de vidéos hébergées sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, Tik tok, etc) et sur les autres sites. = 4% des GES aussi. 18% autres C’est le streaming TV, les vidéos en live comme sur Skype, les « cam girls », la télé- medecine, la vidéo surveillance, etc. MétéoGlagla Compteur de pas culpa- bilisant Infos fraîches Vidéos LOL SPAMSet mailspersos Super top promos Comptes au rouge Étalagepublicde vie Discusansfin suis-je ? Taxi fin desoirée Miam to go Mails pros à gogo Sériesàbinger Draguefacile PROMOFLASH emails reçus par jour par Français en moyenne d’emails en 2018 étaient échangés par heure. (hors-spam) Pollution numérique : du clic au déclic C’est incroyable tout ce que l’on peut faire grâce à INTERNET !Aucun aspect de notre vie personnelle ou professionnelle n’échappe à la toile. Tel un open bar de la donnée, on a accès à tout, en un clic, gratuitement ou presque ! Tout est pour le mieux dansle meilleur des mondes. Sauf que…sauf que, nos écrans sont de fumée : ils masquent la grande quantité d’énergie et de ressources primaires requises ainsi que la pollution engendrée pour fabriquer nos précieux équipements et faire tourner la big data. Comment ? Pourquoi ? On vous explique tout pour éviter la gueule de bois  virtuelle. Internet, c’est la vie ! Et beaucoup de ressources aussi… Comment expliquer cette gloutonnerie énergétique ? Si le numérique était un pays, il aurait environ 2 à 3 fois l’empreinte environnementale de la France de l’énergie primaire consommée par l’humanité (dont une bonne partie d’hydrocarbures et de charbon). de l’électricité produite dans le monde. 39 39 1/3 1/3 0,2% 0,2% de l’eau disponible. Le numérique, c’est : 140 KG 140 KG 1,4 Mds 1,4 Mds 10 À 12 Mds 10 À 12 Mds 15 000 KM 15 000 KM 645 M NS 645 M NS 3,48 M DS 3,48 M DS 11% 11% 57% 57% 4,2% 4,2% 75% 75% 60% 60% 293 Mds 293 Mds 15% 15% 20% 20% 30% 30% 35% 35% 5,5% 5,5% x3 x3 Dans un futur proche, Internet pourrait devenir la première source mondiale de pollution. L’électricité, c’est le carburant d’internet. Mais elle est aussi son talon d’Achille : aujourd’hui elle provient en majorité de ressources fossiles dont l’extraction et la combustion polluent sacrément. Aujourd’hui, le numérique émet 3,8% des gaz à effet de serre du monde, soit plus que le transport aérien civil. D’ici 2025, ce chiffre pourrait doubler passant à 8% et dépassant la part actuelle des émissions de voitures. Envoyer un email consommerait autant qu’une ampoule allumée 25 minutes. La vidéo Gangnam Style, visionnée 2,7 milliards de fois sur la planète, aurait induit une demande d’électricité équivalente à la consommation annuelle d'une petite centrale nucléaire. Télécharger la version électronique d’un quotidien consommerait autant d’électricité que de faire une lessive. Aujourd’hui,seulement de la population mondiale navigue sur internet. Mais l’arrivée de nouveaux internautes sur la toile est exponentielle : en 2018, 1 million de nouveaux utilisateurs a rejoint le web chaque jour !Ainsi, selon le chercheur Gerhard Fettweis, la consommation électrique du web atteindrait en 2030 la consommation d’énergie mondiale de 2008 tous secteurs confondus. Pourquoi ? Parce que la moindre action sur internet réclame son lot d’électricité - donc d’énergie - ce qui crée un effet domino. 3 exemples : On l’a compris, internet ne tourne pas tout seul par magie, il implique une exploitation massive de ressources primaires et d’énergie et ce, tout au long du cycle de vie de nos équipements De la fabrication de nos terminaux... Ordinateurs, smartphones, TV connectées, tablettes, montres connectées, mais aussi câbles, routeurs, box ADSL, serveurs, etc. C’est la phase qui demande le plus de ressources ! ...à leur utilisation au quotidienLe fonctionnement de nos équipements, des réseaux qui les alimentent et des Data centers 24H/24, 7j/7, requiert beaucoup de ressources. Regardons cela de plus près... énergie eau GES est imputable leur utilisation au quotidien sert à faire fonctionner nos réseaux fait tourner les data centers 14% 14% 16% 16% 26% 26% 44% 44% sont liésà l’électricité produitepour les faire fonctionnerau quotidien. sont imputables aux réseaux sociaux aux data centers de l’eau part dans l’utilisationde nos équipements, notamment pour refroidir les data centers 21% 21% 79% 79% USAGE fabrication de l’eau est consommée dansla phase de fabricationdes équipements(écrans plus grands et de meilleure résolution, miniaturisation des composants, tout cela est gourmand en eau) Le tout émet des gaz à effet de serre Alors, quels sont les usages qui polluent le plus, et comment limiter son impact numérique ? On vous dit tout pour éviter le gros fail. Dans le rapport Clicking clean, Greenpeaceévalue les performances énergétiques des géantsde l’industrie numérique. Les bons élèves Les bons élèves Youtube fonctionne avec 56% d’énergie renouvelable. En effet la plateforme appartient à Google avec qui Facebook et Apple s’engagent le plus sur la voie des énergies renouvelables pour faire fonctionner leurs serveurs. Les pires Les pires Attention, ça fait mal, Netflix, Amazon prime, HBO et Hulu. Netflix qui occupe à lui seul 13% de la bande passanteinternet, est alimentéà 30% au charbon. du trafic mondial de data. Le téléchargement d’un jeu comme Call of Duty est revient à regarder 14 heures de vidéos en 4K sur Netflix.