Outre les impacts générés par le plastique tout au long de son cycle
de vie, le problème, c’est que nous ne savons toujours pas comment
faire face aux millions de tonnes de déchets plastique produits :
Face à l’ampleur des dégâts liés à la pollution plastique, certaines
solutions et alternatives dites « écoresponsables » émergent.
Mais à y voir de plus près, leurs impacts semblent parfois limités,
voire contre-productifs : ce sont de fausses bonnes idées.
Nous vous présentons 3 d’entre elles ainsi que de vraies
bonnes idées pour y remédier !
1/3 des déchets plastique
se retrouve alors dans la nature
chaque année et pollue pour des siècles
LES terres, LES rivières et L’océan.
Plus de 400 millions
de tonnes de plastique
sont produites chaque
année dans le monde.
Plus d’1/3 de tous les
plastiques produits
sont des emballages
à usage unique.
Pour lutter
contre la pollution plastique,
attention aux fausses
bonnes idées.
« Ouais de toute façon, recycler ça sert à rien… »
Alors non, le recyclage fait partie de la solution, et il est important de
continuer à trier ses déchets mais l’erreur consisterait à croire qu’il peut
résorber tout le plastique que nous utilisons : c’est techniquement impossible
à ce jour.
De plus, en bout de chaîne, le recyclage ne résout pas le vrai problème :
notre production et consommation de plastique dépassent largement notre
capacité à traiter convenablement les déchets plastique.
14
%
sont brulés dans des incinérateurs ce qui
permet leur transformation en combustibles
mais dégage des émissions nocives.
À la sortie, il reste quand même
30 % du
volume de départ
, c’est le mâchefer.
Très toxique, il doit être entreposé dans des
sites de stockage de déchets dangereux.
40
%
sont mis en décharge. Si elles ne sont pas bien
encadrées, les composés chimiques des déchets
peuvent s’infiltrer progressivement dans les sols
et les nappes phréatiques.
32
%
finissent dans la nature où ils se
décomposent très très lentement
et menacent l’environnement
et la biodiversité.
seuls 1/3 sont
recyclés
(31
%
)
représentent
6,3 milliards
de tonnes
de déchets
pour
lesquels aucune
solution durable
n’a été trouvée
à ce jour.
sont toujours
en cours
d’utilisation.
Si le recyclage semble être une solution,
dans les faits, peu de plastiques
connaissent une seconde vie :
Purs produits de l’industrie pétrochimique, les plastiques ne
disparaissent pas tout seuls lorsque nous n’avons plus besoin d’eux.
Pourquoi ne peut-on pas recycler TOUS
les plastiques ? Il y a plusieurs raisons à cela.
Cela peut sembler contre-intuitif mais
le plastique vierge coûte bien moins
cher que les matériaux recyclés.
Pour recycler le plastique
en circuit fermé, il faut suivre
tout un tas d’étapes coûteuses :
le collecter, le trier, le nettoyer
et le décontaminer, le broyer en
paillettes qu’il faut laver puis les
transformer en granulés
prêts à
être réutilisés.
À la sortie, on ne récupère
pas de grandes quantités
de
plastique recyclé et il est de
moins bonne qualité
. Soit on est
obligé d'y ajouter de la matière
première vierge, soit on l’utilise
pour intégrer des produits de
qualité inférieure. C'est ce que
l'on appelle le downcycling.
En Europe,
presque la moitié du
plastique collecté pour le
recyclage ne peut être recyclé
pour des raisons de santé, de
sécurité, de qualité et de
contamination.
Avec la baisse des cours
du pétrole
, fabriquer du
plastique vierge coûte
très peu cher. Et
plus il y a
de plastique vierge sur
le marché, plus son prix
de vente baisse
.
Par ailleurs, le prix actuel
du plastique vierge sur le
marché
ne prend pas en
compte l’ensemble des coûts
qu’il fait peser sur la société
et la nature
tout au long de
sa vie (des rejets de CO2
pour le produire à la
pollution qu’il engendre
lorsqu’il devient un déchet).
La loi du marché est implacable et du côté
des industriels, le calcul est vite fait :
le plastique vierge
l’emporte haut la main !
Aujourd’hui, le
PET
et le
PEHD
des bouteilles
et flacons sont les plus faciles à recycler pour
fabriquer d’autres objets :
Même si des développements sont en cours
dans certains pays européens, à ce jour,
les autres plastiques
ne sont
généralement pas recyclés
:
DanS L’UNION EURopéenne
3/4
9,2 milliards de tonnes
de plastique ont été
fabriquées
1950
2020
2000
1/4
Un Européen
consomme à lui seul
en moyenne,
120 kg de
plastique
par an
29 millions
de tonnes de déchets
plastique SONT
collectés annuellement
01
IL Y A TROP DE PLASTIQUES
DIFférents
02
Recycler le plastique
N’EST PAS RENTABLE
Plastique
recyclé
Plastique
VIERGE
résultat
14
%
des emballages en plastique sont triés.
10% sont véritablement recyclés
et seuls
2% seront recyclés plus d’une fois
.
