À l’échelle de son histoire, notre planète a déjà connu des extinctions massives d’espèces. L’une des plus connues concerne les dinosaures. Ceux-ci ont disparu lors de la 5ème vague d'extinction, la plus proche de nous dans le temps et c'était il y a 66 millions d'années ! Aujourd’hui, c’est la première fois que l’on peut attribuer une extinction à l’Homme.Il s’est rendu responsable de la disparition de 680 espèces en à peine 500 ans. Et le phénomène s’accélère : 1 million d'espèces sont menacées d'extinction, la plupart dans les prochaines décennies. Commençons par le début : pourquoi les animaux disparaissent-ils ? 5 principaux facteurs humains sont aujourd’hui clairement identifiés comme étant responsables de l’extinction des espèces : 3. Le changement climatique : Depuis 40 ans, la température ne cesse de grimper partout dans le monde, perturbant l’environnement de nombreuses espèces. Inondations, tempêtes, sécheresses, canicules et montée du niveau des mers compromettent la survie de 2. La chasse et la pêche : Près de 1 700 espèces animales sont victimes de chasse illégale ou de trafic pour la viande, la peau, l’ivoire, les cornes ou le commerce d’animaux sauvages. C’est le cas de l’éléphant d’Afrique, du gorille de l’ouest, du rhinocéros de Sumatra, des prédateurs marins par exemple. 4. Les diverses pollutions 5. L’introduction d’espèces envahissantes 1. L’altération des terres à travers l’agriculture,  la déforestation, les activités minières : La destruction accélérée des habitats naturels a déjà affecté La déforestation menace à elle seule la survie de plus de 4 000 espèces animales. 62 % des espèces. Pollution chimique : des déchets industriels aux pesticides, les rejets toxiques variés ont un impact considérable sur la biodiversité. Pollution lumineuse : la quantité de lumière artificielle émise sur terre a augmenté de 94% depuis 1990, perturbant le rythme de vie des oiseaux, des insectes et même des végétaux. Pollution plastique : on estime qu’un tiers des déchets plastiques produits dans le monde sont entrés dans la nature sous forme de pollution terrestre, d’eau douce ou marine. On retrouverait désormais des fragments de plastique dans l’estomac de 90% des oiseaux de mer. 1990 AUjourd’hui Les espèces exotiques envahissantes sont reconnues comme la troisième cause de l’érosion de la biodiversité mondiale. Selon les estimations de la Liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), elles constituent une menace pour près d’1/3 des espèces terrestres menacées et sont impliquées dans la moitié des extinctions connues. 148 500 orangs-outans de Bornéo ont disparu en 16 ans à cause de la déforestation. Braconné pour sa corne, le rhinocéros de Sumatra est en danger critique d’extinction. Il en reste moins de 100 individus. des espèces étudiées. 19 % La fonte de la banquise a entrainé une réduction de 90% de la population de phoque à capuchon. Peut-on sauver les espèces menacées depuis l’espace ? C’est notamment l’objet du système Argos développé par le CNES. En équipant les animaux de petites balises, on peut identifier les pressions qui pèsent sur eux pour mieux les protéger. Les activités humaines y sont-elles pour quelque chose ?L’homme peut-il réparer les dégâts qu’il a causé ? Et si la technologie lui permettait de mener l’enquête pour voler au secours de cette espèce menacée ? C’est le cas des rennes de Yakoutie. Dans cette lointaine région sibérienne, le renne est le socle de la vie sociale et économique et contribue à l’équilibre biologique de la zone. Seulement mystère… sa population a chuté de 40%en à peine 30 ans. Selon le texte, notre planète en est au début de sa sixième extinction de masse. Si certaines de ces espèces sont connues comme l’éléphant d’Afrique ou l’ours polaire, d’autres sont moins médiatisées. Un récent rapport de l’ONU sur l’état de la biodiversité à travers le monde affirme que 1/3des espèces de plantes et d'animaux seraient menacées d’extinction d'ici 50 ans. Il faut pouvoir se mettre dans la peau des animaux afin de détecter les menaces spécifiques