Ça fait réfléchir… En effet le gaming représente presque Les jeux vidéo, c’est pas si LOL Ce que partage l’internaute Des petits GIF, en passant par les selfies, le lien de la vidéo YouTube du moment,ou encore le simple like « triste » sur le statutdu pote qui a perdu son portable la veille,et même les stories insta du collègue…tout pèse. Mais le plus lourd, ce sont les vidéos et les photos. Découvrez ci-dessouscombien de contenus sont envoyéschaque jour dans le monde sur : 01. Ce qui « vient » à l’utilisateur, pas « vraiment » de son plein gré Les publicités proposées sous l’œil non-averti de l’internaute, qui utilisent de la bande passante et les algorithmes pour capter les préférences utilisateurs, est-ce « carbone-pesant » ? 03. Toutes nos petites activités sur les réseaux sociaux #2 Tout ce qui circule dans notre boîte mail #3 Et les réseaux sociaux dans tout ça ? Ils représentent quand même plus de 5% du trafic mondial sur internet ! Nos chers RS ne sont pas exempts d’empreinte carbone. Qu’est-ce qui pèse dans le « game carbonique » ? 02. Ce qui est enregistré « discrètement » Les métadonnées ! Elles ne sont pas innocentes niveau carbone : la géolocalisation de l’internaute, ses horaires et durées de connexion, son activité, tout ce qui est enregistré (plus ou moins) à notre insu, et bien il faut les enregistrer et les stocker ! Aucune étude à ce jour ne donne d’indications précises sur le volumede cette partie engloutie de l’iceberg internet. Il faut savoir que des stories les plus regardées sur Instagram proviennent de marques. Les réseaux sociaux, ce sont aussiles discussions instantanées ! Et elles supplantent de plus en plus les bons vieux SMS. Et ça pèse lourd si on s’échange des vidéos en 4G ou si l’on fait des FaceTime toute la journée.Sans oublier que si les usages numériques croissent… le nombre d’internautes aussi ! En janvier 2019, on comptait d’utilisateurs actifs des réseaux sociaux sur la planète. Si on se penche sur le mastodonte 2 400 000 000 On sait qu’un utilisateur de ce réseau pèse 269 g de CO₂ par an ! En juillet dernier, Facebook annonçait 2,4 milliards d’utilisateurs actifs dans le monde. Cela donne plus de 645 millions de kg de CO₂ par an, ce qui équivaut à 645 000 vols Paris- New-York. 0,269 L’envoi d’un mail, comment ça marche ? Vous envoyez un mail avec une pièce jointe Il réceptionne, traite, stocke votre message et le retransmet au réseau Votre message transite par des points éloignés du globe Il réceptionne, traite, stocke votre message et le retransmet au réseau Votre correspondant reçoit votre message Data Center du fournisseur d’accès Data Center du fournisseur d’accès L’empreinte carbone d’un email, tout simple, représenterait une émission de 4 g de CO₂ (vs 0,014 g pour un SMS lambda). Et plus il y a de pièces jointes, de destinataires, plus ça pèse : avec une pièce jointe volumineuse, un email produirait jusqu'à 50 g de CO₂. Envoyer une photo de vacances de 1 Mo à dix amis équivaudrait ainsi à parcourir 500 mètres en voiture.Bon dit comme ça, ça n’a l’air pas trop trop grave. Oui, mais, quand on sait tout ce qui suit... D’après l’ADEME, un mail parcourt pour rejoindre les serveurs du fournisseur d’e-mails puis le destinataire du message. d’emails envoyés par jour dans le monde et que cela devrait grimper à 347 milliards dans 3 ans d’emails envoyés par jour en France ...et bien, faire le calcul du poids de sa boîte mail devient vite vertigineux.Et le plus triste dans tout ça, c’est que des emails reçus sont des spams.Ils ne servent donc à rien, et polluent un max. des mails ne seraient pas ouverts de CO₂ produit pour une personne qui ne supprimerait jamais ses emails en 5 ans S’envoyer l’intégralité de la saison 3 de la Casa de papel en un week-end, regarder le replay de Koh Lanta en « pijou » au fond de son lit, traquer un bon tuto Youtube pour monter son meuble Ikea, tout cela ne contribuait déjà pas à notre bien-être, mais ce que nous avons appris enfonce le clou : les vidéos en streaming c’est ce qui consomme le plus d’énergie et pollue le plus ! Regarder des vidéos #1 Voici le Top 4 de nos petiteshabitudes numériquesqui ont le plus d’impact USAGE fabrication des gaz à effet de serre sont imputables à la fabrication denos équipements USAGE fabrication de l’énergie primaire sertà fabriquer nos terminaux EN SAVOIR PLUS EN SAVOIR PLUS 350 m NS 8 M DS de photos sont partagées de vidéos sont vues sur Facebook 95 m NS de photos et vidéos sont postées sur Instagram 250 M NS de vidéos envoyées 1,6 m DS de photos envoyées 3 m DS de snaps postés GOOGLE 20% autres 60% de vidéos en ligne 27% 21% 34% 18% Les vidéos utilisent 80% des données du web, dont hébergées sur Netflix, Amazon Prime et Cie.