01
Fausse bonne idée
COMPTER SUR LE RECYCLAGE
POUR SUPPRIMER TOUS NOS
DÉCHETS PLASTIQUE !
5
PP
3
PVC
4
PE-BD
6
PS
2
PEHD
1
PET
Le plastique est le résultat d’un procédé chimique complexe appelé
polymérisation. Pour faire simple, des petites molécules réagissent entre elles
et constituent de plus grosses molécules auxquelles on ajoute des adjuvants
et des additifs pour former nos différents plastiques.
Aujourd’hui, 6 types de plastiques sont utilisés pour fabriquer la grande
majorité de nos emballages. Ils ont tous des propriétés différentes, intègrent
des additifs toxiques et un même produit peut être composé de plusieurs
plastiques et matériaux différents. Ces plastiques requièrent donc des
traitements séparés ce qui rend leur recyclage complexe. De plus,
la technologie dont on dispose aujourd’hui ne permet pas de récolter
une matière recyclée satisfaisante à partir de tous les plastiques.
Dans le monde
Le recyclage : un pansement
en bout de chaîne.
Le recyclage ne limite en rien le phénomène à l’origine du problème :
la fabrication colossale de plastique en amont. Or, le cadre législatif européen
ne pousse pas encore les industriels à réduire leur production de plastique.
Pour remplir
cette obligation,
ils financent des
éco-organismes
qui ont la charge de
soutenir les collectivités
pour organiser la collecte et
le recyclage des déchets
ménagers, et de sensibiliser
les citoyens au tri.
C’est le serpent qui se mord la queue
Les éco-organismes concentrent leurs actions sur
la sensibilisation des
citoyens au tri et au recyclage faisant reposer le bon fonctionnement de ce
système sur leurs épaules
sans que jamais ne soit remise en question la source
du problème, à savoir la production exponentielle de plastique.
Le recyclage présente de nombreuses
limites concernant le plastique, mais il
reste très efficace pour le verre, l’acier
ou le carton qui se recyclent de
nombreuses fois.
Couplé à une politique de réduction du plastique,
le recyclage fait partie de la solution.
C'est la trajectoire choisie par l'Union
européenne dans sa stratégie plastique :
D’ici 2030, tous les emballages en plastique
mis sur le marché de l’UE pourront être
réutilisés ou recyclés avec un bon rapport
coût-efficacité.
D’ici 2021, une série de produits plastique
(couverts et assiettes à usage unique,
pailles, coton-tiges, tiges de ballons,
plastiques oxodégradables,
gobelets et récipients en polystyrène
expansé pour les aliments
et gobelets)
seront interdits
.
Le tri est l’un des premiers gestes en faveur
de l’environnement adopté par les citoyens,
et c’est une excellente chose !
Si un déchet
n’est pas trié, il n’a aucune chance d’être
recyclé
.
Avec une production de plastique qui
pourrait
augmenter de 40%
d’ici 2030,
il est illusoire de se reposer intégralement
sur le recyclage. Il faut en plus réduire
la production et l’usage de plastique
à la source.
En Europe, suivant
le principe du
pollueur-payeur
les entreprises qui
commercialisent des produits
contenant du plastique (mais
aussi du verre, de l’acier, du
carton et du papier) sont
responsables de la gestion de
leur fin de vie. C'est ce qu'on
appelle la responsabilité
élargie des producteurs.
Nous produisons tant de déchets plastique dans les pays occidentaux, que le
flux - qui est pour partie de mauvaise qualité - est devenu ingérable et non
rentable pour nos infrastructures. Résultat : nous les envoyons au bout du
monde.
À partir de 2018, les pays exportateurs de
déchets se sont mis à cibler l’Asie du Sud-Est :
Face à l’amoncellement de
déchets, les pays exportateurs
comme le Royaume-Uni, ou les
Etats-Unis se sont rabattus sur
la mise en décharge ou
l’incinération de leurs déchets
recyclables, polluant l’air et les
sols au passage
.
En Thaïlande
les importations de déchets
ont été multipliées par x70
entre janvier et avril 2018
par rapport à la même période
de l’année précédente.
En Malaisie
près de 150 usines de
recyclage illégales ont vu le
jour rejetant des eaux usées
toxiques dans les cours d’eau
et polluant l’air avec les
fumées provoquées par la
combustion des déchets.
En Indonésie
49 conteneurs stationnés dans
le port de l’île de Batam ont
été renvoyés en juillet 2019
vers l’Australie, la France,
l’Allemagne, Hong Kong et les
Etats-Unis, car leurs contenus
violaient la règlementation sur
l’importation de déchets
dangereux et toxiques.
Aux Philippines
69 conteneurs canadiens
envoyés en 2013, remplis de
déchets faussement appelés
« plastique à recycler »
(en réalité des ordures
ménagères, des bouteilles,
sacs en plastique, journaux,
déchets électroniques et
couches souillées), ont été
renvoyés en juin 2019 après
une longue bataille
diplomatique.
Le Cambodge
a déclaré en juillet 2019
« qu’il n’était pas une poubelle »
après avoir découvert dans le
port de Sihanoukville près de
83 conteneurs de déchets
illégaux venus des États-Unis
et du Canada.