qui pèsent sur chaque espèce. C’est possible grâce à Argos, un système de localisation et de collecte de données par satellite destiné à la surveillance environnementale. Les rennes de Yakoutie font partie des espèces suivies par le programme. Comment l’humain peut-il réduire son impact et protéger les espèces ? Bilan des observations ? Pour le découvrir, les scientifiques de l’Institut des Problèmes Biologiques de Cryolithozone de la Division Sibérienne de l’Académie des Sciences de Russie ont équipé plus de 200 rennes avec des colliers Argos depuis 2010. Ainsi, les scientifiques ont pu observer les animaux, voir quand ils mangeaient, dormaient, couraient etc, et où ! Un vrai journal de bord de la vie d’un renne en Yakoutie. Leurs trajectoires migratoires ont considérablement changé : entre 2010 et 2016, l’espèce migrait jusqu’à plus de 100 km au sud par rapport à la période 1980-90 pour se nourrir dans ses pâturages d’hiver. 2 facteurs modifient le quotidien des rennes : Comment expliquer un tel déclin ? À la recherche des rennes perdus :La République de Sakha (ou Yakoutie), située dans le nord-est de la Sibérie, accueille depuis des milliers d’années une large communauté de rennes sauvages. Pendant longtemps, ces rennes étaient chassés (raisonnablement !) par les peuples du Grand Nord. Mais aujourd’hui leur survie est en danger : la population de rennes a chuté de 40% en seulement 30 ans. 100km 1980-1990 2010-2016 2. L’activité humaine Les nouveaux territoires d’hivernage, situés au nord-ouest de la Yakoutie, correspondent aux zones exploitées pour des mines de diamants, d’extraction de pétrole ou encore de gaz. Pour desservir ces zones, les humains ont construit de nombreux obstacles entravant la migration des rennes : routes, pipe-lines etc. Impossible alors de se réunir où bon leur semble ! 1. Le changement climatique Il y a désormais de plus en plus d’épisodes de pluie intense en automne dans la région. Avec l’arrivée des gelées, la neige imbibée d'eau se transforme en épaisse couche de glace recouvrant les pâturages habituels des rennes sur de grandes surfaces. Dans une telle situation, les rennes ne peuvent plus atteindre leur nourriture, et la famine sévit si l'hiver est long et rigoureux.Auparavant, les rennes traversaient les fleuves du Nord en se servant de la glace comme de ponts pendant leur transhumance de printemps. Désormais la débâcle des fleuves est précoce et cette traversée est devenue dangereuse, voire mortelle pour les plus jeunes. EN SAVOIr PLUS EN SAVOIr PLUS Le système Argos est un système mondial de localisation et de collecte de données par satellite créé dans les années 1970 par : Il s’appuie sur un système de balises positionnées sur des navires, des bouées et même des animaux. Les données sont transmises en temps réel à des satellites et récoltées par CLS, la filiale du CNES qui gère les données environnementales du système. balises Argos actives à travers le monde fournissent des données très précieusespour aider la communauté scientifique à comprendre les interactions entre les animaux et leurs milieux naturels et étudier l’impactdu changement climatique sur leur environnement. 20 000 Aujourd’hui, les
Une infographie Qqf réalisée en partenariat avec le Sources: SENAT | CLS | ARGOS | TAAF.FR | WWF | UICN | LE MONDE | ANPCEN pour préserver les animaux sauvages ? Alors, On crée des zones protégées On prend des décisions administratives pour favoriser la survie de l’espèce, comme l’ouverture de nouvelles réserves et de zones protégées par exemple. C’est d’ailleurs la décision qui a été prise en Yakoutie : le ministère de Protection de la nature de la République de Sakha a décidé en 2016 de créer un site naturel au Nord ouest de la région, qui correspond à la nouvelle zone de concentration des rennes sauvages en hiver. Controversé, de nombreux analystes voient dans cette approche le risque d’une « marchandisation de la Nature » qui ne serait pas à même d’en assurer la préservation. Pour se faire une idée sur la question, on peut suivre les travaux de Green Finance