= 7% des gaz à effet de serre dus au numérique. 34% de vidéos à la Demande hébergées sur Youporn, Pornhub, etc. = 5% des gaz à effet de serre dus au numérique. C’est la fessée qui fait mal. 27% de vidéos porno hébergées sur les plateformes de streaming dominées à 95% sur Youtube. Le reste est sur Dailymotion, Youku et Tudou. = 4% des GES dus au numérique. 21% de vidéos tout public de vidéos hébergées sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, Tik tok, etc) et sur les autres sites. = 4% des GES aussi. 18% autres C’est le streaming TV, les vidéos en live comme sur Skype, les « cam girls », la télé- medecine, la vidéo surveillance, etc. Les data centers ? Ce sont de sortes de grosses usines dans lesquelles transitent et sont stockées toutes les données que nous produisons et sollicitons. Cela va du petit mail au collègue à l’album photo Summer 2019 stocké sur le cloud en passant par nos soirées de binge watching. Tous les gros acteurs du numérique ont leur propre data center (Apple, Google, Facebook). Ils tournent à plein régime 24h/24, 7j/7. Leur règle N°1 : elles ne doivent jamais planter sinon, pouf, Internet est cassé. L’énergie consommée est immense pour garantir un fonctionnement sans faille. Les serveurs émettent une grande chaleur qu’il faut réduire grâce à un système de climatisation hyper efficace, ce qui consomme également une énergie folle. C’est le serpent qui se mord la queue et la facture énergétique finale est très salée. Le refroidissement constitue à lui seul 40% la facture électrique des data centers. Tant est si bienqu’un Data center consomme autant d’électricité qu’une ville de30 000 habitants.
Comment Comment sauver le monde ? comment est votre blanquette ? comment devenir riche ? Comment chercher sur internet ? 5 À 25 FOIS 5 À 25 FOIS 35 35 Nos recherches sur les moteurs #4 Rappelons-le, les requêtes sur les moteurs de recherches s’appuient sur des équipements bel et bien réels.Plus on passe de temps à rechercher et plus on consulte de pages, plus l’addition carbone est lourde. Les requêtes web, comment ça marche ? 120 000 GW 120 000 GW Data Centerdu moteur de recherche Vous faites appel à un moteur de recherche Il vous transmet sa page d’accueil Vous rédigez votre requête par mot-clé Il vous envoie des résultats trouvés Vous cliquez sur celui qui vous intéresse Vous prenezconnaissance de la page Data Centerdu moteur de recherche Data Centerde l’hébergeur du site sélectionné Une recherche d’une minute sur Internet depuis un PC fixe consommerait 100 watts (soit 1,66 Wh). Quand on sait que rien que sur Google, 3,3 milliardsde requêtes auraient été effectuées par jour en moyenne en 2018… cela faitune montagne de watts : 1 année de recherches internet équivaudrait ainsi à soit, la consommation annuelle d’électricité d’un pays comme la Norvège Quel dilemme, au moment où nous écrivons ces lignes (et ou vous les lisez), nous sommes en train d’épuiser des ressources et de polluer. Parce qu’Internet est un fantastique moyen d’information et d’échange, on a tous intérêt à en prendre soin pour qu’il soit durablement accessible à tous.Comme un internaute averti en vaut deux, on vous explique comment adopter la sobriété numérique : On y va mollo sur notre consommation vidéo : On en regarde moins, on réserve notre tempspour les séries ou les films qui valent vraiment le coup.Quand on regarde une vidéo, on peut : – réduire sa résolution– la regarder en WI-FI plutôt qu’en 4G On arrête de scroller les vidéos sans fin surles réseaux sociaux passée une certaine heure. On désactive la lecture automatique sur Netflix, Amazon Prime et Cie. Bonus : on gagne des heures de sommeil. On fait d’une pierre deux coups :on préserve la planète et son intimité sur les réseaux sociaux Le selfie « doux visage au réveil de lendemain de soirée », est-il vraiment utile ? Si l’on partage des photos ou des vidéos, on fait un premier tri pour éviter d’envoyer des doublons. Sinon pour envoyer les 427 photos de son voyage en Grèce, on utilise une clef USB, et oui ! En plus ça évitera de les stocker dans le cloud. Dans les options des réseaux sociaux, on peut : Enlever l’autoplaydes vidéos Réduirela qualitédes photoset vidéos Mettre en