Nous l'avons vu dans l'infographie précédente, la santé est
à la fois un état individuel et collectif. L'un et l'autre sont liés
:
prendre soin de soi contribue également à protéger les autres.
Dès lors, comment devenir acteur de sa santé
?
Et comment contribuer au bien-être collectif
?
Parce que la santé touche souvent au domaine de l’intime, il n’est pas toujours
facile d'en parler et de trouver les bonnes réponses à ses questions. Si l'on
peut évidemment se tourner vers son entourage, sa famille, ses amis ou son
ou sa médecin soignant(e), on est souvent tenté(e) de fouiller dans les
méandres d'internet pour trouver des informations sur nos petits et gros
soucis en toute discrétion. Sauf qu'entre forums de discussion flippants et
autres sites pseudos scientifiques bidons, la pêche aux informations en ligne
peut s'avérer contreproductive.
Depuis 2017,
11 vaccins sont obligatoires
chez les nourrissons avant
l’âge de 18 mois.
La diphtérie
est une maladie très contagieuse transmissible par les éternuements qui peut
entraîner des complications graves telles qu’une atteinte du cœur et du système nerveux.
Le tétanos
est dû à une bactérie présente naturellement dans la terre et qui peut
s'attraper via une blessure, coupure ou plaie. Il peut entraîner la mort par asphyxie.
La poliomyélite
est transmise par l’ingestion d’aliments, d’eau ou de boissons contaminés
par les selles d’une personne porteuse du virus. Elle peut atteindre la moelle épinière
et provoquer des paralysies musculaires.
Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite :
Pour naviguer dans les eaux troubles du web et trouver
des informations claires et fiables, suivez le guide
:
Se renseigner et en parler
On se met à jour côté vaccins
On s'engage
La santé est un capital
individuel que l'on peut
préserver en adoptant
des comportements
qui y sont favorables.
Santé individuelle
Prendre soin de soi
contribue au bien-être
de la société
La société
doit prendre
soin de nous
On vérifie que le site est bien rattaché
à une structure publique officielle
:
État ou collectivité locale.
Sous forme de bénévolat ou de don auprès d'associations,
il y a de multiples façons de contribuer à une meilleure santé pour tous.
On soutient la santé à travers le monde
:
Pour défendre la santé en tant que bien commun et pour pallier les inégalités en la matière
à travers le monde, on peut faire des dons aux ONG qui agissent auprès des populations
les plus vulnérables directement sur le terrain. Les principales ONGs internationales qui
interviennent dans ce sens sont Médecins sans Frontière, Médecins du Monde et la Croix
Rouge. Toutes trois apportent une assistance médicale aux populations menacées
notamment lors de conflits, d'épidémies ou de catastrophes naturelles.
Médecins sans Frontière
Médecins sans Frontière
On finance la recherche
:
En France, l'Institut Pasteur qui porte le nom de son fondateur (et papa du vaccin) est
l'un des principaux acteurs de la recherche contre le cancer, les maladies infectieuses
et neurodégénératives. C'est une fondation à but non lucratif qui s'appuie en grande
partie sur les dons des particuliers pour acheter des équipements coûteux et financer
les projets de recherches.
Institut Pasteur
Institut Pasteur
Entre 16 à 25 ans et jusqu'à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap,
on peut s'engager sans condition de diplôme dans une mission d'intérêt général
au sein d'une association, d'un établissement public, d'une collectivité…
En France ou à l'étranger et dans 9 domaines d'action
: dont la solidarité,
la santé, l'intervention d'urgence, et l'aide humanitaire.
On lutte contre les maladies
les plus répandues… en soutenant
des associations comme
:
La Croix Rouge
La Croix Rouge
Médecins du Monde
Médecins du Monde
On trouve la bonne info au bon endroit.
Pour tout savoir sur…
Poliomyelite
Diphtérie
Pneumocoque
Tétanos
Hépatite B
Oreillons
Méningocoque C
Rougeole
Coqueluche
Haemophilus influenzae B
Rubéole
Adulte, on peut aussi faire des rattrapages
et il est recommandé de faire des rappels
pour certains vaccins
:
Certains vaccins ne sont pas
obligatoires mais recommandés
:
pour les adultes, un rappel DTP est nécessaire tous les 20 ans
:
à 25 ans, 45 ans, 65 ans, puis tous les 10 ans à partir de 65 ans.