Au Vietnam
un important terminal a refusé
d’accepter de nouveaux
rebuts après avoir amassé plus
de 8 000 conteneurs remplis de
plastique et de papier en
mai 2018.
LA VRAIE BONNE IDée
03
Il y a beaucoup TROP
DE PLASTIQUE À RECYCLER
trier, mais surtout limiter
sa consommation de plastique
La Chine fût, pendant plus de 30 ans,
la principale destination des déchets
plastique du reste du monde.
Près de la moitié de la production planétaire de plastique y a été envoyée
- à savoir les déchets les plus contaminés, et les moins exploitables - pour être
fondue en granulés. En janvier 2018, les autorités chinoises durcissent leur
cahier des charges vis-à-vis des matières non recyclables contaminantes.
Désormais, le pays entend lutter contre la pollution locale mais aussi
privilégier sa propre filière de collecte de déchets plastique.
Allez, bonne
route hein !
MERCI !
Au Royaume-Uni
ValPak
En France
Citeo
En Allemagne
Gruener-punkt
En Espagne
Ecoembes
Au Portugal
Pontoverde
etc.
D’ici 2026, les Etats Membres de l’UE
devront réduire de façon ambitieuse et
soutenue la consommation des gobelets
pour boissons et des récipients
alimentaires.
01
Supprimer les emballages en plastique
à usage unique dans leurs achats publics
02
Interdire ou encadrer l’utilisation de produits
plastique jetables dans les lieux d’accueil
ou événements publics
03
Faciliter l’accès aux alternatives
au plastique à usage unique
En accompagnant les mesures d’interdiction du plastique jetable
par des mesures facilitant l’accès de tous aux alternatives réutilisables :
→ fontaines à eau dans l’espace public,
→ prêt de vaisselle réutilisable,
→ valorisation des commerçants proposant des contenants réutilisables,
→ mise en place d’un système local de consigne pour réutilisation — etc.
Pour réduire drastiquement nos déchets plastique, on peut agir à la source et
arrêter d’en consommer, c’est le défi du mouvement zéro déchet.
Cela implique d’opter pour des produits plus durables dans leur durée
d'utilisation, réutilisables ou rechargeables, sans emballages, et d’optimiser
leur fin de vie. Aucun déchet ne doit être incinéré ou enfoui et aucune
substance toxique ne doit finir dans le sol, dans l’eau ou dans l’air.
Dis comme ça, cela tombe sous le sens mais comment limiter sa consommation
de plastique quand il est absolument PARTOUT ??
À la maison
On répare ses objets plutôt
que de les jeter.
On trouve des tutos sur
internet ou on se fait aider par
plus expert que soi :
Par où commencer ?
La liste des actions serait longue à établir, mais voici la base :
04
Mobiliser les citoyens pour relever le défi
du zéro-déchet à l’échelle locale
La pollution plastique est encore trop souvent réduite à un problème d’incivilité
et de traitement des déchets. Or, le meilleur déchet est celui que l’on ne produit
pas. Pour résoudre le problème de la pollution plastique, il faut agir à la source.
Pour y parvenir, chacun peut prendre sa part de responsabilité : les industriels,
les autorités locales et nous-mêmes, car nous faisons tous partie de la solution.
Une grande partie de la pollution plastique dans le monde est générée
par une poignée de marques dont nous consommons les produits
(et jetons les emballages) au quotidien.
Chaque année, le mouvement
Break Free From Plastic
réalise un audit
de la pollution plastique par marque pour faire remonter les résultats
aux industriels et les mettre face à leur responsabilité.
Plus nous serons nombreux.se.s à changer de comportements d’achat,
plus grand sera l’impact sur les marques et acteurs du secteur.
Au niveau local, les autorités peuvent expérimenter des alternatives au
plastique et mettre en place des solutions concrètes. Si cela implique de
repenser certaines habitudes et besoins, cela favorise aussi le développement
d’acteurs locaux, et contribue à retisser le lien social.
À Barcelone (Espagne)
dans tous les services
municipaux, l'utilisation de
plastique à usage unique doit
être remplacée par des
alternatives durables telles que
la mise à disposition de
fontaines et de carafes.
Envie d’encourager votre ville à supprimer les bouteilles en plastique :
Surfrider Fondation Europe propose un guide des bonnes pratiques
pour des villes sans bouteille d’eau.
On fait pression sur
les industriels
À notre échelle, on peut repenser
notre façon de consommer
On demande aux autorités
locales de
prendre des mesures
L’audit montre que Coca-Cola,
Pepsico et Nestlé, représentent
à elles seules
14% de la pollution
plastique dans le monde
.
on refuse les produits
sur-emballés
on privilégie
le réutilisable et vrac
on peut lancer
et soutenir des campagnes
pour faire réagir
les marques
on se renseigne sur les
produits que l'on achète
on ne se laisse pas
influencer par
le marketing
I BOYCOTT
I BOYCOTT
À lire ici
À lire ici
Découvrez la charte Surfrider Fondation Europe
pour organiser un événement écoresponsable.