place un économiseur de données De temps à autre, on passe un coupde balai dans le stockage photos/vidéosde ses applis afin d’éviter de les stockerdans le cloud. À propos de toutes ces applications qu’on ouvre une à une dans les transports en commun pour faire passer le temps, applications tournent en permanence, qu’on les utilise ou non ! Allez hop, on met le téléphone en mode économie d’énergie, en plus ça fera gagner des heures (voire des jours ?) d’autonomie de batterie, et ça allongera la durée de vie de votre smartphone. il faut savoir qu’en moyenne sur votre mobile On adopte quelques comportements vertueux pour les emails On vide sa boîte email : On réduit le nombre de destinataires : – Effacer les emails envoyés– Supprimer tous les spams et on installe un anti-spams– Se désinscrire des newsletters qu’on ne lit pas, avec des outils comme Cleanfox – Cibler les destinataires et limiter les envois en nombre. En effet, réduire de 10% l’envoi des courriers incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues équivaut à environ 1 tonne de CO₂ économisée par an pour une entreprise de 100 salariés.– Nettoyer les listes de diffusion (suppression des doublons, adresses erronées des publipostages…). Soustraire un destinataire à un mail revient à économiser en moyenne 6 g de CO₂. On allège les messages envoyés : – Optimiser la taille des pièces jointes– Trouver des alternatives aux fichiers les plus lourds (clés USB, liens hypertexte…). Les sites de transferts de fichiers lourds (FTP…) ne sont pas la solution la plus écologique.– Supprimer les pièces jointes du message auquel on répond. On fait de bonnes recherches L’ADEME nous conseille à ce sujet : – D’aller directement sur le site internet comme cela, on divise par 4 les émissions de gaz à effet de serre : mettre en favori les sites internet, ou taper directement l’adresse URL– D’aller au plus court, et faire une recherche précise avec des mots-clés précis– D’utiliser les flèches au niveau de la barre d’adresse (« précédente »/ « suivante »), cela économise le rechargement des pages– De bloquer les animations flash sur les pages consultées, gourmandes en énergie.– De choisir un navigateur plus économe : Chrome serait un des plus gourmands (27 Wh pour 1 000 pages vues) devant Internet Explorer et Firefox. – D'opter pour des moteurs de recherche qui reversent une partie de leurs revenuspour des projets sociaux ou environnementaux : Ecosia, Ecogine, Ecosearch, Lilo. – On fonctionne autant qu’on peut en Wi-Fi plutôt qu’en 4G ! Et on coupe la 4G dès qu’on a fini notre tâche, ça évite les transferts de données constants et donc l’encombrement de la bande passante. De manièregénérale : Le réseau mobileconsommerait plus quele Wi-fi Mais si l’on souhaite avoir un véritable impact, il y a5 gestes clefs tout simpleset encore plus efficaces : On bichonne nos équipements 1. C’est la fabrication de nos équipements numériques qui concentre le plus d’impacts,la solution numéro 1 consiste à utiliser le plus longtemps possible les équipements existants.Et lorsqu’ils nous lâchent définitivement, on peut les apporter chez un reconditionneur et même acheter d’occasion/reconditionné. – On pense à couper sa localisation, cela évite des transferts de données concernant votre positionnement géographique.– Et, pour les plus vaillant.es, le Saint Graal de l’éco- geste numérique : opter pour un vieux téléphone (et non un smartphone), ou ne plus en avoir (hihi). On évite de se suréquiper 2. Dans la même logique, on limite la multiplication des objets connectés : un smartphone pro + perso,une batterie portative, une ou deux tablettes, un ordinateur, une TV connectée, une montre connectée, et bientôt le frigo et le grille-pain connecté tant qu’on y est. Tous ces objets requièrent des quantités astronomiques de ressources et de matières premières dont certaines sont rares pour être fabriqués. On laisse dormir sa box ADSL et le boîtier TV le soir 3. Allumés 24h/24, une box ADSL et le boîtier TV associé consomment en moyenne 200 kWh par an, soit la consommation électrique annuelle de 7 ordinateurs portables 15 pouces utilisés 8 h par jour ! En éteignant sa box le soir, on peut facilement économiser 65 à 130 kWh, soit 8 à 16 euros et 650 à 1 300 litres d’eau. On limite l’usage du cloud au strict nécessaire 4. Le stockage en ligne de ses e-mails, photos, vidéos, musiques, et autres documents impose des allers-retours incessants entre le terminal de l’utilisateur et les serveurs. Or, transporterune donnée sur l’internet consomme 2 fois plus d’énergieque de la stocker pendant 1 an. On favorise au maximumle stockage et l’usage local de ses données. Regarder une émission en streaming HD via sa box ADSL émet autant de gaz à effet de serre que de fabriquer, transporter et lire un DVD. On opte donc pour la TNT pour regarder son programme préféré. On arrête de regarder la télévision via Internet 5. Sources :ADEME | Green IT | The Shift Project | Sandvine | Greenpeace | CNRSCESE | Green Code Lab | Le blog du modérateur | We are social | Cleanfox Avec la participation de : Frédéric Bordage - Green It, Maxime Efoui-Hess - The Shift Project, Agnès Popelin - CESE. NETFLIX NETFLIX android DZ android DZ RECOMMERCE RECOMMERCE BACKMARKET BACKMARKET