Toutes les personnes
âgées de 12 ans et
plus sont éligibles à
la vaccination, quel que
soit leur état de santé.
Les femmes enceintes
peuvent désormais
se faire vacciner dès
le 1er trimestre de
grossesse.
Depuis le 15 septembre,
la vaccination est exigée pour les
personnels soignants et non soignants
des hôpitaux, cliniques, Ehpad et
maisons de retraite, ainsi que pour les
professionnels et bénévoles auprès
des personnes âgées, y compris
à domicile, ainsi que les pompiers
et les ambulanciers.
Le point sur la Covid-19 :
tandis que la circulation du COVID-19 se poursuit sous la forme
de variants plus virulents et contagieux, les vaccins mis à disposition
de la population permettent d'en limiter la transmission et les formes
les plus graves notamment chez les personnes à risque.
Grippe
:
la vaccination est recommandée, chaque année, notamment
pour les personnes à risque : les personnes âgées de 65 ans
et plus, celles atteintes de certaines maladies chroniques,
les femmes enceintes, les personnes atteintes d’obésité, etc.
Les infections à méningocoque
peuvent se transformer en méningites
ou septicémies pouvant conduire au décès ou laisser de graves séquelles.
Méningocoque C
:
à partir de l’âge de 12 mois et jusqu’à 24 ans inclus,
une dose unique est recommandée pour celles
et ceux qui ne sont pas déjà vacciné(e)s.
La rougeole
peut entraîner des complications graves comme
la pneumonie ou l’encéphalite et conduire au décès ou à des séquelles.
Les oreillons
peuvent entraîner des complications graves comme
la méningite, la surdité ou une inflammation du pancréas ou des testicules.
La rubéole
est bénigne sauf chez la femme enceinte car elle peut être
responsable de graves malformations chez le futur bébé si elle est
contractée en début de grossesse.
Rougeole-Oreillons-Rubéole :
si l'on n'a pas été vacciné(e) 2 fois au ROR avant ses 18 mois,
on peut se rattraper toute sa vie quels que soient ses antécédents,
sauf durant une période de grossesse. Le vaccin est gratuit jusqu'à 17 ans.
En +
: la vaccination est recommandée aux hommes ayant des relations
sexuelles avec des hommes jusqu’à l’âge de 26 ans pour prévenir les risques
de cancer anal et du pénis plus fréquents chez les homosexuels.
Papillomavirus humain (HPV)
:
la vaccination est recommandée chez les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans
avec un rattrapage jusqu’à 19 ans inclus. Mise en place depuis le 1er janvier
2021, la vaccination des garçons est aussi importante pour limiter les infections.
À noter que plus de 99 % des cancers du col de l'utérus sont provoqués
par une infection chronique par papillomavirus.
L'hépatite B
est une infection du foie qui peut conduire
à une cirrhose ou un cancer dans les cas graves.
Hépatite B
:
si la vaccination n’a pas été effectuée au cours de la première
année de vie, elle peut être réalisée jusqu’à 15 ans inclus.
À partir de 16 ans, elle est recommandée uniquement chez
les personnes exposées au risque d’hépatite B.
La coqueluche
est une maladie respiratoire qui peut être grave pour le nourrisson.
La coqueluche
:
le rappel se fait à 25 ans. S'il n'a pas été effectué à cet âge,
il peut être réalisé n’importe quand entre 26 et 39 ans. Les futurs parents
sont particulièrement concernés, car la vaccination protège les nourrissons
de moins de 6 mois dont la vaccination n’est pas complète.
La ligue contre le cancer
La ligue contre le cancer
Sidaction
Sidaction
… mais aussi plus rares
:
Le saviez-vous
? On peut faire des dons
tout au long de l'année au téléthon.
L'association AFM-téléthon fait
avancer la recherche pour lutter contre
les maladies génétiques rares.
À l'échelle internationale, on peut aussi
soutenir DNDi (Initiative Médicaments
contre les maladies négligées) qui
recherche et développe des traitements
à bas coût contre les maladies
tropicales négligées. On en parle
dans
l'infographie précédente.
Téléthon
Téléthon
DNDi
DNDi
Découvrir les missions
Découvrir les missions
En France, c'est
Santé publique France
qui est la référence en matière de santé publique.
C'est quoi
?
Rattachée au ministère des Solidarités et de la Santé,
c'est une agence nationale scientifique qui assure l'observation
et la surveillance épidémiologique de l’état de santé des Français.