Observatory, une ONG internationale et indépendante qui examine les rouages de la financiarisation de la nature. Les économistes qui se sont penchés sur le sujet ont réalisé l’estimation suivante : l’ensemble des services rendus par la nature sont évalués à 125 000 milliards de dollars par an, À notre échelle : On peut soutenir la construction et l’expansion des réserves naturelles protégées en France : Zone protégée Créer des réserves naturelles Créer des réserves naturelles On peut soutenir le WWF qui s’engage dans la protection des espèces les plus menacées de la planète et milite pour la création d’aires protégées à travers le monde : Green Finance Observatory Green Finance Observatory Soutenir les espèces menacées Soutenir les espèces menacées On suit un mooc pour mieux comprendre les facteurs qui entraînent l’effondrement de la biodiversité terrestre et marine. Celui-ci proposé par l’Université Paris et AgroParisTech est très bien fait : Suivre un mooc Suivre un mooc soit 1,5 x le PIB mondial, c’est colossal ! On reconnait la valeur des services rendus par les animaux : La biodiversité nous rend des services inestimables : pollinisation des champs, purification de l’eau, capture du carbone… Comme ces services ne sont pas pris en compte par les agents économiques et que le coût de leur dégradation n’est pas supporté par la société, rien n’incite à leur préservation. Sans aller jusqu’à mettre un prix sur une abeille ou une fourmi, reconnaître la valeur des services rendus par la nature permettrait d’attribuer un coût à leur destruction. On se renseigne sur les zoos et parcs naturels avant de les visiter : Ce type de structure divise : Pour trancher, on se renseigne sur les zoos que l’on visite : certains reversent une partie de leurs bénéfices à des programmes de protection d’espèces dans leurs pays d’origine et de soutien des populations locales.Par exemple, Rewild, une ONG engagée dans la lutte contre le trafic d'animaux sauvages, à racheté le zoo de Pont-Scorff en Bretagne pour améliorer les conditions de vie des animaux sur place puis les réhabiliter dans leur milieu naturel sur le long terme. On peut soutenir l’ONG ici : Rewild Rewild De l’autre, ces structures souvent visitées en famille contribuent aux actions de sensibilisation. D’un côté, des animaux sont sauvés mais élevés dans des petits espaces loin de leurs milieux naturels.
Peut-on sauver les espèces menacées depuis l’espace ? C’est notamment l’objet du système Argos développé par le CNES. En équipant les animaux de petites balises, on peut identifier les pressions qui pèsent sur eux pour mieux les protéger. Les activités humaines y sont-elles pour quelque chose ?L’homme peut-il réparer les dégâts qu’il a causé ? Et si la technologie lui permettait de mener l’enquête pour voler au secours de cette espèce menacée ? C’est le cas des rennes de Yakoutie. Dans cette lointaine région sibérienne, le renne est le socle de la vie sociale et économique et contribue à l’équilibre biologique de la zone. Seulement mystère… sa population a chuté de 40%en à peine 30 ans. Selon le texte, notre planète en est au début de sa sixième extinction de masse. Si certaines de ces espèces sont connues comme l’éléphant d’Afrique ou l’ours polaire, d’autres sont moins médiatisées. Un récent rapport de l’ONU sur l’état de la biodiversité à travers le monde affirme que 1/3des espèces de plantes et d'animaux seraient menacées d’extinction d'ici 50 ans. À l’échelle de son histoire, notre planète a déjà connu des extinctions massives d’espèces. L’une des plus connues concerne les dinosaures. Ceux-ci ont disparu lors de la 5ème vague d'extinction, la plus proche de nous dans le temps et c'était il y a 66 millions d'années ! Aujourd’hui, c’est la première fois que l’on peut attribuer une extinction à l’Homme.Il s’est rendu responsable de la disparition de 680 espèces en à peine 500 ans. Et le phénomène s’accélère :1 million d'espèces sont menacées d'extinction, la plupart dans les prochaines décennies. Commençons par le début : pourquoi les animaux disparaissent-ils ?