MétéoGlagla Compteur de pas culpa- bilisant Infos fraîches Vidéos LOL SPAMSet mailspersos Super top promos Comptes au rouge Étalagepublicde vie Discusansfin suis-je ? Taxi fin desoirée Miam to go Mails pros à gogo Sériesàbinger Draguefacile Internet, c’est la vie ! Et beaucoup de ressources aussi… Dans un futur proche, Internet pourrait devenir la première source mondiale de pollution. Comment expliquer cette gloutonnerie énergétique ? Regardons cela de plus près... Le tout émet des gaz à effet de serre Si le numérique était un pays, il aurait environ 2 à 3 fois l’empreinte environnementale de la France Le numérique, c’est : Pollution numérique : du clic au déclic de l’énergie primaire consommée par l’humanité (dont une bonne partie d’hydrocarbures et de charbon). L’électricité, c’est le carburant d’internet. Mais elle est aussi son talon d’Achille : aujourd’hui elle provient en majorité de ressources fossiles dont l’extraction et la combustion polluent sacrément. On l’a compris, internet ne tourne pas tout seul par magie, il implique une exploitation massive de ressources primaires et d’énergie et ce, tout au long du cycle de vie de nos équipements : Aujourd’hui, le numérique émet 3,8% des gaz à effet de serre du monde, soit plus que le transport aérien civil. D’ici 2025, ce chiffre pourrait doubler passant à 8% et dépassant la part actuelle des émissions de voitures. Envoyer un email consommerait autant qu’une ampoule allumée25 minutes. Télécharger la version électronique d’un quotidien consommerait autant d’électricité que de faire une lessive. La vidéo Gangnam Style, visionnée 2,7 milliards de fois sur la planète, aurait induit une demande d’électricité équivalente à la consommation annuelle d'une petite centrale nucléaire. de l’électricité produite dans le monde. de l’eau disponible 4,2% 4,2% 57% 57% x3 x3 5,5% 5,5% 0,2% 0,2% Aujourd’hui, seulement de la populationmondiale navigue sur internet. Mais l’arrivée de nouveaux internautes sur la toile est exponentielle : en 2018, 1 million de nouveaux utilisateurs a rejoint le web chaque jour !Ainsi, selon le chercheur Gerhard Fettweis, la consommation électrique du web atteindrait en 2030 la consommation d’énergie mondiale de 2008 tous secteurs confondus. De la fabrication de nos terminaux... Ordinateurs, smartphones, TV connectées, tablettes, montres connectées, mais aussi câbles, routeurs, box ADSL, serveurs, etc. C’est la phase qui demande le plus de ressources ! Alors, quels sont les usages qui polluent le plus, et comment limiter son impact numérique ? On vous dit tout pour éviter le gros fail. Dans le rapport Clicking clean, Greenpeaceévalue les performances énergétiques des géantsde l’industrie numérique. Les jeux vidéo, c’est pas si LOL Voici le Top 4 de nos petiteshabitudesnumériquesqui ont le plusd’impact ...à leur utilisation au quotidien Le fonctionnement de nos équipements, des réseaux qui les alimentent et des Data centers 24H/24, 7j/7, requiert beaucoup de ressources. énergie fabrication USAGE fabrication USAGE fabrication USAGE 35% 35% de l’énergie primaire sertà fabriquer nos terminaux 79% 79% de l’eau est consommée dans la phase de fabricationdes équipements (écrans plus grands et de meilleure résolution, miniaturisation des composants, tout cela est gourmand en eau) 44% 44% des gaz à effet de serre sont imputables à la fabrication de nos équipements est imputable leur utilisation au quotidien sert à faire fonctionner nos réseaux fait tourner les data centers 30% 30% 20% 20% de l’eau part dans l’utilisation de nos équipements, notamment pour refroidir les data centers 21% 21% 15% 15% sont liés à l’électricité produite pour les faire fonctionnerau quotidien. sont imputables aux réseaux sociaux aux data centers 26% 26% 16% 16% 14% 14% EAU GES Regarder des vidéos #1 S’envoyer l’intégralité de la saison 3 de la Casa de papel en un week-end, regarder le replay de Koh Lanta en « pijou » au fond de son lit, traquer un bon tuto Youtube pour monter son meuble Ikea, tout cela ne contribuait déjà pas à notre bien-être, mais ce que nous avons appris enfonce le clou : les vidéos en streaming c’est ce qui consomme le plus d’énergie et pollue le plus ! Les bons élèves Les bons élèves Youtube fonctionne avec 56% d’énergie renouvelable. En