Cela permet de mettre en place des politiques de santé adaptées
et de faire face aux situations sanitaires exceptionnelles comme
la crise du Covid-19. On trouve une foule d'informations sur tous
les sujets de santé sur son site et ses réseaux sociaux
:
L'État doit assurer
l'accès de tous aux
soins de santé et
favoriser les meilleures
conditions de vie
possible (alimentation,
eau potable, hygiène,
logement décent,
environnement non
pollué, etc.)
Santé collective
ALERTE ÉPIDÉMIE
La rougeole, maladie la plus
contagieuse au monde, est en
pleine recrudescence. Elle a fait
plus de 200
000 morts en 2019,
soit une hausse de 50 % en trois
ans. L'Europe est particulièrement
touchée, en raison notamment
du mouvement antivax.
100 000
200 000
3 ans
0
+50%
Ces organismes et associations
dépendent directement de la
générosité des particuliers pour
mener à bien leur mission. Sans
cette aide fondamentale, leur
budget serait amputé d'une
part non négligeable
:
• 99 % pour Médecins sans frontières
• 92 % pour la Ligue contre le cancer
• 1/3 du budget de l'Institut Pasteur
1
Les dons au profit des associations
ouvrent droit à une réduction
d'impôt sur le revenu de 66 % à 75 %
du montant versé, selon l’association
choisie, dans la limite de 20 %
du revenu imposable.
Un don de 50 € par exemple
ne représente que 17 €
de notre poche.
2
Bon à savoir
Pour aller plus loin
On donne son sang
:
Le don de sang permet de soigner
plus d’1 million de malades chaque année en France.
Les produits sanguins sont utilisés dans deux grands cas de figure
: les situations
d’urgence (hémorragies lors d’un accouchement, d’un accident, d’une opération
chirurgicale…) et les besoins chroniques (maladies du sang et cancers). Les besoins
pour soigner les malades nécessitent 10
000 dons de sang par jour en France.
Et il n’existe aucun traitement ou médicament de synthèse pour remplacer
le sang humain. Cet acte volontaire et bénévole est donc vital.
On passe son diplôme de secouriste
:
De la petite coupure chez soi au massage cardiaque en pleine rue, le brevet de secourisme
peut aider à sauver des vies. La formation de secourisme de base, s'appelle le PSC1 pour
Prévention et secours civiques de niveau 1. Elle permet d’être capable de réaliser les bons
gestes pour maintenir en vie une victime jusqu’à l’arrivée des équipes de secours.
C'est pour qui
?
Pour donner son sang,
il faut avoir entre 18 et 70
ans et peser au moins 50 kg.
On passe le test pour
savoir si on est éligible
On se lance
?
Des collectes sont organisées chaque jour près de chez soi.
Il suffit de prendre rendez-vous en ligne en 2 minutes.
Il se passe quoi
?
Un don de sang dure en moyenne
1 heure en tenant compte des
4 étapes qui vont de l’accueil
à la collation. Le prélèvement
en lui-même ne dure que 8 à 10
minutes. 3 produits sanguins sont
prélevés - les globules rouges,
le plasma et les plaquettes –
qui seront destinés à plusieurs
malades.
C'est pour qui
?
Pour tous à tout âge
à partir de 10 ans.
On se lance
?
On peut se former
auprès de
Il se passe quoi
?
La formation dure 7 heures.
Elle passe en revue tous les types de
situation d’accidents du quotidien, du
plus anodin au plus grave. On y apprend
à réagir efficacement en cas de
:
• malaise, perte de connaissance
• brûlure, plaie
• étouffement
• hémorragie
• arrêt cardiaque
Les pompiers
Les pompiers
La croix-rouge
La croix-rouge
La protection civile
La protection civile
Sources
Etablissement français du sang
I
Santé Publique France
I
Vaccination info service
Une série d’infographies QQF
réalisée en partenariat avec
Prendre RDV
Prendre RDV
voir ici
voir ici
Les vaccins
Les vaccins
Le tabac
Le tabac
Les drogues
Les drogues
L'alcool
L'alcool
La sexualité
La sexualité
Le sexe entre
hommes
Le sexe entre
hommes
On peut prendre rdv ici
:
On peut prendre rdv ici
:
passer le test
passer le test
En savoir plus
En savoir plus
pour prendre soin de soi
et protéger les autres ?
