y a
5 gestes
clefs
tout simples
et encore plus
efficaces :
On
bichonne nos
équipements
1.
On laisse
dormir
sa box ADSL
et le boîtier
TV le soir
3.
4.
On évite de
se suréquiper
2.
C’est la fabrication
de nos équipements numériques
qui concentre le plus d’impacts,
la solution numéro 1 consiste à
utiliser le plus longtemps possible
les équipements existants.
Et lorsqu’ils nous lâchent
définitivement, o
n peut les
apporter chez un reconditionneur
et même acheter d’occasion
reconditionné.
Dans la même logique,
on limite la multiplication des
objets connectés
: un
smartphone pro + perso, une
batterie portative, une ou deux
tablettes, un ordinateur, une TV
connectée, une montre
connectée, et bientôt le frigo et le
grille-pain connecté tant qu’on y
est. Tous ces objets requièrent
des quantités astronomiques
de ressources et de matières
premières pour être fabriqués
dont certaines sont rares.
Allumés 24h/24, une box ADSL et
le boîtier TV associé consomment
en moyenne 200 kWh par an,
soit la consommation électrique
annuelle de 7 ordinateurs
portables 15 pouces utilisés 8 h par
jour !
En éteignant sa box le soir,
on peut facilement économiser
65 à 130 kWh
, soit 8 à 16 euros et
650 à 1 300 litres d’eau.
Le stockage en ligne de
ses e-mails, photos, vidéos,
musiques, et autres documents
impose des allers-retours
incessants entre le terminal
de l’utilisateur et les serveurs.
Or, transporter une donnée sur
l’internet consomme 2 fois plus
d’énergie que de la stocker
pendant 1 an.
On favorise au
maximum le stockage et l’usage
local de ses données.
Regarder une émission en
streaming HD via sa box ADSL
émet autant de gaz à effet de
serre que de fabriquer, transporter
et lire un DVD.
On opte donc
pour la TNT pour regarder son
programme préféré.
On limite
l’usage
du cloud
au strict
nécessaire
5.
On arrête
de regarder
la télévision
via Internet
Sources :
ADEME
|
Green IT
|
The Shift Project
Sandvine
|
Greenpeace
|
CNRS
|
CESE
Green Code Lab
|
Le blog du modérateur
We are social
|
Cleanfox
Avec la participation de :
Frédéric Bordage - Green It,
Maxime Efoui-Hess - The Shift Project,
Agnès Popelin - CESE.
RECOMMERCE
BACKMARKET