effet la plateforme appartient à Google avec qui Facebook et Apple s’engagent le plus sur la voie des énergies renouvelables pour faire fonctionner leurs serveurs. Les pires Les pires Attention, ça fait mal, Netflix, Amazon prime, HBO et Hulu. Netflix qui occupe à lui seul 13% de la bande passante internet, est alimenté à 30% au charbon. En effet le gaming représente presque du trafic mondial de data. Le téléchargement d’un jeu comme Call of Duty est revient à regarder 14 h de vidéos en 4K sur Netflix. Ça fait réfléchir… 11% 11% EN SAVOIR Les data centers ? Ce sont de sortes de grosses usines dans lesquelles transitent et sont stockées toutes les données que nous produisons et sollicitons. Cela va du petit mail au collègue à l’album photo Summer 2019 stocké sur le cloud en passant par nos soirées de binge watching. Tous les gros acteurs du numérique ont leur propre data center (Apple, Google, Facebook). Ils tournent à plein régime 24h/24, 7j/7. Leur règle N°1 : elles ne doivent jamais planter sinon, pouf, Internet est cassé. L’énergie consommée est immense pour garantir un fonctionnement sans faille. Les serveurs émettent une grande chaleur qu’il faut réduire grâce à un système de climatisation hyper efficace, ce qui consomme également une énergie folle. C’est le serpent qui se mord la queue et la facture énergétique finale est très salée. Le refroidissement constitue à lui seul 40% la facture électrique des data centers. Tant est si bien qu’un Data center consomme autant d’électricité qu’une ville de 30 000 habitants. 20% autres Les vidéos utilisent des données du web, dont 80% de vidéos en ligne 60% 27% 21% 34% 18% 34% de vidéos à la demande hébergées sur Netflix, Amazon Prime et Cie.= 7% des gaz à effet de serre dus au numérique. 27% de vidéos porno hébergées sur Youporn, Pornhub, etc. = 5% des gaz à effet de serre dus au numérique. C’est la fessée qui fait mal. 21% de vidéos tout public hébergées sur les plateformes de streaming dominées à 95% sur Youtube. Le reste est sur Dailymotion, Youku et Tudou. = 4% des GES dus au numérique. 18% autres de vidéos hébergées sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, Tik tok, etc) et sur les autres sites. = 4% des GES aussi. C’est le streaming TV, les vidéos en live comme sur Skype, les « cam girls », la télé-medecine, la vidéo surveillance, etc.
GOOGLE PROMOFLASH Il faut savoir que des stories les plus regardées sur Instagram proviennent de marques. Tout ce qui circule dans notre boîte mail #3 #2 Et les réseaux sociaux dans tout ça ? Ils représentent quand même plus de 5% du trafic mondial sur internet ! Nos chers RS ne sont pas exempts d’empreintecarbone. Qu’est-ce qui pèse dans le « game carbonique » ? Toutes nos petites activités sur les réseaux sociaux Ce que partage l’internaute Des petits GIF, en passant par les selfies, le lien de la vidéo YouTube du moment, ou encore le simple like « triste » sur le statut du pote qui a perdu son portable la veille, et même les stories insta du collègue… toutpèse. Mais le plus lourd, ce sont les vidéos et les photos. Découvrez ci-dessous combien de contenus sont envoyés chaque jour dans le monde sur : 01. Ce qui est enregistré « discrètement » Les métadonnées ! Elles ne sont pas innocentes niveau carbone : la géolocalisation de l’internaute, ses horaires et durées de connexion, son activité, tout ce qui est enregistré (plus ou moins) à notre insu, et bien il faut les enregistrer et les stocker ! Aucune étude à ce jour ne donne d’indications précises sur le volume de cette partie engloutie de l’iceberg internet. 02. Ce qui « vient » à l’utilisateur, pas « vraiment » de son plein gré Si on se penche sur le mastodonte Facebook Les publicités proposées sous l’œil non-averti de l’internaute, qui utilisent de la bande passante et les algorithmes pour capter les préfé-rences utilisateurs, est-ce « carbone- pesant » ? 03. 1/3 1/3 Les réseaux sociaux, ce sont aussiles discussions instantanées ! Et elles supplantent de plus en plus les bons vieux SMS. Et ça pèse lourd si on s’échange des vidéos en 4G ou si l’on fait des FaceTime toute la journée.Sans oublier que si les usages numériques croissent… le nombre d’internautes aussi ! En janvier 2019, on comptait d’utilisateurs actifs des réseaux sociaux sur la planète. 3,48 Mds 3,48 Mds 645 M NS 645 M NS On sait qu’un utilisateur de ce réseau pèse 269 g de CO₂ par an ! En juillet dernier, Facebook annonçait 2,4 milliards d’utili- sateurs actifs dans le monde. 