Nous l'avons vu dans l'infographie
précédente, la santé est
à la fois un état individuel et
collectif. L'un et l'autre sont liés
:
prendre soin de soi contribue
également à protéger les autres.
Dès lors, comment devenir
acteur de sa santé
?
Et comment contribuer
au bien-être collectif
?
Pour naviguer
dans les eaux
troubles
du web et
trouver des
informations
claires et
fiables, suivez
le guide
:
On trouve la bonne info
au bon endroit.
Pour tout savoir sur…
Les vaccins
Le tabac
Les drogues
pour prendre soin
de soi et protéger
les autres ?
L'État doit assurer
l'accès de tous aux
soins de santé et
favoriser les meilleures
conditions de vie
possible (alimentation,
eau potable, hygiène,
logement décent,
environnement non
pollué, etc.)
Santé collective
La santé est un capital
individuel que l'on peut
préserver en adoptant
des comportements
qui y sont favorables.
Santé individuelle
La société
doit prendre
soin de nous
Prendre soin de soi
contribue au bien-être
de la société
Parce que la santé touche souvent
au domaine de l’intime, il n’est pas
toujours facile d'en parler et de
trouver les bonnes réponses à ses
questions. Si l'on peut évidemment
se tourner vers son entourage,
sa famille, ses amis ou son ou
sa médecin soignant(e), on est
souvent tenté(e) de fouiller dans
les méandres d'internet pour
trouver des informations sur nos
petits et gros soucis en toute
discrétion. Sauf qu'entre forums
de discussion flippants et autres
sites pseudos scientifiques bidons,
la pêche aux informations en ligne
peut s'avérer contreproductive.
Se renseigner et en parler
On vérifie que le site
est bien rattaché à une
structure publique
officielle
: État ou
collectivité locale.
En France, c'est
Santé publique
France
qui est la référence en
matière de santé publique.
C'est quoi
?
Rattachée au ministère des
Solidarités et de la Santé,
c'est une agence nationale
scientifique qui assure
l'observation et la surveillance
épidémiologique de l’état de
santé des Français. Cela permet
de mettre en place des politiques
de santé adaptées et de faire
face aux situations sanitaires
exceptionnelles comme
la crise du Covid-19. On trouve
une foule d'informations sur tous
les sujets de santé sur son site
et ses réseaux sociaux
:
voir ici
L'alcool
La sexualité
Le sexe entre
hommes
Depuis 2017, 11 vaccins sont
obligatoires chez les nourrissons
avant l’âge de 18 mois.
On se met à jour
côté vaccins
Poliomyelite
Diphtérie
Pneumocoque
Tétanos
Hépatite B
Méningocoque C
Rougeole
Coqueluche
Oreillons
Rubéole
Haemophilus
influenzae B
La diphtérie
est une maladie très
contagieuse transmissible par les
éternuements qui peut entraîner
des complications graves telles
qu’une atteinte du cœur et
du système nerveux.
Le tétanos
est dû à une bactérie
présente naturellement dans la
terre et qui peut s'attraper via une
blessure, coupure ou plaie. Il peut
entraîner la mort par asphyxie.
La poliomyélite
est transmise par
l’ingestion d’aliments, d’eau ou de
boissons contaminés par les selles
d’une personne porteuse du virus.
Elle peut atteindre la moelle
épinière et provoquer des
paralysies musculaires.
Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite :
Adulte, on peut aussi
faire des rattrapages
et il est recommandé
de faire des rappels
pour certains vaccins
:
pour les adultes, un rappel DTP
est nécessaire tous les 20 ans
:
à 25 ans, 45 ans, 65 ans, puis
tous les 10 ans à partir de 65 ans.
En +
: la vaccination est
recommandée aux hommes ayant
des relations sexuelles avec des
hommes jusqu’à l’âge de 26 ans
pour prévenir les risques de
cancer anal et du pénis plus
fréquents chez les homosexuels.
Papillomavirus humain (HPV)
:
la vaccination est recommandée
chez les filles et les garçons âgés
de 11 à 14 ans avec un rattrapage
jusqu’à 19 ans inclus. Mise en
place depuis le 1er janvier 2021,
la vaccination des garçons est
aussi importante pour limiter
les infections. À noter que plus
de 99 % des cancers du col
de l'utérus sont provoqués par
une infection chronique par
papillomavirus.