à lire ici
à lire ici
Repaircafé
Repaircafé
À Bruxelles (Belgique)
la ville a interdit le plastique à usage unique
dans les festivals.
À Fribourg (Allemagne)
depuis 2016 la ville fournit aux commerçants
des gobelets réutilisables consignés pour les
boissons chaudes à emporter.
26 000 “Freiburg cup” sont aujourd’hui
en circulation dans les 112 cafés de la ville.
À Roubaix (France)
la ville organise un défi famille
Zéro Déchet. Depuis 2016,
500 familles roubaisiennes ont
intégré le défi. Elles participent
à des ateliers et reçoivent des
conseils grâce au programme
organisé par la ville.
On élimine le plastique
de notre quotidien
DISCOUNT
DISCOUNT
DISCOUNT
ECOLO
GREEN
BIO
NATUREL
Pour aller plus loin…
Les tutos d’ocean campus
Les tutos d’ocean campus
ANDROID
ANDROID
Pour faire
les courses
On se munit d’un sac de
course réutilisable pour
ne pas avoir à en acheter.
On privilégie au maximum
les commerces de proximité
et les circuits courts.
Au travail
On apporte des contenants
réutilisables pour sa pause
déjeuner.
On utilise sa propre tasse
à la machine à café.
Zéro déchet – 100 astuces pour alléger sa vie
de Bea Johnson.
Ne quasiment plus produire de déchet tout
en réduisant ses dépenses de 40%, c’est le
défi relevé par Bea Johnson et sa famille.
Elle livre plus d’une centaine d’astuces pour y
parvenir dans cet ouvrage.
Famille presque Zéro Déchet
de Jérémie Pichon et Bénédicte Moret.
Ici, une autre famille, française cette fois,
relate les affres de son expérience zéro
déchet.
Un récit drôle et honnête, de bonnes
anecdotes et une multitude de conseils
pratiques à la clef.
On fabrique ses produits
nettoyants et cosmétiques
On se plonge dans les livres (que l’on peut
emprunter à la bibliothèque) pour adopter les
astuces des adeptes aguerris du zéro déchet :
On se fait coacher pour se motiver
L’application Ocean’s Zero développée par Surfrider
est un assistant personnel qui, à travers des défis,
nous accompagne dans la découverte d’un mode
de vie zéro déchet.
Parce que des mesures législatives sont aussi nécessaires pour faire changer
les pratiques, les ONGs se mobilisent pour porter les revendications des
citoyen.ne.s auprès des institutions publiques locales, nationales, et
européennes et internationales.
Pour cela les ONGs unissent leurs forces :
Au niveau mondial
Le mouvement
Break Free From Plastic
regroupe 1 900 ONGs pour exiger une
réduction massive du plastique à usage unique et pour promouvoir des
solutions durables à la crise de la pollution plastique. Le mouvement permet
d’organiser des campagnes communes pour avoir le plus fort impact possible
auprès des industriels. Il publie notamment chaque année un rapport d’audit
de la pollution plastique par marque :
Au niveau européen
Rethink Plastic Alliance
, membre du mouvement Break Free From Plastic
rassemble des ONGs européennes de référence
(Surfrider Foundation Europe,
Zero Waste Europe, Greenpeace, Client Earth, etc)
dans la lutte
contre la pollution plastique. Son objectif est de travailler avec les
décideur.se.s politiques européen.ne.s pour concevoir des solutions afin de
lutter contre la pollution plastique.
L’alliance s’est particulièrement impliquée dans la formulation et le contenu de
la directive européenne sur les plastiques à usage unique dont les mesures
doivent être intégrées dans le droit national de chaque Etat membre d’ici
juillet 2021. Elle s’est battue pour faire reconnaitre les impacts
environnementaux et sanitaires dramatiques des plastiques à usage unique,
pour démontrer que des alternatives sont à portée de main, pour justifier la
nécessité de mesures de restriction, pour encadrer des définitions afin qu’elles
ne permettent pas à certains produits d'échapper aux mesures.
L’alliance a ainsi obtenu des mesures portant
sur l'ensemble des plastiques à usage unique
couverts par la directive, sans exemption
accordée pour les bioplastiques.
De notre côté, pour les soutenir on peut relayer leurs messages auprès du plus
grand nombre sur les réseaux sociaux, soutenir leurs campagnes, signer leurs
pétitions, prendre part à leurs actions.
On soutient les ONGs,
ce sont elles
qui portent nos voix
Break Free From Plastic
Break Free From Plastic
Rethink Plastic Alliance
Rethink Plastic Alliance
SOURCES
Surfrider Foundation Europe
|
Dalberg & WWF
|
WWF
|
Atlas du Plastique
|
Conversio
|
National Geographic
|
ADEME
|
Break free from plastic
|
Rethink plastic alliance
Une infographie Qqf réalisée
en partenariat avec
IOS
IOS
Face à l’ampleur des
dégâts liés à la pollution
plastique, certaines
solutions et alternatives
dites « écoresponsables »
émergent.