0,269 2 400 000 000 Cela donne plus de 645 millions de kg de CO₂ par an, ce qui équivaut à 645 000 vols Paris- New-York. Vous envoyez un mail avec une pièce jointe L’envoi d’un mail, comment ça marche ? Data Center du fournisseur d’accès du correspondant Il réceptionne, traite, stocke votre message et le retransmet au réseau 15 000 KM 15 000 KM D’après l’ADEME, un mail parcourt en moyenne pour rejoindre les serveurs du fournisseur d’e-mails puis le destinataire du message. L’empreinte carbone d’un email, tout simple, représenterait une émission de 4 g de CO₂ (vs 0,014 g pour un SMS lambda). Et plus il y a de pièces jointes, de destinataires, plus ça pèse : avec une pièce jointe volumineuse, un email produirait jusqu'à 50 g de CO₂. Envoyer une photo de vacances de 1 Mo à dix amis équivaudrait ainsi à parcourir 500 mètres en voiture. Bon dit comme ça, ça n’a l’air pas trop trop grave. Oui, mais, quand on sait tout ce qui suit... ...et bien, faire le calcul du poids de sa boîte mail devient vite vertigineux.Et le plus triste dans tout ça, c’est que d’emails sont envoyés par jour dans le monde et cela devrait grimper à 347 milliards dans 3 ans de CO₂ produit pour une personne qui ne supprimerait jamais ses emails en 5 ans d’emails sont envoyés par jour rien qu’en France 1,4 Mds 1,4 Mds d’emails en 2018 étaient échangés par heure. (hors-spam) 10 À 12 Mds 10 À 12 Mds 39 39 emails reçus par jour par Français en moyenne des emails reçus sont des spams. Ils ne servent donc à rien, et polluent un max. des mails ne seraient pas ouverts 75% 75% 140 KG 140 KG 60% 60% 293 Mds 293 Mds Il réceptionne, traite, stocke votre message et le retransmet au réseau Votre correspondant reçoit votre message Data Center du fournisseur d’accès de l’expéditeur Votre messagetransite pardes pointséloignés du globe 8 M DS de vidéos sont vues sur Facebook 350 m NS de photos sont partagées 95 m NS de photos et vidéos sont postées sur Instagram 1,6 m DS de photos envoyées 250 m NS de vidéos envoyées 3 m DS de snaps postés
Comment Comment sauver le monde ? comment est votre blanquette ? comment devenir riche ? Comment chercher sur internet ? Nos recherches sur les moteurs #4 Rappelons-le, les requêtes sur les moteurs de recherches s’appuient sur des équipements bel et bien réels. Plus on passe de temps à rechercher et plus on consulte de pages, plus l’addition carbone est lourde. Une recherche d’une minute sur Internet depuis un PC fixe consommerait 100 watts (soit 1,66 Wh). Quand on sait que rien que sur Google, 3,3 milliards de requêtes auraient été effectuées par jour en moyenne en 2018… cela fait une montagne de watts : 1 année de recherches internet équivaudrait ainsi à soit, la consommation annuelle d’électricité d’un pays comme la Norvège Les requêtes web, comment ça marche ? Vous faites appel à un moteur de recherche Il vous transmet sa page d’accueil Data Centerde l’hébergeur du site sélectionné 120 000 GW 120 000 GW Quel dilemme, au moment où nous écrivons ces lignes (et ou vous les lisez), nous sommes en train d’épuiser des ressources et de polluer. Parce qu’Internet est un fantastique moyen d’information et d’échange, on a tous intérêt à en prendre soin pour qu’il soit durablement accessible à tous.Comme un internaute averti en vaut deux, on vous explique comment adopter la sobriété numérique : Le selfie « doux visage au réveil de lendemain de soirée », est-il vraiment utile ? Si l’on partage des photos ou des vidéos, on fait un premier tri pour éviter d’envoyer des doublons. Sinon pour envoyer les 427 photos de son voyage en Grèce, on utilise une clef USB, et oui ! En plus ça évitera de les stocker dans le cloud. Dans les options des réseaux sociaux, on peut :– Enlever l’autoplay des vidéos– Réduire la qualitédes photos et vidéos– Mettre en place un économiseur de données On en regarde moins, on réserve notre tempspour les séries ou les films qui valent vraiment le coup. On arrête de scroller les vidéos sans fin surles réseaux sociaux passée une certaine heure. De temps à autre, on passe un coup de balai dans le stockage photos/ vidéos de ses applis afin d’éviter de les stockerdans le cloud. On adopte quelques comportements vertueux pour les emails On fait de bonnes recherches De manièregénérale : À propos de toutes ces applications qu’on ouvre une à une dans les transports en commun pour faire passer le temps, il faut savoir qu’en moyenne sur votre mobile applications tournent en permanence, qu’on les utilise ou non ! Allez hop, on met le téléphone en mode économie d’énergie, en plus ça fera gagner des heures (voire des jours ?) d’autonomie de batterie, et ça allongera la durée de vie de votre smartphone. On désactive la lecture automatique sur Netflix, Amazon Prime et Cie. Bonus : on gagne des heures de sommeil. Quand on regarde une vidéo, on peut : – Réduire sa résolution– La regarder en WI-FIplutôt qu’en 4G On y va mollo sur notre consommation vidéo : On fait d’une pierre deux coups : on préserve la planète et son intimité sur les réseaux sociaux On vide sa boîte email : On réduit le nombre de destinataires : On allège les messages envoyés : 35 35 – Effacer les emails envoyés– Supprimer tous les spamset on installe un anti-spams– Se désinscrire des newsletters qu’on ne lit pas, avec des outils comme Cleanfox – Cibler les destinataires et limiter les envois en nombre. En effet, réduire de 10% l’envoi des courriers incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues équivaut à environ 1 tonne de CO₂ économisée par an pour une entreprise de 100 salariés.