5 principaux facteurs humains sont aujourd’hui clairement identifiés comme étant responsables de l’extinction des espèces : 3. Le changement climatique : Depuis 40 ans, la température ne cesse de grimper partout dans le monde, perturbant l’environnement de nombreuses espèces. Inondations, tempêtes, sécheresses, canicules et montée du niveau des mers compromettent la survie de 4. Les diverses pollutions 5. L’introduction d’espèces envahissantes 1. L’altération des terres à travers l’agriculture,  la déforestation, les activités minières : La destruction accélérée des habitats naturels a déjà affecté La déforestation menace à elle seule la survie de plus de 4 000 espèces animales. 62 % des espèces. Pollution chimique : des déchets industriels aux pesticides, les rejets toxiques variés ont un impact considérable sur la biodiversité. Pollution lumineuse : la quantité de lumière artificielle émise sur terre a augmenté de 94% depuis 1990, perturbant le rythme de vie des oiseaux, des insectes et même des végétaux. Pollution plastique : on estime qu’un tiers des déchets plastiques produits dans le monde sont entrés dans la nature sous forme de pollution terrestre, d’eau douce ou marine. On retrouverait désormais des fragments de plastique dans l’estomac de 90% des oiseaux de mer. 1990 AUjourd’hui Les espèces exotiques envahissantes sont reconnues comme la troisième cause de l’érosion de la biodiversité mondiale. Selon les estimations de la Liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), elles constituent une menace pour près d’1/3 des espèces terrestres menacées et sont impliquées dans la moitié des extinctions connues. 148 500 orangs-outans de Bornéo ont disparu en 16 ans à cause de la déforestation. Braconné pour sa corne, le rhinocéros de Sumatra est en danger critique d’extinction. Il en reste moins de 100 individus. des espèces étudiées. 19 % La fonte de la banquise a entrainé une réduction de 90% de la population de phoque à capuchon. 2. La chasse et la pêche : Près de 1 700 espèces animales sont victimes de chasse illégale ou de trafic pour la viande, la peau, l’ivoire, les cornes ou le commerce d’animaux sauvages. C’est le cas de l’éléphant d’Afrique, du gorille de l’ouest, du rhinocéros de Sumatra, des prédateurs marins par exemple.
Bilan des observations ? Pour le découvrir, les scientifiques de l’Institut des Problèmes Biologiques de Cryolithozone de la Division Sibérienne de l’Académie des Sciences de Russie ont équipé plus de 200 rennes avec des colliers Argos depuis 2010. Ainsi, les scientifiques ont pu observer les animaux, voir quand ils mangeaient, dormaient, couraient etc, et où ! Un vrai journal de bord de la vie d’un renne en Yakoutie. Leurs trajectoires migratoires ont considérablement changé : entre 2010 et 2016, l’espèce migrait jusqu’à plus de 100 km au sud par rapport à la période 1980-90 pour se nourrir dans ses pâturages d’hiver. 2 facteurs modifient le quotidien des rennes : Comment expliquer un tel déclin ? 100km 1980-1990 2010-2016 Il faut pouvoir se mettre dans la peau des animaux afin de détecter les menaces spécifiques qui pèsent sur chaque espèce. C’est possible grâce à Argos, un système de localisation et de collecte de données par satellite destiné à la surveillance environnementale. Les rennes de Yakoutie font partie des espèces suivies par le programme. Comment l’humain peut-il réduire son impact et protéger les espèces ? À la recherche des rennes perdus :La République de Sakha (ou Yakoutie), située dans le nord-est de la Sibérie, accueille depuis des milliers d’années une large communauté de rennes sauvages. Pendant longtemps, ces rennes étaient chassés (raisonnablement !) par les peuples du Grand Nord. Mais aujourd’hui leur survie est en danger : la population de rennes a chuté de 40% en seulement 30 ans. 1. Le changement climatique Il y a désormais de plus en plus d’épisodes de pluie intense en automne dans la région. Avec l’arrivée des gelées, la neige imbibée d'eau se transforme en épaisse couche de glace recouvrant les pâturages habituels des rennes sur de grandes surfaces. Dans une telle situation, les rennes ne peuvent plus atteindre leur nourriture, et la famine sévit si l'hiver est long et rigoureux.Auparavant, les rennes traversaient les fleuves du Nord en se servant de la glace comme de ponts pendant leur transhumance de printemps. Désormais la débâcle des fleuves est précoce et cette traversée est devenue dangereuse, voire mortelle pour les plus jeunes. 