Mais à y voir de plus
près, leurs impacts
semblent parfois limités,
voire contre-productifs :
ce sont de fausses bonnes
idées.
Nous vous présentons 3
d’entre elles ainsi que de
vraies bonnes idées pour
y remédier !
Plus de 400
millions de tonnes
de plastique sont
produites chaque
année dans le
monde.
Plus d’1/3 de tous
les plastiques
produits sont des
emballages à
usage unique.
Pour lutter
contre la pollution
plastique,
attention aux fausses
bonnes idées.
Outre les impacts
générés par le
plastique tout au long
de son cycle de vie, le
problème, c’est que
nous ne savons
toujours pas comment
faire face aux millions
de tonnes de déchets
plastique produits :
1/3 des
déchets
plastique
se retrouve
alors dans la
nature
chaque année
et pollue pour
des siècles LES
terres, LES
rivières et
L’océan.
01
Fausse bonne idée
COMPTER SUR LE
RECYCLAGE
POUR SUPPRIMER
TOUS NOS DÉCHETS
PLASTIQUE !
« Ouais de toute façon, recycler ça sert à
rien… »
Alors non, le recyclage fait partie de la
solution, et il est important de continuer à
trier ses déchets mais l’erreur consisterait
à croire qu’il peut résorber tout le
plastique que nous utilisons : c’est
techniquement impossible à ce jour.
De plus, en bout de chaîne, le recyclage
ne résout pas le vrai problème :
notre production et consommation de
plastique dépassent largement notre
capacité à traiter convenablement les
déchets plastique.
représentent
6,3 milliards
de tonnes
de déchets
pour
lesquels aucune
solution durable n’a
été trouvée
à ce jour.
sont toujours
en cours
d’utilisation.
3/4
9,2 milliards
de tonnes
de plastique
ont été
fabriquées
1/4
1950
2020
2000
Si le recyclage
semble être une
solution, dans les
faits, peu de
plastiques
connaissent une
seconde vie :
Purs produits de l’industrie
pétrochimique, les plastiques ne
disparaissent pas tout seuls lorsque nous
n’avons plus besoin d’eux.
14
%
des emballages en
plastique sont triés.
10% sont véritablement
recyclés
et seuls
2%
seront recyclés plus
d’une fois
.
14
%
sont brulés dans des incinérateurs ce qui
permet leur transformation en
combustibles mais dégage des émissions
nocives. À la sortie, il reste quand même
30 % du volume de départ
, c’est le
mâchefer. Très toxique, il doit être
entreposé dans des sites de stockage de
déchets dangereux.
40
%
sont mis en décharge. Si elles
ne sont pas bien encadrées,
les composés chimiques des
déchets peuvent s’infiltrer
progressivement dans les sols
et les nappes phréatiques.
32
%
finissent dans la nature
où ils se décomposent
très très lentement
et menacent
l’environnement
et la biodiversité.
DanS L’UNION EURopéenne
29 millions
de tonnes
de déchets
plastique
SONT
collectés
annuellement
seuls
1/3 sont
recyclés
(31
%
)
Un Européen
consomme à lui seul
en moyenne,
120 kg de
plastique
par an
Pourquoi ne
peut-on pas
recycler TOUS les
plastiques ? Il y a
plusieurs raisons.
01
Il y a trop
de plastiques
différents
Le plastique est le résultat d’un procédé
chimique complexe appelé polymérisation.
Pour faire simple, des petites molécules
réagissent entre elles et constituent de
plus grosses molécules auxquelles on
ajoute des adjuvants et des additifs
pour former nos différents plastiques.
Aujourd’hui, 6 types de plastiques sont
utilisés pour fabriquer la grande majorité
de nos emballages. Ils ont tous des
propriétés différentes, intègrent des
additifs toxiques et un même produit peut
être composé de plusieurs plastiques et
matériaux différents. Ces plastiques
requièrent donc des traitements séparés
ce qui rend leur recyclage complexe.
De plus, la technologie dont on dispose
aujourd’hui ne permet pas de récolter
une matière recyclée satisfaisante à partir
de tous les plastiques.
Aujourd’hui, le
PET
et le
PEHD
des
bouteilles et flacons
sont les plus faciles
à recycler pour
fabriquer d’autres
objets :
Même si des
développements
sont en cours
dans certains pays
européens, à ce
jour, les autres
plastiques
ne sont
généralement pas
recyclés
:
5
PP
3
PVC
4
PE-BD
6
PS
2
PEHD
1
PET
02
Recycler
le plastique
N’EST PAS RENTABLE
Cela peut sembler contre-intuitif mais le
plastique vierge coûte bien moins cher
que les matériaux recyclés.
Pour recycler le plastique
en circuit fermé, il faut suivre tout un tas
d’étapes coûteuses :
le collecter, le trier, le nettoyer et le
décontaminer, le broyer en paillettes qu’il
faut laver puis les transformer en
granulés
prêts à être réutilisés.
À la sortie, on ne récupère
pas de grandes quantités
de plastique
recyclé et il est de
moins bonne qualité
.