Grippe
:
la vaccination est recommandée,
chaque année, notamment pour
les personnes à risque :
les personnes âgées de 65 ans
et plus, celles atteintes de
certaines maladies chroniques,
les femmes enceintes,
les personnes atteintes
d’obésité, etc.
Toutes les personnes âgées
de 12 ans et plus sont éligibles à
la vaccination, quel que soit leur
état de santé.
Les femmes enceintes peuvent
désormais se faire vacciner dès
le 1
er
trimestre de grossesse.
Depuis le 15 septembre,
la vaccination est exigée pour
les personnels soignants et non
soignants des hôpitaux, cliniques,
Ehpad et maisons de retraite, ainsi
que pour les professionnels et
bénévoles auprès des personnes
âgées, y compris à domicile,
ainsi que les pompiers
et les ambulanciers.
Le point sur la Covid-19
:
tandis que la circulation du
COVID-19 se poursuit sous la
forme de variants plus virulents
et contagieux, les vaccins mis
à disposition de la population
permettent d'en limiter la
transmission et les formes les
plus graves notamment chez
les personnes à risque.
Les infections
à méningocoque
peuvent se transformer
en méningites ou
septicémies pouvant
conduire au décès
ou laisser de graves
séquelles.
Méningocoque C
:
à partir de l’âge de 12 mois et
jusqu’à 24 ans inclus, une dose
unique est recommandée pour
celles et ceux qui ne sont pas
déjà vacciné(e)s.
L'hépatite B
est une infection
du foie qui peut conduire à une
cirrhose ou un cancer dans
les cas graves.
Hépatite B
:
si la vaccination n’a pas été
effectuée au cours de la première
année de vie, elle peut être
réalisée jusqu’à 15 ans inclus.
À partir de 16 ans, elle est
recommandée uniquement
chez les personnes exposées
au risque d’hépatite B.
La rougeole
peut entraîner
des complications graves comme
la pneumonie ou l’encéphalite
et conduire au décès ou à des
séquelles.
Les oreillons
peuvent entraîner
des complications graves comme
la méningite, la surdité ou une
inflammation du pancréas
ou des testicules.
La rubéole
est bénigne sauf
chez la femme enceinte car elle
peut être responsable de graves
malformations chez le futur bébé
si elle est contractée en début
de grossesse.
Rougeole-Oreillons-Rubéole :
si l'on n'a pas été vacciné(e)
2 fois au ROR avant ses 18 mois,
on peut se rattraper toute sa vie
quels que soient ses antécédents,
sauf durant une période de
grossesse. Le vaccin est gratuit
jusqu'à 17 ans.
La coqueluche
est une maladie
respiratoire qui
peut être grave
pour le nourrisson.
La coqueluche
:
le rappel se fait à 25 ans. S'il n'a
pas été effectué à cet âge, il peut
être réalisé n’importe quand
entre 26 et 39 ans. Les futurs
parents sont particulièrement
concernés, car la vaccination
protège les nourrissons de moins
de 6 mois dont la vaccination
n’est pas complète.
On peut prendre
rdv ici
:
Certains vaccins ne sont
pas obligatoires mais
recommandés
:
ALERTE ÉPIDÉMIE
La rougeole, maladie la plus
contagieuse au monde, est
en pleine recrudescence.
Elle a fait plus de 200
000
morts en 2019, soit une hausse
de 50 % en trois ans. L'Europe
est particulièrement touchée,
en raison notamment du
mouvement antivax.
3 ans
0
+50%
On s'engage
Sous forme de bénévolat
ou de don auprès d'associations,
il y a de multiples façons de
contribuer à une meilleure
santé pour tous.
On soutient la santé
à travers le monde
:
Pour défendre la santé en tant
que bien commun et pour pallier
les inégalités en la matière
à travers le monde, on peut faire
des dons aux ONG qui agissent
auprès des populations les plus
vulnérables directement sur le
terrain. Les principales ONGs
internationales qui interviennent
dans ce sens sont Médecins sans
Frontière, Médecins du Monde
et la Croix Rouge. Toutes trois
apportent une assistance médicale
aux populations menacées
notamment lors de conflits,
d'épidémies ou de catastrophes
naturelles.
100 000
200 000
Médecins sans
Frontière
Médecins
du Monde
La Croix Rouge
On finance la recherche
:
En France, l'Institut Pasteur
qui porte le nom de son fondateur
(et papa du vaccin) est l'un des
principaux acteurs de la recherche
contre le cancer, les maladies
infectieuses et neurodégénératives.