– Nettoyer les listes de diffusion (suppression des doublons, adresses erronées des publipostages…). Soustraire un destinataire à un mail revient à économiser en moyenne 6 g de CO₂. – Optimiser la tailledes pièces jointes– Trouver des alternativesaux fichiers les plus lourds (clés USB, liens hypertexte…).Les sites de transferts de fichiers lourds (FTP…) ne sont pas la solution la plus écologique.– Supprimer les pièces jointesdu message auquel on répond. – D’aller directement sur le site internet comme cela, on divise par 4 les émissions de gaz à effet de serre : mettre en favori les sites internet, ou taper directement l’adresse URL– D’aller au plus court, et faire une recherche précise avec des mots-clés précis– D’utiliser les flèches au niveau de la barre d’adresse (« précédente »/ « suivante »), cela économise le rechargement des pages– De bloquer les animations flash sur les pages consultées, gourmandes en énergie.– De choisir un navigateur plus économe : Chrome serait un des plus gourmands (27 Wh pour 1 000 pages vues) devant Internet Explorer et Firefox. – D'opter pour des moteurs de recherche qui reversent une partie de leurs revenus pour des projets sociaux ou environnementaux : Ecosia,Ecogine, Ecosearch, Lilo. – On fonctionne autant qu’on peut en Wi-Fi plutôt qu’en 4G ! Et on coupe la 4G dès qu’on a fini notre tâche, ça évite les transferts de données constants et donc l’encombrement de la bande passante.– On pense à couper sa localisation, cela évite des transferts de données concernant votre position-nement géographique. Et, pour les plus vaillant.es, le Saint Graal de l’éco-geste numérique, on opte pour un vieux téléphone (et non un smartphone), ou ne plus en avoir (hihi). L’ADEME nous conseille à ce sujet : Le réseau mobile consommerait plus que le Wi-fi 5 À 25 X 5 À 25 X Vous rédigez votre requête par mot-clé Il vous envoie des résultats trouvés Vous cliquez sur celui qui vous intéresse Vous prenezconnaissance de la page Data Centerdu moteur de recherche Data Centerdu moteur de recherche android DZ NETFLIX
Mais si l’on souhaite avoir un véritable impact, il y a 5 gestes clefs tout simpleset encore plus efficaces : On bichonne nos équipements 1. On laisse dormir sa box ADSL et le boîtier TV le soir 3. 4. On évite de se suréquiper 2. C’est la fabrication de nos équipements numériques qui concentre le plus d’impacts,la solution numéro 1 consiste à utiliser le plus longtemps possible les équipements existants. Et lorsqu’ils nous lâchent définitivement, on peut les apporter chez un reconditionneur et même acheter d’occasion reconditionné. Dans la même logique, on limite la multiplication des objets connectés : un smartphone pro + perso, une batterie portative, une ou deux tablettes, un ordinateur, une TV connectée, une montre connectée, et bientôt le frigo et le grille-pain connecté tant qu’on y est. Tous ces objets requièrent des quantités astronomiques de ressources et de matières premières pour être fabriqués dont certaines sont rares. Allumés 24h/24, une box ADSL et le boîtier TV associé consomment en moyenne 200 kWh par an, soit la consommation électrique annuelle de 7 ordinateurs portables 15 pouces utilisés 8 h par jour ! En éteignant sa box le soir, on peut facilement économiser 65 à 130 kWh, soit 8 à 16 euros et 650 à 1 300 litres d’eau. Le stockage en ligne de ses e-mails, photos, vidéos, musiques, et autres documents impose des allers-retours incessants entre le terminal de l’utilisateur et les serveurs. Or, transporter une donnée sur l’internet consomme 2 fois plus d’énergie que de la stocker pendant 1 an. On favorise au maximum le stockage et l’usage local de ses données. Regarder une émission en streaming HD via sa box ADSL émet autant de gaz à effet de serre que de fabriquer, transporter et lire un DVD. On opte donc pour la TNT pour regarder son programme préféré. On limite l’usage du cloud au strict nécessaire 5. On arrête de regarder la télévision via Internet Sources : ADEME | Green IT | The Shift Project Sandvine | Greenpeace | CNRS | CESEGreen Code Lab | Le blog du modérateur We are social | Cleanfox Avec la participation de : Frédéric Bordage - Green It,Maxime Efoui-Hess - The Shift Project, Agnès Popelin - CESE. RECOMMERCE BACKMARKET