Soit on est obligé d'y ajouter de la
matière première vierge, soit on l’utilise
pour intégrer des produits de qualité
inférieure. C'est ce que l'on appelle le
downcycling.
En Europe,
presque la moitié du plastique
collecté pour le recyclage ne peut être
recyclé pour des raisons de santé, de
sécurité, de qualité et de contamination.
Avec la baisse des cours du pétrole
,
fabriquer du plastique vierge coûte très
peu cher. Et
plus il y a de plastique vierge
sur le marché, plus son prix de vente
baisse
.
Par ailleurs, le prix actuel du plastique
vierge sur le marché
ne prend pas en
compte l’ensemble des coûts qu’il fait
peser sur la société et la nature
tout au
long de sa vie (des rejets de CO2 pour le
produire à la pollution qu’il engendre
lorsqu’il devient un déchet).
Plastique
recyclé
Plastique
VIERGE
La loi du marché
est implacable et
du côté des
industriels, le
calcul est vite fait :
le plastique vierge
l’emporte haut la
main !
résultat
03
Il y a beaucoup
TROP DE PLASTIQUE
À RECYCLER
Nous produisons tant de déchets
plastique dans les pays occidentaux, que
le flux - qui est pour partie de mauvaise
qualité - est devenu ingérable et non
rentable pour nos infrastructures.
Résultat : nous les envoyons au bout du
monde.
La Chine fût,
pendant plus de
30 ans,
la principale
destination des
déchets plastique
du reste du
monde.
Près de la moitié de la production
planétaire de plastique y a été envoyée
- à savoir les déchets les plus contaminés,
et les moins exploitables - pour être
fondue en granulés. En janvier 2018, les
autorités chinoises durcissent leur cahier
des charges vis-à-vis des matières non
recyclables contaminantes. Désormais, le
pays entend lutter contre la pollution
locale mais aussi privilégier sa propre
filière de collecte de déchets plastique.
À partir de 2018,
les pays
exportateurs de
déchets se sont
mis à cibler l’Asie
du Sud-Est :
En Thaïlande
les importations de déchets ont été
multipliées par x70 entre janvier et
avril 2018 par rapport à la même
période de l’année précédente.
En Malaisie
près de 150 usines de recyclage
illégales ont vu le jour rejetant des
eaux usées toxiques dans les cours
d’eau et polluant l’air avec les
fumées provoquées par la
combustion des déchets.
En Indonésie
49 conteneurs stationnés dans le
port de l’île de Batam ont été
renvoyés en juillet 2019 vers
l’Australie, la France, l’Allemagne,
Hong Kong et les Etats-Unis, car
leurs contenus violaient la
règlementation sur l’importation de
déchets dangereux et toxiques.
Aux Philippines
69 conteneurs canadiens envoyés en
2013, remplis de déchets faussement
appelés « plastique à recycler »
(en réalité des ordures ménagères,
des bouteilles, sacs en plastique,
journaux, déchets électroniques et
couches souillées), ont été renvoyés
en juin 2019 après une longue
bataille diplomatique.
Le Cambodge
a déclaré en juillet 2019
« qu’il n’était pas une poubelle » après
avoir découvert dans le port de
Sihanoukville près de
83 conteneurs de déchets illégaux
venus des États-Unis
et du Canada.
Au Vietnam
un important terminal a refusé
d’accepter de nouveaux rebuts après
avoir amassé plus de
8 000 conteneurs remplis de
plastique et de papier en mai 2018.
Face à
l’amoncellement
de déchets, les
pays exportateurs
comme le
Royaume-Uni, ou
les Etats-Unis se
sont rabattus sur
la mise en
décharge ou
l’incinération de
leurs déchets
recyclables,
polluant l’air et les
sols au passage
.
Le recyclage :
un pansement
en bout de chaîne.
Le recyclage ne limite en rien le
phénomène à l’origine du problème :
la fabrication colossale de plastique en
amont. Or, le cadre législatif européen
ne pousse pas encore les industriels à
réduire leur production de plastique.
Pour remplir cette obligation,
ils financent des éco-organismes
qui ont la charge de soutenir les
collectivités pour organiser la
collecte et le recyclage des
déchets ménagers, et de
sensibiliser les citoyens au tri.
En Europe, suivant le principe du
pollueur-payeur les entreprises
qui commercialisent des produits
contenant du plastique (mais
aussi du verre, de l’acier, du
carton et du papier) sont
responsables de la gestion de leur
fin de vie. C'est ce qu'on appelle
la responsabilité élargie des
producteurs.
Au Royaume-Uni
ValPak
En France
Citeo
En Allemagne
Gruener-punkt
En Espagne
Ecoembes
Au Portugal
Pontoverde
etc.
C’est le serpent
qui se mord la
queue
Les éco-organismes concentrent leurs
actions sur
la sensibilisation des citoyens
au tri et au recyclage faisant reposer le
bon fonctionnement de ce système sur
leurs épaules
sans que jamais ne soit
remise en question la source du
problème, à savoir la production
exponentielle de plastique.
Le tri est l’un des
premiers gestes en
faveur de
l’environnement
adopté par les
citoyens, et c’est
une excellente
chose !