2. L’activité humaine Les nouveaux territoires d’hivernage, situés au nord-ouest de la Yakoutie, correspondent aux zones exploitées pour des mines de diamants, d’extraction de pétrole ou encore de gaz. Pour desservir ces zones, les humains ont construit de nombreux obstacles entravant la migration des rennes : routes, pipe-lines etc. Impossible alors de se réunir où bon leur semble ! EN SAVOIr PLUS Le système Argos est un système mondial de localisation et de collecte de données par satellite créé dans les années 1970 par : Il s’appuie sur un système de balises positionnées sur des navires, des bouées et même des animaux. Les données sont transmises en temps réel à des satellites et récoltées par CLS, la filiale du CNES qui gère les données environnementales du système. balises Argos actives à travers le monde fournissent des données très précieusespour aider la communauté scientifique à comprendre les interactions entre les animaux et leurs milieux naturels et étudier l’impactdu changement climatique sur leur environnement. 20 000 Aujourd’hui, les
pour préserver les animaux sauvages ? Alors, On crée des zones protégées On prend des décisions administratives pour favoriser la survie de l’espèce, comme l’ouverture de nouvelles réserves et de zones protégées par exemple. C’est d’ailleurs la décision qui a été prise en Yakoutie : le ministère de Protection de la nature de la République de Sakha a décidé en 2016 de créer un site naturel au Nord ouest de la région, qui correspond à la nouvelle zone de concentration des rennes sauvages en hiver. À notre échelle : On peut soutenir la construction et l’expansion des réserves naturelles protégées en France : Zone protégée Créer des réserves naturelles On peut soutenir le WWF qui s’engage dans la protection des espèces les plus menacées de la planète et milite pour la création d’aires protégées à travers le monde : Soutenir les espèces menacées On suit un mooc pour mieux comprendre les facteurs qui entraînent l’effondrement de la biodiversité terrestre et marine. Celui-ci proposé par l’Université Paris et AgroParisTech est très bien fait : Suivre un mooc Controversé, de nombreux analystes voient dans cette approche le risque d’une « marchandisation de la Nature » qui ne serait pas à même d’en assurer la préservation. Pour se faire une idée sur la question, on peut suivre les travaux de Green Finance Observatory, une ONG internationale et indépendante qui examine les rouages de la financiarisation de la nature. Les économistes qui se sont penchés sur le sujet ont réalisé l’estimation suivante : l’ensemble des services rendus par la nature sont évalués à 125 000 milliards de dollars par an, soit 1,5 x le PIB mondial, c’est colossal ! On reconnait la valeur des services rendus par les animaux : La biodiversité nous rend des services inestimables : pollinisation des champs, purification de l’eau, capture du carbone… Comme ces services ne sont pas pris en compte par les agents économiques et que le coût de leur dégradation n’est pas supporté par la société, rien n’incite à leur préservation. Sans aller jusqu’à mettre un prix sur une abeille ou une fourmi, reconnaître la valeur des services rendus par la nature permettrait d’attribuer un coût à leur destruction. Green Finance Observatory Sources: SENAT | CLS | ARGOS | TAAF.FR | WWF | UICN | LE MONDE | ANPCEN Une infographie Qqf réalisée en partenariat avec le On se renseigne sur les zoos et parcs naturels avant de les visiter : Ce type de structure divise : Pour trancher, on se renseigne sur les zoos que l’on visite : certains reversent une partie de leurs bénéfices à des programmes de protection d’espèces dans leurs pays d’origine et de soutien des populations locales.Par exemple, Rewild, une ONG engagée dans la lutte contre le trafic d'animaux sauvages, à racheté le zoo de Pont-Scorff en Bretagne pour améliorer les conditions de vie des animaux sur place puis les réhabiliter dans leur milieu naturel sur le long terme. On peut soutenir l’ONG ici : Rewild De l’autre, ces structures souvent visitées en famille contribuent aux actions de sensibilisation D’un côté, des animaux sont sauvés mais élevés dans des petits espaces loin de leurs milieux naturels.