C'est une fondation à but non
lucratif qui s'appuie en grande
partie sur les dons des particuliers
pour acheter des équipements
coûteux et financer les projets
de recherches.
Institut Pasteur
On lutte contre les maladies
les plus répandues… en soutenant
des associations comme
:
La ligue contre
le cancer
Sidaction
… mais aussi plus rares
:
Le saviez-vous
? On peut faire
des dons tout au long de l'année
au téléthon. L'association
AFM-téléthon fait avancer
la recherche pour lutter contre
les maladies génétiques rares.
À l'échelle internationale,
on peut aussi soutenir DNDi
(Initiative Médicaments contre les
maladies négligées) qui recherche
et développe des traitements
à bas coût contre les maladies
tropicales négligées. On en parle
dans
l'infographie précédente.
Téléthon
DNDi
Entre 16 à 25 ans et jusqu'à 30 ans
pour les jeunes en situation
de handicap, on peut s'engager
sans condition de diplôme dans
une mission d'intérêt général
au sein d'une association,
d'un établissement public,
d'une collectivité…
En France ou à
l'étranger et dans
9 domaines d'action
:
dont la solidarité,
la santé,
l'intervention
d'urgence, et l'aide
humanitaire.
On passe son diplôme
de secouriste
:
De la petite coupure chez soi au
massage cardiaque en pleine rue,
le brevet de secourisme peut aider
à sauver des vies. La formation de
secourisme de base, s'appelle le
PSC1 pour Prévention et secours
civiques de niveau 1. Elle permet
d’être capable de réaliser les bons
gestes pour maintenir en vie une
victime jusqu’à l’arrivée des
équipes de secours.
Pour aller plus loin
On donne son sang
:
Le don de sang permet
de soigner plus d’1
million de malades
chaque année en France.
Les produits sanguins sont utilisés
dans deux grands cas de figure
:
les situations d’urgence
(hémorragies lors d’un
accouchement, d’un accident,
d’une opération chirurgicale…)
et les besoins chroniques
(maladies du sang et cancers).
Les besoins pour soigner les
malades nécessitent 10
000 dons
de sang par jour en France.
Et il n’existe aucun traitement
ou médicament de synthèse
pour remplacer le sang humain.
Cet acte volontaire et bénévole
est donc vital.
C'est pour qui
?
Pour tous à tout âge
à partir de 10 ans.
Il se passe quoi
?
La formation dure 7 heures.
Elle passe en revue tous les
types de situation d’accidents
du quotidien, du plus anodin
au plus grave. On y apprend
à réagir efficacement en cas de
:
• malaise, perte de connaissance
• brûlure, plaie
• étouffement
• hémorragie
• arrêt cardiaque
On se lance
?
On peut se former
auprès de
Les pompiers
La croix-rouge
La protection
civile
Sources
Établissement français du sang
I
Santé Publique France
I
Vaccination info service
Une série
d’infographies
QQF réalisée en
partenariat avec
Ces organismes et
associations dépendent
directement de la générosité
des particuliers pour mener
à bien leur mission. Sans cette
aide fondamentale, leur
budget serait amputé d'une
part non négligeable
:
• 99 % pour Médecins
sans frontières
• 92 % pour la Ligue
contre le cancer
• 1/3 du budget
de l'Institut Pasteur
Bon à savoir
1
Les dons au profit des
associations ouvrent droit
à une réduction d'impôt sur
le revenu de 66 % à 75 %
du montant versé, selon
l’association choisie, dans
la limite de 20 % du revenu
imposable.
Un don de 50 € par exemple
ne représente que 17 €
de notre poche.
2
passer le test
C'est pour qui
?
Pour donner son sang,
il faut avoir entre 18 et 70 ans
et peser au moins 50 kg.
On passe le test pour
savoir si on est éligible
Il se passe quoi
?
Un don de sang dure en moyenne
1 heure en tenant compte des
4 étapes qui vont de l’accueil
à la collation. Le prélèvement
en lui-même ne dure que 8 à 10
minutes. 3 produits sanguins sont
prélevés - les globules rouges,
le plasma et les plaquettes –
qui seront destinés à plusieurs
malades.
En savoir plus
On se lance
?
Des collectes sont
organisées chaque
jour près de chez soi.
Il suffit de prendre
rendez-vous en ligne
en 2 minutes.
Prendre
RDV
Découvrir
les missions