Si un
déchet n’est pas
trié, il n’a aucune
chance d’être
recyclé
.
LA VRAIE BONNE IDée
trier, mais
surtout limiter
sa consommation
de plastique
Le recyclage présente de nombreuses
limites concernant le plastique, mais il
reste très efficace pour le verre, l’acier ou
le carton qui se recyclent de nombreuses
fois.
Couplé à une politique de réduction du
plastique, le recyclage fait partie de la
solution.
C'est la trajectoire choisie par l'Union
européenne dans sa stratégie plastique :
D’ici 2030, tous les emballages en
plastique mis sur le marché de l’UE
pourront être réutilisés ou recyclés avec
un bon rapport coût-efficacité.
D’ici 2021, une série de produits
plastique (couverts et assiettes à usage
unique, pailles, coton-tiges, tiges de
ballons, plastiques oxodégradables,
gobelets et récipients en polystyrène
expansé pour les aliments
et gobelets)
seront interdits
.
D’ici 2026, les Etats Membres de l’UE
devront réduire de façon ambitieuse et
soutenue la consommation des gobelets
pour boissons et des récipients
alimentaires.
Avec une
production de
plastique qui
pourrait
augmenter de
40%
d’ici 2030,
il est illusoire de
se reposer
intégralement
sur le recyclage.
Il faut en plus
réduire
la production et
l’usage de
plastique
à la source.
seuls
1/3 sont
recyclés
(31
%
)
La pollution plastique est encore trop
souvent réduite à un problème d’incivilité
et de traitement des déchets. Or, le
meilleur déchet est celui que l’on ne
produit pas. Pour résoudre le problème
de la pollution plastique, il faut agir à la
source.
Pour y parvenir, chacun peut prendre sa
part de responsabilité : les industriels,
les autorités locales et nous-mêmes, car
nous faisons tous partie de la solution.
Une grande partie de la pollution
plastique dans le monde est générée par
une poignée de marques dont nous
consommons les produits (et jetons les
emballages) au quotidien.
Chaque année, le mouvement
Break Free
From Plastic
réalise un audit
de la pollution plastique par marque
pour faire remonter les résultats
aux industriels et les mettre face à leur
responsabilité.
On fait pression
sur
les
industriels
À notre échelle,
on peut repenser
notre façon
de consommer
L’audit montre
que Coca-Cola,
Pepsico et Nestlé,
représentent
à elles seules
14%
de la pollution
plastique dans
le monde
.
on refuse
les produits
sur-emballés
On demande
aux autorités
locales de
prendre des
mesures
Plus nous serons nombreux.se.s à
changer de comportements d’achat, plus
grand sera l’impact sur les marques et
acteurs du secteur.
on se renseigne
sur les produits
que l'on achète
on ne se laisse pas
influencer par
le marketing
DISCOUNT
DISCOUNT
DISCOUNT
ECOLO
GREEN
BIO
NATUREL
on privilégie
le réutilisable
et vrac
on peut lancer
et soutenir
des campagnes
pour faire réagir
les marques
I BOYCOTT
Au niveau local, les autorités peuvent
expérimenter des alternatives au
plastique et mettre en place des solutions
concrètes. Si cela implique de repenser
certaines habitudes et besoins, cela
favorise aussi le développement d’acteurs
locaux, et contribue à retisser le lien
social.
01
Supprimer les
emballages en
plastique
à usage unique
dans leurs achats
publics
À Barcelone
(Espagne)
dans tous les services municipaux,
l'utilisation de plastique à usage unique
doit être remplacée par des alternatives
durables telles que la mise à disposition
de fontaines et de carafes.
Envie d’encourager votre ville à
supprimer les bouteilles en plastique :
Surfrider Fondation Europe propose un
guide des bonnes pratiques pour des
villes sans bouteille d’eau.
À lire ici
02
Interdire ou
encadrer
l’utilisation de
produits plastique
jetables dans les
lieux d’accueil
ou événements
publics
Découvrez la charte Surfrider Fondation
Europe pour organiser un événement
écoresponsable.
à lire ici
À Bruxelles
(Belgique)
la ville a interdit le plastique à usage
unique dans les festivals.
03
Faciliter l’accès
aux alternatives
au plastique à
usage unique
En accompagnant les mesures
d’interdiction du plastique
jetable
par des mesures facilitant
l’accès de tous aux alternatives
réutilisables :
→ fontaines à eau dans
l’espace public,
→ prêt de vaisselle réutilisable,
→ valorisation des
commerçants proposant des
contenants réutilisables,
→ mise en place d’un système
local de consigne pour
réutilisation — etc.
À Fribourg
(Allemagne)
depuis 2016 la ville fournit aux
commerçants des gobelets réutilisables
consignés pour les boissons chaudes à
emporter. 26 000 “Freiburg cup” sont
aujourd’hui en circulation dans les 112
cafés de la ville.
04
Mobiliser les
citoyens pour
relever le défi
du zéro-déchet à
l’échelle locale
À Roubaix (France)
la ville organise un défi famille Zéro
Déchet. Depuis 2016, 500 familles
roubaisiennes ont intégré le défi. Elles
participent à des ateliers et reçoivent des
conseils grâce au programme organisé
par la ville.
On élimine
le plastique
de
notre quotidien
Pour réduire drastiquement nos déchets
plastique, on peut agir à la source et
arrêter d’en consommer, c’est le défi du
mouvement zéro déchet.
Cela implique d’opter pour des produits
plus durables dans leur durée
d'utilisation, réutilisables ou
rechargeables, sans emballages, et
d’optimiser leur fin de vie. Aucun déchet
ne doit être incinéré ou enfoui et aucune
substance toxique ne doit finir dans le sol,
dans l’eau ou dans l’air.
Dis comme ça, cela tombe sous le sens
mais comment limiter sa consommation
de plastique quand il est absolument
PARTOUT ??
À la maison
On répare ses objets plutôt que de les
jeter. On trouve des tutos sur internet ou
on se fait aider par plus expert que soi :
Par où
commencer ?
La liste des actions serait longue à
établir, mais voici la base :
Repaircafé
Pour faire
les courses
On se munit d’un sac de course
réutilisable pour ne pas avoir à en
acheter.
On privilégie au maximum
les commerces de proximité et les
circuits courts.
Au travail
On apporte des contenants
réutilisables pour sa pause
déjeuner.
On utilise sa propre tasse
à la machine à café.
Pour aller plus loin…
Les tutos d’ocean campus
IOS
ANDROID
On fabrique
ses produits
nettoyants et
cosmétiques
On se fait coacher
pour se motiver
L’application Ocean’s Zero développée
par Surfrider est un assistant personnel
qui, à travers des défis, nous
accompagne dans la découverte d’un
mode
Zéro déchet – 100 astuces pour alléger sa
vie
de Bea Johnson.
Ne quasiment plus produire de déchet
tout en réduisant ses dépenses de 40%,
c’est le défi relevé par Bea Johnson et sa
famille. Elle livre plus d’une centaine
d’astuces pour y parvenir dans cet
ouvrage.
Famille presque Zéro Déchet
de Jérémie Pichon et Bénédicte Moret.
Ici, une autre famille, française cette fois,
relate les affres de son expérience zéro
déchet. Un récit drôle et honnête, de
bonnes anecdotes et une multitude de
conseils pratiques à la clef.
On se plonge
dans les livres
(que l’on peut
emprunter à la
bibliothèque)
pour adopter les
astuces des
adeptes aguerris
du zéro déchet :
Parce que des mesures législatives sont
aussi nécessaires pour faire changer les
pratiques, les ONGs se mobilisent pour
porter les revendications des citoyen.ne.s
auprès des institutions publiques locales,
nationales, et européennes et
internationales.
Pour cela les ONGs unissent leurs forces :
Au niveau
mondial
Le mouvement
Break Free From Plastic
regroupe 1 900 ONGs pour exiger une
réduction massive du plastique à usage
unique et pour promouvoir des solutions
durables à la crise de la pollution
plastique. Le mouvement permet
d’organiser des campagnes communes
pour avoir le plus fort impact possible
auprès des industriels. Il publie
notamment chaque année un rapport
d’audit de la pollution plastique par
marque :
Au niveau
européen
Rethink Plastic Alliance
, membre du
mouvement Break Free From Plastic
rassemble des ONGs européennes de
référence
(Surfrider Foundation Europe,
Zero Waste Europe, Greenpeace,
Client Earth, etc)
dans la lutte contre
la pollution plastique. Son objectif
est de travailler avec les décideur.se.s
politiques européen.ne.s pour concevoir
des solutions afin de lutter contre la
pollution plastique.
L’alliance s’est particulièrement
impliquée dans la formulation et le
contenu de la directive européenne sur
les plastiques à usage unique dont les
mesures doivent être intégrées dans le
droit national de chaque Etat membre
d’ici juillet 2021. Elle s’est battue pour
faire reconnaitre les impacts
environnementaux et sanitaires
dramatiques des plastiques à usage
unique, pour démontrer que des
alternatives sont à portée de main, pour
justifier la nécessité de mesures de
restriction, pour encadrer des définitions
afin qu’elles ne permettent pas à certains
produits d'échapper aux mesures.
L’alliance a ainsi obtenu des mesures
portant sur l'ensemble des plastiques à
usage unique couverts par la directive,
sans exemption accordée pour les
bioplastiques.
De notre côté, pour les soutenir on peut
relayer leurs messages auprès du plus
grand nombre sur les réseaux sociaux,
soutenir leurs campagnes, signer leurs
pétitions, prendre part à leurs actions.
On soutient
les ONGs,
ce sont
elles qui portent
nos voix
Break Free From Plastic
Rethink Plastic Alliance
SOURCES
Surfrider Foundation Europe
|
Dalberg &
WWF
|
WWF
|
Atlas du Plastique
|
Conversio
|
National Geographic
|
ADEME
|
Break free from plastic
|
Rethink plastic alliance
Une infographie Qqf réalisée
en partenariat avec